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Auguste Le Breton: Du rififi chez les femmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi chez les femmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2010, ISBN: 978-2259212168, издательство: Éditions Plon, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Auguste Le Breton Du rififi chez les femmes

Du rififi chez les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le , bar à filles de Bruxelles. Les frères Napos, propriétaires du décidé de racketter tous les bars de la ville. Affrontement entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires. Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage. Le grand classique de référence : Rififi entre nanas et malfrats qui jaspinent, argot pour des talbins, les polkas ou un territoire et vous avez la recette du grand polar à la française ! A la fin, un glossaire d'argot. Né en 1913, Auguste Monfort vit une enfance perdue. Du monde ouvrier qui est le sien, il observe les élites avec curiosité. Naturellement, en autodidacte, il devient romancier décrivant les bas-fonds de Paris et des grandes capitales. Biographie de l'auteur

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Il lorgna le Bug qui, main sur la poignée, lançait à son aîné :

— J’y vais ! Surveille l’autre con !

James se mordit la lèvre. Fallait agir. Et fissa. Sinon, ça allait être la fête de Vicky. Et les Napos n’allaient pas la lui souhaiter avec un bouquet de roses… Il essaya de parer le coup.

— Soyez pas têtus ! Puisque j’vous dis…

Le Bug n’écoutait pas. Il avait déjà le pied sur la chaussée. James n’hésita plus. Fallait qu’il donne sa chance à Vicky ! À cette sacrée gonzesse qui l’émouvait, qu’il estimait plus que n’importe qui, tout ça parce qu’elle en avait dans le baquet. En un éclair, il repéra Louis le Napo qui glissait la main vers sa poche, vers son flingue. Sans plus attendre, il bondit à la suite de Bug. Surpris, celui-ci se détourna, mais avec un temps de retard. Dents serrées, James fonçait déjà droit devant lui, prenant la même direction que la Chevrolet des flics. Oubliant son bras blessé, coudes au corps, il volait sur l’asphalte, épaules rentrées dans l’attente d’un coup de flingue… Tant pis s’il morflait… La détonation alerterait le bouge, avertirait Vicky.

Revenu de sa surprise, le Bug, pieds écartés, leva son remède, visa. Ses yeux de tueur luisaient de plaisir. Plus vif, son frère lui happa le poignet par la glace baissée. Il jura :

— Pas ici ! Bougre de cinglé ! Pas ici ! Les poulets sont encore tout près ! Ils peuvent entendre… Grimpe plutôt ! On va le faire marron.

D’un coup de latte, le Bug referma la portière arrière. Sautant sur l’aile avant il gueula :

— Vite, bon Dieu ! Vite !

Son conseil était superflu. Tous phares allumés, la Lancia se lançait à la poursuite de James. Elle n’alla pas loin. Le rabatteur de Vicky n’avait pas pu prendre beaucoup d’avance. Les phares le cueillirent comme il tournait dans la rue’t Kint. Louis donna un violent coup de volant à droite. Bandant ses muscles, James, mettant tout ce qui lui restait de forces, accéléra. La Lancia ne le lâcha pas. Il s’entêta, ne voulant pas canner, étonné que les Napos ne l’aient pas encore descendu. Tout en cavalant, il s’insultait, se reprochant de n’avoir pas pris son veston, dans la poche duquel était resté le pistolet de Yoko. Soudain, son pied buta. Il faillit s’affaler, se redressa aussi sec mais jambes et souffle coupés ne put repartir. Les phares de la Lancia le clouèrent à un mur. Le Bug descendit en voltige. Il écumait.

— S’pèce de fumier ! Tu vas regretter ça !

Il leva le bras. James voulut parer. Mais il était vidé, sans réflexe. La crosse du Colt s’abattant sur sa tempe l’expédia dans le potage. D’une poigne nerveuse, le Bug l’empêcha de tomber et le traîna vers la Lancia. Il le fourra à l’intérieur, sauta près de lui, jeta à son frangin :

— Retourne là-bas ! Magne-toi ! On va coincer Vicky !

Après un rapide demi-cercle, Louis lança sa tire dans la rue Camusel. Cinq secondes plus tard, il stoppait devant la Bouffarde . Son cadet étouffa un cri de rage. La place qu’avait occupée la Ford était vide. Ils tendirent l’oreille. Au loin, on percevait comme un ronronnement de moteur qui allait décroissant.

— La vache ! gronda le Bug. Elle a filé ! Et pour la retrouver dans les rues…

— Ça ne fait rien ! le calma son frangin en sortant un étui à cigares. On la pincera toujours ! Ne serait-ce qu’à son bar… On a le temps de régler nos comptes avec elle !

— Pas moi ! s’entêta le Bug. J’dormirai pas avant de lui avoir mis la patte dessus ! Comment veux-tu qu’on dirige ce bled si on balaye pas cette ordure après ce qu’elle nous a fait ?

Son regard sauvage tomba sur James qui commençait à revenir à lui. Il poursuivit, plein de haine :

— En attendant, on va s’occuper de ce mironton. Pousse jusqu’aux Docks pendant qu’il fait encore nuit. Faut que j’apprenne à ce salaud de se mêler de ses affaires. Ça servira de leçon aux corniauds du patelin.

— O.K., accepta Louis en redémarrant. Mais l’abîme pas trop ! Souviens-toi que nous sommes en Belgique et que les poulets…

— Ça va ! s’impatienta le Bug. Change de disque. On le sait qu’on est plus aux États et qu’il faut prendre des gants ! Te répète pas.

La Lancia prit de la vitesse. L’air frais s’engouffra à l’intérieur achevant de ranimer James. Frileusement, Louis remonta la glace ainsi que le col de son manteau.

Dix minutes après, il stoppait quai des Péniches. L’endroit n’était pas folichon. Des grues dressaient leurs bras squelettiques dans la grisaille du ciel. Un amoncellement de briques, de parpaings, de charbon bouchait l’horizon. Dans le bassin Becq, rien ne bougeait. Aucun signe de vie. L’eau elle-même dormait, noire, huileuse.

— Descends ! ordonna le Bug à James, complètement revenu de son envapement.

Le voyou belge obéit d’une jambe peu sûre. La fièvre avait gagné son épaule qui le faisait souffrir. Le Bug le poussa jusqu’au pied d’une grue et, brutalement, l’y adossa. Pendant le parcours, il avait rangé son flingue dans l’étui qu’il portait sous son smoking et empoigné la matraque télescopique.

— Fini de rire, attaqua-t-il aussitôt. Ça c’est pour…

Et il frappa. À la même place qu’il avait frappé le Flahute un peu avant. Au défaut de l’épaule. Il avait ajusté la gauche, celle que la balle de Yoko avait labourée.

James encaissa en Julot. Il ne broncha pas malgré la douleur. Il se contenta de fixer le Bug d’un œil qui en disait long. Rageur, le tueur cogna encore. De bas en haut. Une fois sous le menton, une fois sur le crâne. Son geste n’en fit qu’un. La tête de James se releva, s’abaissa comme pour un salut. Les coups résonnèrent dans sa tempe qu’avait meurtrie la crosse du Colt. Mais il se ressaisit et, dans un sursaut ; détendit son droit en grondant.

— Salope ! Quand j’te retrouverai…

Véritable paquet de nerfs, le Bug sauta de côté, évitant le choc. Affaibli, James mit trop de temps à se remettre en garde. Visant le poignet qui se repliait lentement, le Bug y abattit la matraque. Un craquement sec. Inerte, le bras de James cascada le long de son corps.

— On est coriace, hein ? ricana le Bug, en sautillant de plaisir. Moi ça me plaît ! J’aime les gens coriaces. Y me font bander. Allons-y !

Et, de son engin, il poignarda le bas-ventre de James à plusieurs reprises, comme s’il cherchait à éventrer. Touché aux rognons, le voyou belge y porta vivement sa main gauche. La souffrance était atroce. De la sueur gicla de son front, roula sur ses joues. Une grimace déforma ses traits.

— Rengrâcie, dit-il dans un soupir. Tu vas me tuer…

— Sans blague ! ironisa le Bug à son affaire. Et qu’est-ce que tu veux que ça m’foute !

— Bug ! appela son aîné de la voiture où il fumait tranquillement. Vas-y mollo ! Une leçon seulement.

— Qu’est-ce que tu crois que j’fais ? pouffa le tueur, en regardant vers la Lancia. J’vais pas te l’abîmer !

Revenu à James, il intima d’une voix blanche :

— L’adresse de Vicky ! Vite !

— La connais pas… murmura James entre deux élancements. T’ai déjà dit…

Une lueur sadique passa dans l’œil du tueur. Avançant rapidement la griffe, il empoigna le chandail en haut sur la gauche et tira. De toute sa hargne. James laissa échapper un cri. Son pansement avait cédé. De la blessure rouverte le sang se mit à pisser. Il en sentit le chaud tracé le long de sa poitrine. Comme pour l’arrêter, il se courba encore plus, gémit.

— Laisse tomber… en peux plus…

— L’adresse ? s’excita le Bug, matraque brandie. L’adresse ou j’te repasse !

Réunissant ce qui lui restait de tripes, James, lentement, releva sa face livide. Sous la visière de la casquette, ses yeux éteints se ranimèrent, fouillèrent le tueur. Il souffla :

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