Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville
Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Chien Des Baskerville
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Chien Des Baskerville: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Chien Des Baskerville»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Chien Des Baskerville — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Chien Des Baskerville», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Lorsque j’ouvris notre porte, ma première impression fut qu’un incendie s’était déclaré en mon absence: la pièce était pleine d’une fumée opaque qui brouillait la lueur de la lampe. Mais mon inquiétude se dissipa vite: il ne s’agissait que de fumée de tabac, qui me fit tousser. À travers ce brouillard gris j’aperçus confusément Holmes en robe de chambre, recroquevillé sur un fauteuil et serrant entre ses dents sa pipe en terre noire. Autour de lui étaient disposés plusieurs rouleaux de papier.
– Vous vous êtes enrhumé, Watson?
– Pas du tout. C’est cette atmosphère viciée…
– En effet, l’air est un peu épais.
– Épais! Il n’est pas supportable, oui!
– Ouvrez la fenêtre alors! Vous avez passé toute la journée à votre club, je vois…
– Mon cher Holmes!
– Est-ce vrai?
– Oui, mais comment…?
– Il se mit à rire devant mon étonnement.
– Sur toute votre personne, Watson, est répandue une délicieuse candeur; c’est un plaisir que d’exercer sur elle le peu de pouvoir que je possède. Un gentleman sort par une journée pluvieuse dans une cité boueuse. Il rentre le soir sans une tache, le chapeau toujours lustré et les souliers brillants. Il est donc resté toute la journée dans le même endroit. Or, il s’agit d’un homme qui n’a pas d’amis intimes. Où se serait-il rendu, sinon…? Voyons, c’est évident!
– Assez évident, soit!
– Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque jamais. Où pensez-vous que je sois allé?
– Vous n’avez pas bougé.
– Au contraire! Je suis allé dans le Devonshire.
– En esprit?
– Exactement. Mon corps est resté dans ce fauteuil et il a, je le regrette, consommé en mon absence le contenu de deux cafetières ainsi qu’une incroyable quantité de tabac. Après votre départ j’ai envoyé chercher chez Stanford’s une carte d’état-major de cette partie de la lande, et mon esprit s’y est promené toute la journée. Je me flatte de ne m’y être pas perdu.
– Une carte à grande échelle, je suppose?
– Très grande…
– Il en déroula une section et l’étala sur son genou.
– Voici la région qui nous intéresse particulièrement. Baskerville Hall est au milieu.
– Un bois l’entoure?
– En effet. J’imagine que l’allée des ifs, bien qu’elle ne soit pas indiquée sous ce nom, doit s’étendre le long de cette ligne, avec la lande, comme vous le voyez, sur sa droite. Cette petite localité est le hameau de Grimpen où notre ami le docteur Mortimer a établi son quartier général. Dans un rayon de huit kilomètres, il n’y a, regardez bien, que quelques rares maisons isolées. Voici Lafter Hall, qui nous a été mentionné tout à l’heure. Cette maison-là est peut-être la demeure du naturaliste… Stapleton, si je me souviens bien. Voici deux fermes dans la lande. High Tor et Foulmire. Puis à vingt kilomètres de là la grande prison des forçats. Entre ces îlots et tout autour s’étend la lande désolée, sinistre, inhabitée. Ceci, donc, est le décor où s’est déroulé un drame et où un deuxième sera peut-être évité grâce à nous.
– L’endroit doit être sauvage.
– Oui. Si le diable désirait se mêler aux affaires humaines…
– Tiens! Vous penchez maintenant pour une explication surnaturelle?
– Les agents du diable peuvent être de chair et de sang, non? Deux questions primordiales sont à débattre. La première: y -a-t-il vraiment eu crime? La deuxième: de quel crime s’agit-il et comment a-t-il été commis? Certes, si l’hypothèse du docteur Mortimer est exacte et si nous avons affaire à des forces débordant les lois ordinaires de la nature, notre enquête devient inutile. Mais il nous faut épuiser toutes les autres hypothèses avant de retomber sur celle-là. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, nous allons refermer la fenêtre. Je suis sans doute bizarre, mais je trouve qu’une atmosphère concentrée aide à la concentration de l’esprit. Remarquez que je ne vais pas jusqu’à m’enfermer dans une boîte pour penser; ce serait pourtant la conséquence logique de ma théorie… Avez-vous réfléchi à l’affaire?
– Oui. J’y ai réfléchi une bonne partie de la journée.
– Et qu’en dites-vous?
– Elle est surprenante.
– Certes elle n’est pas banale. Certains détails la classent hors série. Ainsi le changement de forme des empreintes. Quel est votre avis, Watson?
– Mortimer a déclaré que Sir Charles avait descendu sur la pointe des pieds cette partie de l’allée.
– Il n’a fait que répéter ce qu’un idiot quelconque a dit au cours de l’enquête. Pourquoi un homme marcherait-il sur la pointe des pieds en descendant cette allée?
– Quoi, alors?
– Il courait, Watson! Il courait désespérément, il courait pour sauver sa vie… Il a couru jusqu’à en faire éclater son cœur et à tomber raide mort.
– Il fuyait devant quoi?
– Voilà le problème. Divers indices nous donnent à penser que Sir Charles était fou de terreur avant même d’avoir commencé à courir.
– D’où tenez-vous cela?
– Je suis en train de supposer que la cause de sa terreur lui est apparue sur la lande. Dans ce cas, probable, seul un homme ayant perdu la tête aura couru en s’éloignant de sa maison, et non en cherchant à rentrer chez lui. Si le témoignage du bohémien peut être tenu pour valable, il a couru en appelant à l’aide justement dans la direction où il avait le moins de chances de trouver du secours. Ceci encore: qui attendait-il cette nuit-là, et pourquoi attendait-il ce visiteur dans l’allée des ifs plutôt que dans sa maison?
– Vous croyez qu’il attendait quelqu’un?
– Sir Charles était assez âgé et peu valide. Nous pouvons admettre qu’il aimait se promener le soir, mais le sol était détrempé et la nuit peu clémente. Est-il normal qu’il soit resté là debout cinq ou dix minutes, comme l’a déduit de la cendre du cigare le docteur Mortimer, lequel a montré là plus de sens pratique que je ne l’aurais espéré?
– Mais il sortait chaque soir.
– Je crois peu vraisemblable qu’il ait attendu chaque soir à la porte de la lande. Au contraire, il évitait la lande. Or, cette nuit-là il a attendu. Et c’était la nuit qui précédait son départ pour Londres. L’affaire prend forme, Watson. Elle devient cohérente. Puis-je vous demander de me tendre mon violon? Nous ne parlerons plus de cette tragédie avant que nous ayons eu l’avantage de recevoir demain matin le docteur Mortimer et Sir Henry Baskerville.
CHAPITRE IV SIR HENRY BASKERVILLE
Notre table, après le petit déjeuner, fut vite desservie; Holmes attendait en robe de chambre ses interlocuteurs. Nos clients furent exacts: l’horloge venait de sonner dix heures quand le docteur Mortimer fut introduit, suivi du jeune baronet. Celui-ci avait une trentaine d’années; il était petit, vif, très trapu; il avait les yeux brins, de noirs sourcils épais et un visage éveillé; combatif. Il était vêtu d’un costume de tweed de couleur rouille. Il était hâlé comme quelqu’un qui a passé au grand air le plus clair de son temps. Mais le regard tranquille et le maintien assuré révélaient le jeune homme de bonne race.
«Je vous présente sir Henry Baskerville, annonça le docteur Mortimer.
– C’est moi, fit notre nouveau visiteur. Et ce qui est étrange, Monsieur Sherlock Holmes, c’est que si mon ami ne m’avait pas proposé d’aller vous voir ce matin, je serais venu de mon propre chef. Je crois savoir que vous élucidez volontiers des petites énigmes, et je me suis trouvé ce matin en face d’un certain puzzle qui mérite plus de réflexion que je ne me sens capable de lui en accorder.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Chien Des Baskerville»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Chien Des Baskerville» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Chien Des Baskerville» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.