Auguste Le Breton - Du rififi chez les femmes

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Du rififi chez les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le
, bar à filles de Bruxelles.
Les frères Napos, propriétaires du
décidé de racketter tous les bars de la ville.
Affrontement entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires. Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage.
Le grand classique de référence : Rififi entre nanas et malfrats qui jaspinent, argot pour des talbins, les polkas ou un territoire et vous avez la recette du grand polar à la française !
A la fin, un glossaire d'argot.
Né en 1913, Auguste Monfort vit une enfance perdue. Du monde ouvrier qui est le sien, il observe les élites avec curiosité. Naturellement, en autodidacte, il devient romancier décrivant les bas-fonds de Paris et des grandes capitales.
Biographie de l'auteur

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Elle retira sa main.

— D’accord. Mais contentons-nous de rester dans le travail.

— Entendu, fit-il, nullement vexé. On y veillera.

Dans ses yeux gris, une lueur demeurait. Le Marquis soupira :

— J’t’avais affranchi, Marcel ! Plaisante pas avec elle ! Elle n’aime pas ça.

Son homme de barre ne répondit rien. Aguigui venait de lui fourrer son melon sous le nez. Marcel se vagua, décarra un bifton de 25 louis, le jeta dans le chapeau. Vicky voulut prendre son sac. Le Marquis l’en empêcha et expédia un billet de mille rejoindre l’autre.

— Pour ce que ça va nous coûter ! murmura-t-il à l’oreille de Vicky. Et celui-là, c’est un vrai !

Un petit rire roula dans la gorge de Vicky. Le Marquis happa le menu que Toni leur apportait et, dans un geste seigneurial, le passa à sa pote.

— Si tu veux choisir… Avant le gigot, j’te recommande le pâté maison. Il est de première.

Au lieu de prendre la carte, Vicky s’intéressa à la main qui la tenait.

— T’as toujours tes armoiries ?

Le Marquis agita sa pogne où luisait l’or d’une chevalière ?

— Et comment ! Souvenir de mes ancêtres !

Un rire secoua la table. Après un coup d’œil inquiet vers leurs voisins, l’élégant malfrat toussota.

— Allons, allons ! Blaguez pas avec ça ! C’est sacré.

— Après tout, son père était chiffonnier à Saint-Ouen ! pouffa Toni.

— Toni ! Voyons ! gourmanda le vieux. Prends plutôt la commande !

Vissant son monocle dans son orbite gauche, il fit semblant de lire le menu qu’il connaissait par cœur, ordonna :

— Pâté et gigot pour tout le monde. Et Beaujolais. Celui de ta réserve. Allez ! Calte !

Il avait braillé les derniers mots attirant l’attention des bourgeois sur lui. La femme le contemplait, fourchette levée. Cérémonieux, il s’inclina vers elle puis, ôtant son monocle, revint à Vicky dans un jet de manchettes :

— Nous disions donc ?

Il stoppa net sa plaisanterie. Ses mains restèrent immobiles au-dessus des verres. Son œil alla de Marcel à Vicky. Les deux ne le voyaient pas. Comme malgré eux, ils s’étaient pris aux châsses. Pensivement.

— Oh ! tonna le vieux truand. Revenez sur terre !…

Vicky tressaillit et, lentement, abaissa le regard. Marcel s’effaça pour laisser Toni déposer la terrine de pâté.

De la porte, un crincrin s’éleva. C’était le troubadour qui, avant de se faire la paire, donnait son aubade de remerciement.

— Tout atout ! gueula une voix à la table des joueurs.

— Je coinche ! hurla Pomme pour se faire entendre.

Oubliant ses armoiries et qu’il y avait une dame, le Marquis planta son couteau dans le pâté.

IV

Les phares éclairaient loin devant la Studebaker du Marquis. C’est Marcel qui drivait. Il était attentif mais décontracté. Une roupane à martingale, de coupe étrangère, le vêtait. Trop clair pour la saison, un gris perle rabattu devant coiffait ses cheveux bouclés. Près de lui, menton enfoncé dans le col relevé de son manteau croisé, le Marquis en écrasait.

Les bois, la cambrousse défilaient sur les côtés de la bagnole.

L’homme en gris alluma un long cigarillo sec de tabac, en tira quelques bouffées et toucha son associé du genou.

— Réveille-toi, viéjo ! On doit plus être loin !

— Hein ? sursauta le Marquis. Tu dis ?

— J’te dis qu’on est plus loin du patelin que tu m’as indiqué. Réveille-toi !

— Mais j’dors pas, mentit le vieux truand. J’gamberge…

Émergeant de sa somnolence, il lança pour faire croire qu’il disait vrai :

— Quel foutu métier ! Et les caves qui se figurent que pour nous c’est toujours dimanche !… Tu parles ! J’voudrais les voir se farcir de la route par une nuit pareille !…

Marcel lui lança un coup de saveur amusé et revint à son volant. Pour éviter de repartir à la dorme, le vieux relança la converse.

— Qu’est-ce que tu penses de ma pote, Vicky ? Aux pommes, hein ?

Marcel prit un virage sans ralentir, approuva après un silence :

— Oui. Elle me botte. Pourtant j’aime pas me mouiller avec les sœurs dans les affaires ! Mais celle-là me plaît. Elle a l’air d’en avoir dans le bureau.

— Pour en avoir, elle en a. Elle en remonterait même à certains Julots.

— C’est bien mon impression, remarqua pensivement Marcel. Et c’est dommage. Une si belle gosse !… Je l’aurais préférée un peu moins coriace.

Le Marquis, qui cherchait à voir au-delà des phares, ricana.

— Vaut mieux qu’elle soit comme ça, mon vieux ! On travaille pas dans le doux ! Et au moins, avec elle, on sait où on met ses panards. On peut avoir confiance. Pour nous, c’est le principal. Le reste…

Il cessa brusquement de jacter. Les phares venaient de balayer un panneau indiquant : « Ballancourt : 2,500 km. » Il toucha le bras de Marcel.

— Prépare-toi à freiner quand j’te le dirai.

Marcel soulagea le champignon. Dans un tournant, les phares cueillirent une route transversale. La Studebaker arriva dessus.

— Stoppe ! ordonna le Marquis. C’est là. Vire dans cette route et remets-toi en position de départ.

Son homme de barre s’exécuta. Deux, trois manœuvres et la tire s’immobilisa sans bruit. Le Marquis gaffa la toquante du tableau de bord : 3 heures. Ils étaient exacts. Il dit :

— Éteins les lumières et n’arrête pas le moulin. L’homme en gris allongea la main. L’obscurité les enveloppa.

— Ton cigarillo ! avertit le Marquis.

Le bout rougeoyant s’écrasa dans le cendrier. Le Marquis tâtonna pour trouver la poignée.

— J’vais descendre, dit-il. Quand les types arriveront, donne-toi là.

Marcel le chercha dans l’ombre.

— Tu te méfies d’eux ?

— Pas précisément, répliqua le vieux voyou. Ça a toujours bien marché jusqu’à maintenant. Avec Lolo on a jamais eu de pépin. Mais faut tout prévoir. Un mec peut se prendre de trac et se dégonfler. Va-t’en savoir !

Il poussa la portière. L’air de la nuit s’engouffra dans la bagnole. Le vieux ajouta :

— Quand leur camionnette sera là, attends un peu avant de me rejoindre… Des fois qu’ils nous serviraient un plat de perdreaux !

Il posa le pied sur la route. La voix de Marcel le rattrapa :

— Et si ça arrive ?

Le Marquis se retourna vivement. Dans le mouvement, le calibre qu’il avait défouraillé cogna la carrosserie. Il ricana :

— On sera obligés d’être tragiques, mon vieux ! N’oublie pas que les prisons de France sont les plus moches du monde !…

Seul, un rire étouffé lui répondit. Sans refermer la portière, le voyou disparut vers l’arrière. Il souleva le coffre, s’empara d’un chiffon qu’il noua autour de la plaque minéralogique. Précaution supplémentaire. Les gars n’avaient pas à connaître le numéro de sa chiotte. Lui savait où les contacter. Eux non.

Tranquillisé, il releva le bas de son froc, s’éloigna de plusieurs mètres, traversa un fossé, alla s’adosser à un arbre. Il se tint immobile, l’oreille tendue, guettant la nuit. Des minutes s’écoulèrent. Le silence se fit plus lourd. Machinalement le Marquis tourna le cou vers les étangs lointains qu’il avait fréquentés jadis. Il huma l’air comme s’il voulait retrouver l’odeur du poisson capturé au petit jour, la senteur des joncs commençant à fumer sous le soleil. Ses narines palpitèrent. Ses yeux brillèrent. C’était le bon temps. Celui où tous les voyous d’avant-guerre se donnaient rendez-vous dans le secteur pour écumer étangs et rivières. Dans l’Essonne qu’il avait capturé son premier brochet ! Un neuf livres ! Un beau lascar. Un court. Épais et teigneux. Il soupira de regret. Vivement que cette affaire soit terminée. Il y en avait pour des mois. Mais après… Lui qui avait tant la pêche à la bonne…

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