Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Le v’là payé, le coup d’surin de la Pointe-aux -Lilas!…

– Ça fait six? comptait le rire dément de La Veuve… Où est-elle? reprit tout à coup la voix devenue morne, lasse, rauque. Envolée! Partie!… Qui l’a prévenue?… Qui a prévenu Charlot?… Idiote! Stupide!… J’aurais dû savoir que Charlot serait prévenu et que Charlot m’enlèverait Lise!… Qui a prévenu!…

Son regard où brûlait une flamme de meurtre, où passaient des visions funèbres où la guillotine entrevue par son imagination dressait ses bras rouges, son regard faisait le tour des choses et des êtres qui étaient là… Ce regard s’arrêta sur Zizi.

– C’est lui! dit-elle. C’est lui qui a prévenu?… Ça va bien, ça en fait un de plus!…

Puis, tout à coup, s’avançant à petits pas sur Marie Charmant qu’elle venait d’apercevoir:

– Tiens, tiens! qu’est-ce que tu fous là, toi!… Ah ça tu n’as pas tourné de l’œil?… Qu’est-ce que m’a raconté l’idiot de Finot?… Ah ça!… mais c’est bien toi!… Et la Morgue?… La Morgue t’a donc lâchée?…

Elle était livide. Ses yeux, plissés par mille rides, dardaient seulement un double filet mince de flamme dévorante. Sa bouche se tordait dans un étrange pincement. Marie la voyait venir, en un tel paroxysme d’épouvante, que remuer un doigt ou proférer une plainte eût exigé d’elle un effort impossible…

– Une de perdue! une de retrouvée? c’est toujours ça!… Biribi!…

Biribi était accroupi près de Rose-de-Corail et grognait, parmi des insultes ignobles:

– J’te tiens, à c’te fois, satanée gueuse?… Je t’ai? je t’aurai! y a pas à dire!… T’en reviendras, n’aie pas peur!… Un p’tit coup d’surin, ça t’adoucira… Dans huit jours il y paraîtra plus… dans huit jours tu seras la gigolette à mézigo, et on portera en chœur le deuil de ton gigolo…

«De quoi? gronda-t-il en se redressant à l’appel de La Veuve.

– Prends-les! Toutes les deux! Je te les donne! Fais-en ce que tu veux!…

– Toutes les deux? grogna l’effroyable bandit, dont l’œil terrible alla de Rose-de-Corail sans connaissance à Marie Charmant prostrée.

– Toutes les deux. Elles sont à toi. Une, t’en aurais pas assez! À toi les deux!… Maintenant… maintenant… Tiens! il remue, celui-là…

Zizi venait de faire un mouvement. Mais aussitôt, il retomba à l’insensibilité. Déjà La Veuve ne paraissait plus faire attention à lui. Elle serrait son front à deux mains. Elle faisait un effort puissant pour se calmer, voir clair en elle-même et autour d’elle, oublier un instant la rage et la haine qui la dévoraient, oublier que Lise lui échappait, et prendre les mesures inéluctables après une telle scène.

– Maintenant, écoutez, dit-elle de sa voix redevenue calme, c’est-à-dire morne comme un glas. Il faut que rien, entendez-vous, rien ne se soit passé dans cette maison! Il faut que les maîtres trouvent tout en bon ordre! Il faut que rien ne donne l’éveil aux gens qui étaient ici, s’ils reviennent, si c’est seulement le hasard qui les a éloignés cette nuit!… Pour ça, écoutez… d’abord, les macchabées dans le jardin, assez profond dans la terre pour que rien n’apparaisse. Et il faudra ratisser par-dessus les fosses. Est-ce compris, Biribi?… Ensuite, l’escalier lavé et raclé, qu’il n’y ait plus la moindre tache de sang. As-tu entendu Biribi?… Ensuite, qu’on ne touche pas à une aiguille, à une épingle, à rien! Ce que vous pourriez emporter d’ici, ce ne serait rien à côté de ce que vous aurez avec moi… Quoi encore?… Ce gosse-là, fit-elle en touchant Zizi du bout du pied, faudra le porter chez moi. T’entends, Biribi?… Quant aux deux femmes, t’en fais ton affaire. À la fin des fins, si, au petit jour, les maîtres viennent, il faut que tout soit en bon ordre. Ça va-t-il, Biribi?

– Ça va, La Veuve! Ça va être fait dare dare! Allons, ho, les aminches, au turbin!…

Et l’effroyable turbin commença aussitôt, tandis que La Veuve descendait lentement l’escalier, franchissait le jardin, et disparaissait dans la nuit. Zizi, Marie Charmant et Rose-de-Corail furent descendus au rez-de-chaussée et attachés solidement, bien qu’ils fussent tous trois sans connaissance.

Les cadavres furent descendus dans le jardin et disposés au fond de la fosse.

Le dernier corps était celui de Jean Nib.

À ce moment, l’ignoble bandit tressaillit et pâlit…

Un faible gémissement venait de s’échapper des lèvres de Jean Nib!…

Biribi déposa précipitamment le corps sur la terre, s’agenouilla, colla son oreille à la poitrine, puis, se relevant en grondant avec une joie hideuse:

– Il n’est pas crevé!… Eh bien! j’aime mieux ça!… Aussi, ça aurait été trop tôt fini, pour lui!… On va rigoler!…

Biribi, accroupi près du corps de Jean Nib, demeura quelques minutes absorbé dans une monstrueuse méditation. La brute habituée à des gestes qu’aucun travail cérébral n’a coordonnés se trouve pourtant quelquefois en présence de phénomènes qui la déroutent.

Il méditait, s’il devait achever Jean Nib d’un coup de talon sur le crâne… ou le jeter tout vivant dans la fosse… ou encore le garder pour quelque vengeance plus complète.

Mais tout d’abord il rejeta cette dernière idée qui, offrant une certaine complication, une sorte de raffinement, ne pouvait lui convenir.

L’idée de le jeter vivant dans la fosse le séduisait parce qu’il se figurait que Jean Nib aurait là une affreuse et longue agonie.

Peut-être demeura-t-il assez longtemps plongé dans ces réflexions, car lorsqu’il se releva, il vit que ses deux aides avaient presque comblé la fosse. Il se retourna vers eux avec un grondement furieux.

– Nom de Dieu! qui vous a dit de boucher le trou?

– Puisque t’as dit que ce macchabée-là vit encore…

– Et après! c’est-y une raison?… Tas de vaches! quoi qu’on va en faire, à c’t’heure! On n’a pas le temps de déboucher le trou!…

Les deux escarpes, appuyés sur leurs bêches, baissèrent la tête, se sentant fautifs; l’un d’eux se gratta l’oreille et l’autre s’essuya le front d’un revers de main.

– Ah ben! firent-ils, consternés, n’en v’là une sacrée histoire! Quoi qu’on va en fiche?…

– Ben! tu sais pas? fit l’un des fossoyeurs, celui qui, ayant commencé par se gratter l’oreille, se raclait maintenant la tête à coups d’ongles.

– De quoi? grogna Biribi.

– Ben… Foutons-le à l’eau, quoi qu’t’en dis?…

– Ça, on peut, ricana l’énorme brute. Oui, ça c’est une idée. La Seine est là. À quoi que j’pensais donc? Faut qu’y boive un bon coup, l’pauv’ couillon. Justement, il aimait ça, d’s’enfiler de l’eau… Finissez d’remplir l’trou, et faites bonne mesure…

Les deux fossoyeurs se remirent à l’ouvrage. Les pelletées de terre tombaient avec une hâte paisible. Les pelletées de terre tombaient symétriquement, sans bruit. Biribi, enjambant le corps de Jean Nib, se dirigea vers la grille, d’un glissement furtif, côtoyant les massifs de fusains, de rhododendrons et autres arbustes à feuilles persistantes. À la grille, contre laquelle il colla son visage, il demeura cinq minutes, attentif des yeux et des oreilles… Nulle ombre suspecte, nul bruit…Il grommela:

– Pourvu que La Veuve aye pas eu le culot de remmener le sapin!…

Alors, sa voix rauque, rude et rocailleuse s’éleva dans la nuit, mais transformée en une voix de fausset, un filet de voix mince qui modula un cri prolongé sur la première syllabe et une sorte de coup de sifflet:

– Pi… ouït!…

Quelques minutes s’écoulèrent. Biribi demeurait, le visage collé aux barreaux de la grille. Quelque chose d’opaque, tout à coup, sans bruit, glissa devant lui, et s’arrêta… C’était une voiture fermée, identiquement pareille aux vieux fiacres à galerie de Paris; les sabots du cheval et les roues du fiacre étaient entourés de toile d’emballage.

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