Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville
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- Название:Le Chien Des Baskerville
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– Je ne pouvais pas vous mêler à l’affaire, monsieur Holmes, sans faire connaître au monde tous ces faits, et je vous ai donné les raisons de mon silence. En outre…
– Pourquoi hésitez-vous?
– Dans un certain domaine le détective le plus astucieux et le plus expérimenté se trouve désarmé.
– Vous voulez dire qu’il s’agit d’une chose surnaturelle?
– Je n’ai pas dit positivement cela.
– Non, mais vous le pensez!
– Depuis le drame, monsieur Holmes, on m’a rapporté plusieurs faits qu’il est difficile de concilier avec l’ordre établi de la nature.
– Par exemple?
– Je sais qu’avant ce terrible événement plusieurs personnes ont vu sur la lande une bête dont le signalement correspond au démon de Baskerville, et qui ne ressemble à aucun animal catalogué par la science. Toutes assurent qu’il s’agit d’une bête énorme, quasi phosphorescente, fantomatique, horrible. J’ai soumis ces témoins à une sorte d’interrogatoire contradictoire: l’un est un paysan têtu, l’autre un maréchal-ferrant, un troisième un fermier; tous les trois ont été formels: ils m’ont raconté la même histoire d’apparition et le signalement de cet animal correspond point pour point à celui du chien diabolique. La terreur règne dans le district, et il ne se trouverait pas beaucoup d’audacieux pour traverser la lande à la nuit.
– Et vous, homme de science expérimenté, vous croyez qu’il s’agit d’un phénomène surnaturel?
– Je ne sais pas quoi croire.»
Holmes haussa les épaules.
«Jusqu’ici j’ai limité mes enquêtes à ce monde, dit-il. D’une manière modeste j’ai combattu le mal; mais m’attaquer au diable en personne pourrait être une tâche trop ambitieuse. Vous admettez toutefois que l’empreinte est une chose matérielle?
– Le chien, à l’origine, a été assez matériel lui aussi pour arracher la gorge d’un homme, et cependant c’était une bête sortie de l’enfer.
– Je vois que vous vous rangez parmi les partisans d’une intervention surnaturelle. Dites-moi, docteur Mortimer: si vous partagez ce point de vue, pourquoi êtes-vous venu me consulter? Simultanément vous me dites qu’il est inutile d’enquêter sur la mort de Sir Charles, et que vous désirez que je m’en occupe.
– Je ne vous ai pas dit que je désirais que vous vous en occupassiez.
– Alors comment puis-je vous aider?
– En me donnant votre avis sur ce que je dois faire avec Sir Henry Baskerville, qui arrive à la gare de Waterloo…
Le docteur Mortimer regarda sa montre.
– …Dans une heure et quart exactement.
– Il est l’héritier?
– Oui. Après la mort de Sir Charles nous nous sommes enquis de ce jeune gentleman et nous avons découvert qu’il avait fait de l’agriculture au Canada. D’après les renseignements qui nous sont parvenus, c’est un garçon très bien à tous égards. Maintenant je ne parle plus comme médecin, mais comme exécuteur du testament de Sir Charles.
– Il n’y a pas d’autres prétendants?
– Non. Le seul autre parent dont nous avons pu retrouver trace était Rodger Baskerville, le plus jeune des trois frères dont le pauvre Sir Charles était l’aîné. Le second frère, qui mourut jeune, est le père de cet Henry. Le troisième, Rodger, était le mouton noir de la famille. Il descendait de la vieille lignée des Baskerville dominateurs. Il était le portrait, m’a-t-on dit, de Hugo à la triste mémoire. Il lui fut impossible de demeurer en Angleterre: il est était trop fâcheusement connu. Il s’est enfui vers l’Amérique Centrale où il est mort de la fièvre jaune en 1876. Henry est le dernier des Baskerville. Dans une heure cinq minutes je l’accueillerai à la gare de Waterloo. J’ai reçu un câble m’informant qu’il arrivait ce matin à Southampton. Monsieur Holmes, quel conseil me donnez-vous?
– Pourquoi n’irait-il pas dans le domaine de ses ancêtres?
– Qu’il y allât serait naturel, n’est-ce pas? Et pourtant, veuillez considérer que tous les Baskerville qui l’ont habité ont été victimes d’un mauvais destin. Je suis sûr que si Sir Charles avait pu me parler avant son décès, il m’aurait mis en garde pour que le dernier représentant d’une vieille famille et l’héritier d’une grande fortune ne vienne pas vivre dans cet endroit mortel… Et pourtant il est indéniable que la prospérité de toute cette misérable région dépend de sa présence! Tout le bon travail qui a été ébauché par Sir Charles aura été accompli en pure perte si le manoir reste inhabité. Je crains de me laisser abuser par mes intérêts personnels: voilà pourquoi je vous soumets l’affaire et vous demande conseil.»
Holmes réfléchit un moment.
«Mise en clair, l’affaire se résume à ceci, dit-il.
À votre avis un agent du diable rend Dartmoor invivable pour un Baskerville. C’est bien cela?
– J’irai du moins jusqu’à dire qu’il y a de fortes présomptions pour qu’il en soit ainsi.
– Très juste. Mais si votre théorie du surnaturel est exacte, le jeune héritier pourrait succomber aussi à Londres que dans le Devonshire. Je ne conçois guère un démon doté d’une puissance simplement locale comme le sacristain d’une paroisse.
– Vous traitez le problème, monsieur Holmes, avec plus de légèreté que vous n’en mettriez si vous étiez en contact personnel avec ces sortes de choses. Selon vous, donc, le jeune Baskerville sera aussi en sécurité dans le Devonshire que dans Londres. Il arrive dans cinquante minutes. Que me conseillez-vous?
– Je conseille, monsieur, que vous preniez un fiacre, que vous emmeniez votre épagneul qui est en train de gratter à ma porte, et que vous vous rendiez à la gare de Waterloo pour y rencontrer Sir Henry Baskerville.
– Et puis?
– Et puis que vous ne lui disiez rien du tout avant que j’aie pris une décision touchant l’affaire.
– Combien de temps vous faudra-t-il pour vous décider?
– Vingt-quatre heures. Je vous serais fort obligé, docteur Mortimer, si demain à dix heures vous aviez la bonté de revenir ici. Et pour mes plans d’avenir ma tâche serait grandement simplifiée si vous étiez accompagné de Sir Henry Baskerville.
– C’est entendu, monsieur Holmes.»
Il griffonna l’heure du rendez-vous sur sa manchette avant de se diriger vers la porte avec l’allure distraite, dégingandée qui lui était habituelle. Holmes l’arrêta au bord de l’escalier.
«Une dernière question, docteur Mortimer. Vous dites qu’avant la mort de Sir Charles Baskerville, plusieurs personnes ont vu cette apparition sur la lande?
– Trois personnes l’ont vue.
– Et depuis la mort de Sir Charles…?
– À ma connaissance, non.
– Merci. Au revoir.»
Holmes revint s’asseoir; sa physionomie placide reflétait la satisfaction intérieure qu’il éprouvait toujours quand un problème digne d’intérêt s’offrait à ses méditations.
«Vous sortez, Watson?
– À moins que je puisse vous aider.
– Non, mon cher ami. C’est à l’heure de l’action que j’ai besoin de votre concours. Mais cette affaire-ci est sensationnelle, réellement unique par certains traits! Quand vous passerez devant Bradley’s soyez assez bon pour me faire porter une livre de son plus fort tabac coupé fin. Merci. Si cela ne vous dérange pas trop, j’aimerais mieux que vous ne rentriez pas avant ce soir. Je serai très heureux d’échanger alors avec vous des impressions sur la passionnante énigme qui nous a été soumise ce matin.»
Je savais que la solitude et la retraite étaient indispensables à mon ami pendant les heures d’intense concentration mentale où il pesait chaque parcelle de témoignage et de déposition, édifiait des théories contradictoires, les opposait les unes aux autres, isolait l’essentiel de l’accessoire. Je résolus donc de passer la journée à mon club et ce n’est qu’à neuf heures du soir que je me retrouvai assis dans le salon de Baker Street.
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