Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Allons! tout va bien… De la fièvre, sans doute… mais ça ira… la nuit sera bonne.

Pierre Gildas jetait sur l’homme sauvé par lui un regard où il y avait de la pitié et de la reconnaissance.

Puis, lentement, doucement, il se retirait, laissant allumée sur la cheminée, une petite lampe qui jetait une lueur pâle.

Jean Nib était seul…

Seul, avec les visions qui assiégeaient son lit…

Il dormait lourdement, et parfois, brusquement, se mettait à parler.

* * * * *

Il y avait environ une heure que Pierre Gildas était redescendu chez lui.

La porte de la chambre où gisait le blessé s’ouvrit alors sans bruit.

Gérard d’Anguerrand entra…

Gérard, avait assisté à toute la manœuvre de Biribi et ses complices. En sortant de la villa de Perles, il avait attendu dehors Pierre Gildas. Il l’avait suivi. Il l’avait vu se jeter à l’eau. Il avait assisté, sinon aux péripéties du sauvetage que la nuit lui voilait, du moins aux allées et venues de son intendant, en enfin, était rentré à l’hôtel, où il avait guetté son arrivée.

Maintenant, qui était cet homme, ce noyé, ce blessé que Pierre Gildas avait installé chez lui? Gérard voulait le savoir. Il voulait interroger l’homme, le terroriser par quelque menace de dénonciation et apprendre ainsi ce que signifiait la bagarre de la villa Pontaives, quelles gens y étaient venus, dans quelle intention, et qui les avait envoyés.

Lorsque Gérard entra dans la chambre où reposait Jean Nib, il était donc parfaitement calme.

Seulement, à tout hasard, il avait mis dans la poche de son veston un couteau qui, d’ailleurs, le quittait rarement et dans lequel il mettait toute sa confiance.

Gérard d’Anguerrand continuait à porter le couteau de Charlot. Il referma doucement la porte et se dirigea vers le lit du blessé, dont le visage, à ce moment, était tourné vers le mur.

Un instant, il se pencha, écoutant le râle qui sifflait sur les lèvres du blessé.

Puis, doucement, il le toucha à l’épaule en disant:

– Eh, l’camaro, y aurait pas moyen de causer un brin, toi z’et mézigo?…

Le blessé se retourna en murmurant quelques paroles confuses.

Gérard se redressa vivement, recula en deux ou trois pas rapides et silencieux, et s’adossa à une encoignure de la chambre où le blessé ne pouvait le voir…

– Jean Nib! gronda-t-il.

Son visage s’était bouleversé et avait pris cette teinte terreuse qu’il avait dans ses moments d’émotion terrible… Ses yeux avaient ce regard sanglant de l’homme qui, selon l’admirable expression du langage populaire, voit rouge. Un sourire de cruauté découvrait ses dents blanches et aiguës.

En un instant, Gérard d’Anguerrand disparut pour faire place à Charlot. Tous les instincts de violence et de meurtre se déchaînèrent en lui. Il ne chercha pas à se demander quelle accointance il pouvait y avoir entre Jean Nib et Pierre Gildas. Tout de suite, il supposa que le hasard seul mettait Jean Nib en son pouvoir. Il perdit de vue qu’il voulait savoir ce que la bande était venue faire à la villa Pontaives. Il n’éprouva qu’une monstrueuse joie mêlée d’un peu d’étonnement.

En s’accotant à son encoignure, d’un geste prompt et sûr, il prit son couteau et l’ouvrit. Et il songea:

«Je vais le tuer…»

Un point de détail l’arrêta seul pendant deux ou trois minutes.

Il se demanda comment il se débarrasserait du corps…

Mais cet arrêt ne fut pas long. Gérard sourit il venait de songer à Pierre Gildas…

Jean Nib serait mort de ses blessures, voilà tout.

Ceci résolu, Gérard n’avait plus qu’à frapper. Il n’éprouva ni angoisse ni hésitation. Il était seulement très pâle de l’étonnement et de la joie profonde qu’il venait d’éprouver.

Gérard d’Anguerrand fit rapidement ses préparatifs: il retroussa sa manche, et assura le couteau dans sa main.

Le blessé ne s’était pas réveillé au moment où Gérard l’avait touché à l’épaule. Il s’était retourné dans un mouvement machinal. Mais ce mouvement lui avait arraché une plainte étouffée. Puis, aussitôt, Jean Nib avait continué à parler aux visions que créait le délire, s’arrêtant parfois au milieu d’un mot commencé, puis, à d’autres moments, débitant avec rapidité toute une longue phrase.

Gérard d’Anguerrand, la manche retroussée pour éviter les taches de sang, le couteau solide dans sa main, l’œil froid et la physionomie figée, s’avança. Il avait environ quatre pas à faire pour atteindre le lit. Au deuxième pas, il s’arrêta court, et son bras, qui déjà se levait, retomba; il tendit le cou vers le blessé et demeura pétrifié dans une attitude de stupeur insensée, de terreur superstitieuse…

Jean Nib, dans son délire, très distinctement avait prononcé ceci:

– Oses-tu bien frapper un d’Anguerrand?…

Un d’Anguerrand!…

Qu’est-ce que cela signifiait?

À qui Jean Nib s’adressait-il?

Pas à moi! haleta Gérard. Non! ce n’est pas à moi qu’il parle! Il ne m’a pas vu! il ne me voit pas! Et pourtant il dit: «Oses-tu bien frapper?…» Il voit donc que je veux le frapper, bien qu’il ne me voie pas?… Et il dit: «Frapper un d’Anguerrand!…» Qui ça, d’Anguerrand?… Il y a ici un d’Anguerrand, un seul, c’est moi!…

D’informes pensées l’assaillaient. Les hypothèses tourbillonnaient en tumulte dans son cerveau. Et déjà, quoi qu’il fît, malgré tous ses efforts pour la repousser, Gérard s’arrêtait à une seule de ces hypothèses… Et c’était cela qui le frappait de stupeur! C’était cela, c’était cette hypothèse folle, impossible, qui faisait ruisseler sur son front une sueur glacée et faisait dresser ses cheveux sur sa tête!

Jean Nib parlait comme si lui, Jean Nib, eût été un d’Anguerrand!…

À ce moment, d’une voix très distincte encore, le blessé, en paroles rapides, prononça ceci:

– Barrot, je me plaindrai à mon père! Barrot, le baron te fera bâtonner! Barrot! misérable Barrot, tu me frappes! Tu meurtris ma pauvre petite sœur!… Attends, Valentine, je vais couper une branche à la forêt, j’en ferai un bâton pour te défendre, et puis je pendrai le misérable, et puis il faudra courir plus vite à cause de la neige, et maman qui nous attend… as-tu remarqué, Valentine? bien sûr, moi j’ai vu…

Ici, Jean Nib se mit à rire. Puis, très vite, il continua:

– Tu n’as donc pas vu l’arbre de Noël que maman va faire planter? Il y en a, tu sais! J’ai vu Barrot apporter plein de petites boîtes. Qu’est-ce qu’il peut y avoir dedans, dis?… Bon Barrot, laisse-nous voir… voir les jouets qu’on mettra à l’arbre de Noël; parce que… Bon sang de sort, si les aminches s’aboulent pas, j’suis fricassé, moi… Et Rose-de-Corail, quoi qu’elle va devenir, si Barrot, avec cette sale gueule de Biribi… Oui, mais d’un bon coup de surin, tiens! Ah! ça t’apprendra!… Nous voici, maman, ne nous grondez pas, nous avons été promener dans la forêt avec Barrot, et Valentine a les pieds tout mouillés par la neige… Oh!… oh!… nom de Dieu!… pourvu qu’ils ne l’aient pas foutue à l’eau!…

Jean Nib se tut brusquement. Il râlait… Il se débattait…

Et l’autre?… L’autre, debout, au milieu de la chambre son couteau à la main… l’autre, courbé, écrasé, ramené sur lui-même, il râlait, lui aussi; il se débattait, lui aussi, contre d’effroyables visions, et sa pensée affolée bégayait:

– Edmond d’Anguerrand!… Mon frère!…

– Barrot! Barrot! où me conduis-tu? Au secours, maman!… Maman où êtes-vous?… Oh! qu’il fait froid! qu’il fait noir!… Mon père, pourquoi êtes-vous venu au château?…

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