Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Chien Des Baskerville: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Chien Des Baskerville»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Peut-être la plus connue et la plus passionnante des aventures de SH

Le Chien Des Baskerville — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Chien Des Baskerville», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Nous pénétrons maintenant dans le royaume des devinettes, dit le docteur Mortimer.

– Dites plutôt: sur le terrain où nous pesons les hypothèses afin de retenir les plus vraisemblables. C’est l’emploi scientifique de l’imagination: toujours disposer d’une base matérielle à partir de quoi spéculer. Ceci posé, vous parlerez encore de devinette, mais je tiens pour à peu près certain que l’adresse a été écrite dans un hôtel.

– Pourquoi?

– Si vous l’examinez sérieusement, vous verrez que la plume et l’encre n’étaient guère familières à l’auteur. La plume a crachoté deux fois au cours d’un seul mot, et l’encre s’est épuisée trois fois pour une adresse aussi brève: il y avait donc peu d’encre dans l’encrier. Vous connaissez les porte-plumes et les encriers des hôtels: les plumes y sont souvent mauvaises et il n’y a jamais beaucoup d’encre dans les encriers. Oui, je me risque à dire que si nous pouvions inspecter les corbeilles à papier des hôtels des environs de Charing-Cross jusqu’à ce que nous trouvions le numéro mutilé du Times , nous pourrions désigner la personne qui vous a envoyé ce message singulier. Oh! oh! Que veut dire cela?»

Il était penché sur le papier ministre où les mots avaient été collés; il l’approcha à quelques centimètres de ses yeux.

«Hé bien?

– Rien, dit-il en le reposant. C’est une demi-feuille de papier blanc, sans même un filigrane. Je crois que nous avons extrait tout ce que nous pouvons de cette lettre bizarre. À présent, Sir Henry, vous est-il arrivé autre chose d’intéressant depuis votre arrivée à Londres?

– Ma foi non, monsieur Holmes. Je ne crois pas.

– Vous n’avez pas remarqué que vous étiez suivi ou surveillé?

– Je débarque en plein roman noir! soupira notre visiteur. Pourquoi, s’il vous plaît, quelqu’un m’aurait-il suivi ou surveillé?

– Nous allons y venir. Vous ne voyez rien d’autre à nous raconter avant que nous vous exposions l’affaire?

– Eh bien! cela dépend de ce que vous jugez digne d’être raconté.

– Je crois que tout ce qui sort de la routine de l’existence mérite d’être mentionné.

Sir Henry sourit.

– Je connais peu les habitudes anglaises, car j’ai vécu presque entièrement aux États-Unis et au canada. Mais j’espère que la perte d’un soulier ne fait pas partie de la routine d’une existence anglaise.

– Vous avez perdu l’un de vos souliers?

– Mon cher monsieur! protesta le docteur Mortimer, Mais vous l’avez tout simplement égaré. Vous le retrouverez à l’hôtel. À quoi bon ennuyer M. Holmes avec des bagatelles semblables?

– Ne m’a-t-il pas demandé de lui dire tout ce qui sortait de la routine?

– Certainement, répondit Holmes. Tout y compris les incidents les plus apparemment puérils. Vous dites que vous avez perdu l’un de vos souliers?

– Perdu, ou égaré. J’en avais mis une paire devant ma porte la nuit dernière; ce matin, je n’en ai retrouvé qu’un; je n’ai rien pu tirer du cireur. Le pis est que je venais d’acheter ces souliers dans le Strand, et que je ne les avais jamais chaussés.

– Si vous ne les aviez jamais chaussés, pourquoi vouliez-vous les faire cirer?

– C’était des souliers marron, qui n’avaient jamais été vernis. Voilà pourquoi je les avais mis à ma porte.

– Donc, en arrivant à Londres hier, vous êtes sorti tout de suite pour acheter une paire de chaussures?

– J’ai fait diverses emplettes. Le docteur Mortimer m’accompagnait. Comprenez que, si je dois devenir châtelain là-bas, il faut que je m’habille: or j’avais plutôt négligé ma garde-robe en Amérique. Entre autres choses, j’avais acheté ces souliers marron (ils m’ont coûté six dollars), et l’un m’a été volé avant que je les aie chaussés.

– Il me semble que c’est un objet bien peu digne d’un vol! dit Sherlock Holmes. Je partage l’avis du docteur Mortimer: vous retrouverez bientôt ce soulier manquant.

– Et maintenant, messieurs, déclara le baronet avec un air décidé, je pense avoir suffisamment bavardé sur le peu de choses que je connais. Il est temps que vous teniez votre promesse et que vous me mettiez au courant de ce que, vous, vous savez.

– Votre requête est, on ne peut plus raisonnable, répondit Holmes. Docteur Mortimer, je crois que vous ne pouvez rien faire de mieux que de répéter l’histoire telle que vous nous l’avez contée.»

Notre scientifique ami tira de sa poche ses papiers, et exposa l’affaire comme il l’avait fait vingt-quatre heures plus tôt. Sir Henry Baskerville l’écouta avec la plus vive attention, poussant de temps à autre une exclamation de surprise.

«Eh bien! voilà un héritage qui ne s’annonce pas tout simple! fit-il quand le long récit fut terminé. Bien sûr, j’avais entendu parler du chien depuis ma nursery. C’est une histoire de famille; mais je ne l’avais jamais prise au sérieux. En ce qui concerne la mort de mon oncle… tout cela bouillonne dans ma tête, et je ne vois pas encore clair. Vous ne semblez pas savoir encore si c’est une affaire pour la police ou pour le clergé.

– Exactement.

– Et maintenant, cette histoire de lettre à mon hôtel… Je suppose qu’elle s’insère dans l’ensemble.

– Elle paraît indiquer, dit le docteur Mortimer, que quelqu’un en sait plus que nous sur ce qui se passe dans la lande.

– Et aussi, ajouta Holmes, que quelqu’un n’est pas mal disposé envers vous, puisque vous voilà averti d’un danger.

– À moins qu’on ne cherche à m’évincer, qu’on ne souhaite me voir quitter les lieux.

– C’est également possible. Je vous suis fort obligé, docteur Mortimer, de m’avoir soumis un problème qui m’offre plusieurs hypothèses intéressantes. Mais le point pratique que nous avons à régler, Sir Henry, est celui-ci: est-il ou non souhaitable que vous alliez à Baskerville Hall?

– Pourquoi n’irais-je pas?

– Parce qu’un danger paraît exister.

– Entendez-vous danger provenant de ce monstre légendaire ou danger provenant d’êtres humains?

– C’est ce qu’il nous faut découvrir.

– N’importe: ma réponse sera la même. Il n’existe pas de démon de l’enfer, monsieur Holmes, ni d’homme sur terre qui puisse m’empêcher de vivre dans la demeure de ma propre famille. Vous pouvez considérer cela comme mon dernier mot…»

Ses sourcils noirs se froncèrent et son visage se colora. Visiblement, le feu du tempérament des Baskerville n’était pas éteint dans leur dernier représentant.

«… En attendant, poursuivit-il, j’ai à peine eu le temps de réfléchir à tout ce que vous m’avez dit. C’est beaucoup demander à un homme que d’apprendre et de décider coup sur coup. Je voudrais disposer d’une heure de tranquillité. Monsieur Holmes, il est maintenant onze heures trente et je vais rentrer directement à mon hôtel. Accepteriez-vous de venir, vous et votre ami le docteur Watson, déjeuner avec nous? Je pourrai mieux vous préciser mes réactions.

– Êtes-vous d’accord, Watson?

– Tout à fait.

– Alors comptez sur nous. Voulez-vous que je commande un fiacre?

– Je préférerais marcher à pied, car cette affaire m’a un peu étourdi.

– Je vous accompagnerai avec plaisir, dit le docteur Mortimer.

– Alors rendez-vous à deux heures. Au revoir!»

Nous entendîmes les pas de nos visiteurs descendre l’escalier, puis la porte d’en bas se refermer. En un instant Holmes se métamorphosa: le rêveur. fit place à l’homme d’action.

«Vite, Watson! Votre chapeau, et chaussez-vous! Il n’y a pas une minute à perdre!»

Il se précipita dans sa chambre pour troquer sa robe de chambre contre une redingote. Nous descendîmes quatre à quatre l’escalier. Dans la rue, le docteur Mortimer et Baskerville nous devançaient de deux cents mètres à peu près dans la direction d’Oxford Street.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Chien Des Baskerville»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Chien Des Baskerville» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Chien Des Baskerville»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Chien Des Baskerville» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x