Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Mon nom?…

– Oui! Jean Nib!… Le comte de Pierfort vous connaît!…

– Ça, par exemple, c’est raide, fit Jean Nib. Qu’est-ce que c’est que ce pante-là?…

– Vous allez voir. Je vous demandais tout à l’heure si vous connaissiez un d’Anguerrand, et vous m’avez répondu oui. Maintenant, je vous demande ce baron d’Anguerrand a-t-il des enfants?

– Oui, dit Jean Nib qui s’assombrit. Il a une fille qui s’appelle Valentine, ou Lise… je crois.

– Oh! murmura Gildas, c’est bien ce nom!

– Et un fils, ajouta Jean Nib avec un accent de haine, un fils qui s’appelle Gérard, autrement dit Charlot…

– Charlot!…

– Oui, c’est le nom que porte dans la pègre M. le baron Gérard d’Anguerrand…

– Et ce Charlot… ce Gérard… vous connaît-il?

– J’te crois! dit Jean Nib narquois. Il porte mes marques!…

– Eh bien! maintenant, je sais qui est le comte de Pierfort! Maintenant, je comprends comment le comte de Pierfort a pu se mettre à parler argot!… Car, au moment où il s’approchait de votre lit et vous a touché à l’épaule, je l’ai entendu… et j’en suis demeuré stupéfait, je l’ai entendu dire: «Eh l’camaro, y aurait pas moyen de causer un brin, toi z’et mézigo?…» Et c’est alors qu’il a reculé en reconnaissant Jean Nib… Le comte de Pierfort, c’est Charlot! c’est Gérard d’Anguerrand!…

– Ah! ah! fit Jean Nib d’un ton singulier. Ça, par exemple, ça devient particulier!…

Il eut un rire silencieux qui fit frissonner Pierre Gildas.

– Écoutez, reprit celui-ci en baissant encore la voix. C’est le plus terrible qui me reste à dire. J’ai vu que Charlot, ou Gérard d’Anguerrand… car c’est bien le même, n’est-ce pas?… j’ai vu que cet homme vous hait… je vois que vous le haïssez, et c’est affreux…

– Pourquoi ça? dit froidement Jean Nib.

– Parce que Gérard d’Anguerrand a voulu vous tuer, entendez-vous!… Parce que je l’ai vu marcher à votre lit, le couteau ouvert, entendez-vous!…

– Ça ne m’étonne pas, dit Jean Nib du même ton froid. Ce qui m’épate, c’est qu’il ne m’ait pas suriné pendant qu’il me tenait… Ça, c’est à n’y rien comprendre…

– Oh! murmura Pierre Gildas avec une sourde terreur, vous allez comprendre!… Vous allez comprendre ce que j’ai compris, moi! ce qu’a compris Gérard d’Anguerrand!…

Pierre Gildas saisit une main de Jean Nib, se pencha davantage, et dit:

– Gérard d’Anguerrand a marché sur vous, le couteau à la main. Vous dormiez… Il n’avait qu’à vous frapper… Et Gérard d’Anguerrand ne vous a pas frappé!… Au moment où j’allais ouvrir la porte et m’élancer sur lui pour le désarmer, à ce moment-là, il s’est arrêté court… Vous déliriez…, vous parliez…, et savez-vous ce que vous avez dit?… Vous avez dit ceci: «Oses-tu bien frapper un d’Anguerrand?…»

Pierre Gildas regarda avidement Jean Nib. Mais la physionomie de celui-ci n’exprimait qu’un étonnement mêlé d’incrédulité narquoise…

– Vous l’avez dit, je vous le jure! répéta Gildas avec ardeur.

– Moi? j’ai dit à Gérard d’Anguerrand Oses-tu bien frapper un d’Anguerrand?…» Ça c’est drôle… Je me figurais donc dans mon délire que j’étais un d’Anguerrand?… c’est à se tordre…

– Oui! vous vous figuriez cela!…

Encore une fois, Jean Nib passa ses deux mains sur son front. Puis violemment, il haussa les épaules…

– Vous avez dit cela! reprit Gildas d’une voix sourde, vous vous figuriez cela! Mais vous avez dit bien autre chose!…

– Qu’est-ce que j’ai dit, voyons?… Des loufoqueries?… Parbleu! puisque j’avais le délire!…

– Vous avez dit des choses qui ont arrêté le bras de Gérard prêt à vous frapper!… Vous avez parlé de votre mère! Vous avez parlé à votre père que vous appeliez le baron! Vous avez parlé à un nommé Barrot qui vous emportait à travers une forêt, avec votre petite sœur Valentine!…

Jean Nib haletait. Il était devenu affreusement pâle.

– Et savez-vous ce que Gérard d’Anguerrand a dit quand il vous a entendu?… Il a eu comme un soupir atroce; il a reculé jusqu’à la porte… et là, je l’ai entendu, oui, je vous jure que je l’ai entendu murmurer d’une voix affolée: «Jean Nib!… Mon frère!… Edmond d’Anguerrand!…»

Jean Nib se dressa tout droit, et, d’une voix rauque, presque sauvage, empreinte d’un ineffable étonnement, jeta ce nom qui retentit sourdement:

– Edmond!…

Puis un tremblement convulsif le saisit; ses yeux se gonflèrent comme sous un afflux de larmes; une sorte de gémissement vint expirer sur ses lèvres, et brusquement il s’affaissa, sans connaissance.

LIX COMTESSE DE PIERFORT

La Veuve, en quittant la villa Pontaives, après l’attaque nocturne, était rentrée dans Paris et avait gagné l’un des deux ou trois logis où elle se retirait lorsque les circonstances devenaient critiques. Ce logis était situé chez le receleur Tricot, dans le bâtiment principal en façade sur la route. Il se composait de deux pièces précédées d’une sorte d’antichambre. La porte de l’antichambre était solide, et La Veuve y avait fait adapter, à l’intérieur, des verrous épais, en sorte que Tricot lui-même ne pouvait entrer chez sa locataire et que, pour défoncer une pareille porte, il eût fallu à des agents une bonne demi-heure de travail. Dans l’antichambre étroite et vide de tout meuble s’ouvraient deux portes l’une à droite, l’autre à gauche. Celle de gauche ouvrait sur une chambre dont, la fenêtre prenait jour sur la route; celle de droite ouvrait sur une deuxième chambre dont la fenêtre donnait sur la cour intérieure. La chambre de gauche, c’est-à-dire celle qui donnait sur la route, était sommairement meublée d’un lit, d’une table et de deux chaises; quant à celle de droite, elle n’avait aucun meuble; mais, derrière le tablier de la cheminée, si un curieux se fut avisé de lever ce tablier, il eût trouvé une échelle de corde à nœuds munie d’un crampon de fer à l’une de ses extrémités. Ce crampon pouvait s’adapter à volonté à l’appui de l’une ou l’autre fenêtre. En sorte qu’en cas de danger venant de la route, La Veuve pouvait se laisser glisser dans la cour intérieure, ou faire l’opération contraire si le danger venait de la cour. Telles étaient les précautions prises par La Veuve. Car, dans l’existence en partie double ou triple qu’elle menait, l’inquiétude, les soupçons, la crainte l’assiégeaient dès que son esprit n’était plus occupé par la haine, et au bout de cette existence infernale, lorsqu’elle avait une minute de tranquillité, elle entrevoyait la guillotine…

Le jour commençait à se lever, lorsque La Veuve arriva à la maison Tricot.

Elle se jeta tout habillée sur son lit et ferma les yeux, mais non pour dormir. Affreusement lasse d’esprit et de corps, la haine inassouvie, la déception qu’elle venait d’éprouver à Neuilly la tenaient éveillée. En somme, l’expédition n’avait servi à rien, sinon à peupler ses nuits de quelques nouveaux fantômes. Il y avait eu bataille. Il y avait eu des morts. Mais Lise et Gérard lui échappaient. Lise surtout!… À cette pensée, La Veuve comprimait de sa main crispée les battements de ce cœur qui ne vivait plus que par la haine…

Parfois, cependant, elle songeait qu’elle aussi avait eu une fille…

Elle songeait que si cette fille n’était pas morte, que si, par un miracle, elle avait pu revoir sa petite Suzanne perdue jadis sur la route des Ponts-de-Cé, oui, elle sentait que d’autres sentiments se seraient glissés dans son cœur maudit, que peut-être ces haines dont elle souffrait tant se seraient apaisées, que l’amour maternel, d’autant plus puissant qu’il était pour ainsi dire accumulé en elle, l’eût transformée… peut-être! Mais alors, cette haine même redoublait d’intensité contre la fille des d’Anguerrand, contre Valentine… contre Lise!

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