Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Il se laissa aller au courant de l’eau. Une vingtaine de secondes s’écoulèrent ainsi. Et Jean Nib, entraîné par le courant, se trouvait déjà bien loin de la barque d’où il avait été précipité. Dans le même instant, il comprit qu’il était épuisé, que non seulement il ne pouvait pas regagner le bord, mais encore qu’il lui serait impossible de se maintenir à la surface.

C’était la fin. Il jeta autour de lui des yeux hagards, et crut voir quelque chose qui venait à lui, et qui lui fit l’effet d’un monstre bizarre. Il entendit que ce monstre avait une voix humaine et disait: «Courage!…» puis, ce fut tout; il s’abandonna en murmurant le nom de Rose-de-Corail, en se tordant en un dernier spasme, comme s’il, eût cherché un baiser suprême.

* * * * *

Lorsque Jean Nib ouvrit les yeux, il se vit sur les dalles d’un quai. Un homme, à genoux près de lui, le frictionnait. Il se sentait une extraordinaire faiblesse, mais cette faiblesse ne ressemblait pas à celle qu’il avait éprouvée à la suite de la bataille. Soit que les frictions de l’inconnu l’eussent ranimé, soit même que la chute dans l’eau eût suffi à amener une réaction contre cette sorte de coma où il s’était enlisé, Jean Nib voyait et entendait distinctement; il pouvait remuer…

– Attendez, dit l’homme. Il y a là, sur le quai, un caboulot de marinier qui ouvre. Je vais vous y porter…

– Non! murmura faiblement Jean Nib.

– Non? songea Pierre Gildas. Parbleu! ajouta-t-il en frissonnant, puisqu’il est poursuivi pour le meurtre du marquis, il ne veut pas être vu.

Pierre Gildas s’élança vers le cabaret qu’il venait de signaler et dont, en effet, un garçon tirait les volets.

– Une chopine d’eau-de-vie dans une bouteille! fit-il en jetant une pièce d’argent sur le comptoir.

Quelques instants après Pierre Gildas revint au bord de l’eau, s’agenouilla près de Jean Nib et lui plaça entre les lèvres le goulot de la bouteille. Et Jean Nib se mit à boire avidement.

Une joie étrange gonflait la poitrine de Pierre Gildas…

Jean Nib, galvanisé par l’espèce de vitriol qu’il venait d’absorber, sentait les forces lui revenir.

– Voyons, fit Pierre Gildas, essayez de vous lever, tenez-vous bien, cramponnez-vous à moi…

– Qui êtes-vous? demanda Jean Nib.

– Je m’appelle Robert Florent, voilà. Je passais par là pour faire une commission de mon maître, le comte de Pierfort. J’ai vu qu’on vous jetait à l’eau. Voilà tout.

– Que sont-ils devenus?

– Ceux qui ont voulu vous noyer? Ma foi, ils ont filé… N’ayez pas peur… Mais, dites-moi, comment vous sentez-vous?…

– Mieux… Je crois que je puis marcher.

– Ils vous ont bien arrangé, dites donc, reprit Pierre Gildas avec cet accent de la joie puissante qui débordait en lui.

– Ce n’est rien… ça ne sera rien… faites pas attention… dit Jean Nib d’une voix sombre.

– Ne craignez rien de moi… rien, entendez-vous? ni indiscrétion, ni curiosité, ni rien…

Jean Nib regarda l’homme avec étonnement, se demandant s’il était de la pègre.

– Tout ce que je vous demande, reprit Pierre Gildas, c’est pour vous. Si vous ne voulez pas répondre, ne répondez pas; s’il y a quelque chose qui vous gêne, ce n’est pas moi qui augmenterai la gêne… Bon. Maintenant, dites-moi, où faut-il vous conduire? C’est qu’il va falloir vous soigner, vous savez… Vous en avez pour quelques jours… Si je vous conduisais dans un hôpital?…

– Non! fit Jean Nib.

– Où, alors?…

Jean Nib demeura muet. Où?… Où aller!… dans une heure peut-être, dans deux heures au plus, cette surexcitation qui le soutenait aurait disparu. Et alors!… Où? Chez eux?… Il était l’homme de la rue et de la nuit. Le jour allait venir. Et il lui faudrait se trouver quelque part, hôpital ou maison hospitalière… infirmerie du Dépôt, peut-être!…

– Où? reprit Pierre Gildas. Vous ne savez pas, n’est-ce pas? Vous ne savez pas où aller!… N’ayez pas peur, encore une fois. Si vous êtes poursuivi, traqué, ce n’est pas moi qui vous pousserai où vous ne voulez pas aller… Vous n’avez pas d’ami qui vous recueillerait?… Non?… Je comprends ça, allez! personne au monde, en ce moment, ne vous comprendrait comme je vous comprends…

Il parlait d’une voix de douceur et de joie.

Plus il était difficile de sauver Jean Nib, et plus il sentait sa joie monter.

– Alors, bien vrai, vous êtes sur le pavé, quoi? Et pourtant, il faut que vous soyez quelque part… En bien, écoutez, voulez-vous venir chez moi?

– Chez vous? Où est-ce?…

– Avenue de Villiers. Dans l’hôtel du comte de Pierfort.

Pierre Gildas, en faisant cette proposition, éprouvait une sorte de fierté bienfaisante et se sentait comme transformé. Il se comparait à Ségalens qui, en des circonstances identiques, l’avait conduit chez lui et l’avait sauvé du désespoir après l’avoir sauvé de la mort.

– Le comte de Pierfort? dit Jean Nib. Qu’est-ce que le comte de Pierfort?

– Mon maître. Je suis son intendant, ou, si vous voulez, son homme de confiance. Mais quel que soit cet homme, vous n’avez pas à concevoir d’inquiétude, car vous entrerez dans l’hôtel à son insu, vous y resterez secrètement, et nul ne saura que vous y êtes, je vous le jure…

Jean Nib demeurait sombre. Cet intérêt qu’on lui témoignait l’inquiétait. La caresse même d’un inconnu effraie le fauve habitué à ne voir autour de lui que des ennemis: cette caresse peut être un piège…

Mais Jean Nib se sentait affreusement faible, seul et triste.

Près de Rose-de-Corail, il pouvait braver la solitude que bien peu d’hommes peuvent supporter, vivre hors la loi, hors la société, hors tous les sentiments imposés par la convention sociale. Sans Rose-de-Corail, cette âpre jouissance de la solitude devenait un effroi.

Il se traînait à peine. Pour prononcer les quelques mots qu’il venait d’échanger avec son sauveur, il lui avait fallu une extraordinaire énergie. S’il refusait la proposition, qui lui était faite, il allait tomber au coin de quelque trottoir; on le porterait dans un hôpital, et alors, c’est aux questions de la police qu’il aurait à répondre…

Il se laissa entraîner par Pierre Gildas, ayant à peine conscience de ce qui lui arrivait. Lorsqu’il fut assis sur les coussins du taxi attardé où on l’avait hissé, il eut une nouvelle défaillance. Mais les cahots du taxi sur les pavés le ranimèrent en ravivant la souffrance de ses blessures.

Le jour commençait à peine à poindre lorsque le taxi s’arrêta avenue de Villiers, à cinquante pas de l’hôtel.

– Courage, dit Pierre, nous voici arrivés…

Dans un dernier effort d’énergie, Jean Nib marcha jusqu’à la porte de l’hôtel, que Pierre Gildas ouvrit avec la double clef qu’il portait sur lui. Tout dormait encore dans l’hôtel. Comme dans un rêve, Jean Nib monta les escaliers, entra dans une chambre, sentit qu’on le déshabillait, qu’on le couchait, qu’on lavait ses blessures à l’eau fraîche, qu’on les bandait de compresses… Il eut cette imagination précise que Rose-de-Corail le soignait, sans qu’il sût de quoi il souffrait, une impression de fraîcheur le soulagea, il sourit, et tomba dans un lourd sommeil.

Presque aussitôt, il se mit à délirer.

* * * * *

Il était onze heures du soir. Les lumières étaient éteintes dans l’hôtel de l’avenue de Villiers. Les domestiques dormaient. Celle qu’ils appelaient madame la comtesse dormait aussi sans doute, car on ne voyait pas de lumière dans la chambre de Lise. Dans son cabinet, en pleine obscurité, Gérard, assis dans un fauteuil, immobile et silencieux, attendait… Là-haut, Jean Nib, dans le lit où Gildas l’avait couché, sommeillait fiévreusement. Sur le lit, l’assassin du marquis de Perles se penchait, et murmurait:

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