Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Non, non, bégaya Pierre Gildas hagard.

– Écoutez, votre ancien maître, dans la lettre où il vous présente à moi, parle d’un assassinat. Au surplus, il répond de vous. Ce que vous avez fait ne me regarde pas si vous êtes fidèle et discret…

– Je le serai… oh! je vous le jure!…

– Je vous crois. Eh bien! pour commencer portez donc cette lettre, qui sera la bienvenue malgré l’heure tardive. Quant à l’assassinat du marquis de Perles, je suis bien loin de vous soupçonner, puisque l’assassin est connu…

– Connu? râla Pierre Gildas, qui sentait son cerveau éclater.

– Oui. C’est un certain Jean Nib, un scélérat sur lequel la police ne tardera pas à mettre la main.

– Non! c’est moi, Pierre Gildas, qui ai tué le marquis. Je sens bien que je suis condamné, et qu’il faudra que j’y passe. Aujourd’hui ou demain… peu importe. Donc, monsieur, si vous voulez, allons ensemble au premier poste, et vous n’aurez qu’à leur dire: «Voilà l’assassin du marquis de Perles que je vous amène… Cet homme s’appelle Pierre Gildas. C’est lui qui a tué le marquis de Perles. Le marquis lui avait tendu un piège et l’avait envoyé en centrale, mais ça ne fait rien. Le marquis a fait de sa fille une catin et de son fils un voleur, mais ça ne fait rien. Il faut avoir tué pour savoir ce qu’il y a d’atroce à tuer… Tuer, ce n’est rien. Mais c’est après! Alors, il en a assez. Arrêtez-le ça lui rendra service!…»

Gérard sombre et fatal, écoutait l’aveu qui s’échappait des lèvres de l’assassin.

– Ainsi, dit-il, vous vous appelez Pierre Gildas, et c’est vous qui avez tué de Perles?

– Je vous l’ai dit!…

– Vous avez une fille?… Une fille que de Perles a séduite?… Est-ce que cette fille ne s’appellerait pas Magali?…

Gildas fit oui de la tête. Un livide sourire passa sur les lèvres de Gérard qui reprit:

– Écoutez-moi sans m’interrompre. Vous êtes Pierre Gildas, l’assassin du marquis de Perles. Dans huit jours, dans un mois, si vous n’êtes pas en sûreté quelque part, la police mettra la main sur vous. Alors c’est la cour d’assises et l’échafaud. Si on vous fait grâce de la vie, c’est le bagne. Au contraire, si vous acceptez la protection que je vous offre, vous n’êtes plus Pierre Gildas. Vous êtes Robert Florent. Vous avez des papiers au complet. Vous avez une identité nouvelle. C’est une vie toute neuve qui s’offre à vous. Dans peu de mois, peut-être dans peu de jours, les remords qui vous tourmentent s’aboliront… Seulement, si vous acceptez cela, dites-vous bien qu’il faudra m’obéir aveuglément et ne jamais chercher à savoir ce que vous devez ignorer. Voilà tout ce que j’exige de vous. Quant à moi, à partir de cette minute, pour moi, vous êtes Robert Florent, mon intendant… Allez maintenant porter cette lettre.

Pierre Gildas s’éloigna. Peu de temps après, il arrivait à Neuilly devant la villa Pontaives, au moment où Biribi et ses acolytes achevaient leur sinistre besogne.

Tout à coup, Pierre Gildas vit sortir trois hommes qui en portaient un quatrième, – un par les épaules, les deux autres par les jambes… Le corps fut déposé près de la grille. Les hommes rentrèrent (pour ratisser la fosse on s’en souvient).

– Voilà, mon vieux Nib de Nib! ricana l’un des porteurs. Attends-nous une minute, t’impatiente pas…

Pierre Gildas, un instant, considéra ce corps immobile.

– C’est là Jean Nib, murmura-t-il. Ils l’ont tué!…

Plus violente, plus irrésistible, la curiosité s’emparait de lui, de voir cet homme qui, à sa place, était l’assassin du marquis de Perles… Il se mit à ramper, jusqu’à ce qu’il touchât presque le visage…

Et alors il vit que, dans ce visage, les yeux étaient ouverts, des yeux vivants, des yeux emplis d’une infinie et morne douleur, des yeux dont le regard semblait être un sanglot visible…

Pierre Gildas recula… Il se renfonça dans un coin… Il se terra au pied du mur et songea:

– Il vit… il souffre désespérément… De quoi souffre-t-il?… Ce n’est pas de ses blessures, car il gémirait… Non, la souffrance est dans lui… Il ne bouge pas… Il ne peut pas bouger… Il est rudement blessé…

Comme il songeait ainsi, les hommes reparurent et, avec beaucoup de soins, refermèrent la grille.

Alors ils saisirent Jean Nib. Et Pierre Gildas entendit l’un des sinistres porteurs qui ricanait:

– Allons, mon vieux Jean Nib, tu vas boire à la grande tasse!

– Oh! frissonna Gildas, est-ce qu’ils vont le jeter à la Seine?…

Il se mit à suivre, c’est-à-dire à ramper, à se traîner sur le sol, si près du groupe funèbre, si près en vérité que, malgré la nuit, Biribi l’eût aperçu s’il s’était retourné une seule seconde. Mais Biribi ne se retourna pas. Il ne pouvait pas avoir l’idée de se retourner. Non qu’il eût la certitude absolue de la solitude mais il n’était occupé que de Jean Nib, et la haine satisfaite ne laissait place à aucune autre pensée.

Pierre Gildas suivit donc sans être vu. Il n’avait aucune intention précise. Seulement, il se disait que c’était une chose affreuse de jeter à l’eau cet homme, ce blessé à qui il restait assez de vie pour comprendre l’horreur de sa situation, et pas assez pour tenter la moindre défense.

Et cet homme, c’était celui qu’on accusait de l’assassinat du marquis de perle!

* * * * *

Tout à coup, Pierre Gildas entendit la chute du corps dans l’eau; puis le ricanement féroce des bandits.

– Bon voyage! grondait Biribi en sautant de la barque et en s’éloignant rapidement.

– Arrevoir, beau masque! disait l’un de ses acolytes.

– Surtout, bois pas tout! laisses-en un peu pour les aminches! entendit encore Pierre Gildas.

Les voix hideuses se turent. Les ombres des bandits disparurent au fond de la nuit.

Pierre Gildas entra dans la barque, les cheveux hérissés, le cœur étreint par une terrible angoisse, et il regarda au loin les flots de la Seine couler paisibles. Mais il ne voyait que les feux follets que les fanaux verts d’une péniche endormie faisaient danser sur l’eau. Il regardait de toute son âme, et, les dents serrées, les poings crispés, il songeait:

– Sacré lâche que je suis! Si j’avais voulu, je sauvais cet homme!… Et si je l’avais sauvé, cela aurait payé la mort de l’autre !… Qui sait si, d’avoir conservé une vie pour une autre que j’ai détruite, ça ne m’aurait pas rendu le sommeil!…

À ce moment, à une trentaine de brasses dans le courant, il aperçut à la surface de l’eau quelque chose qui se débattait…

LVIII EDMOND D’ANGUERRAND

Jean Nib était couvert de blessures, pas une des blessures qui couvraient pour ainsi dire son corps n’était mortelle, ni même grave. Soit hasard, soit que Jean Nib connût à fond la science de la défense, soit enfin que les assaillants se fussent trouvés en mauvaise position pour porter le coup définitif, Jean Nib ne s’évanouit que par suite de la perte de sang.

Brusquement, Jean Nib entendit un étrange bourdonnement à ses oreilles, une impression de froid l’envahit, du froid qui n’était pas celui de l’agonie, du froid qui venait de l’extérieur; ses yeux, qu’il essaya d’ouvrir, ne perçurent qu’un brouillard qui le touchait et l’enveloppait en bruissant, en sifflant, en grondant… Jean Nib comprit qu’il était dans l’eau, qu’il coulait à fond…

Cette glaciale, violente et soudaine impression de froid opéra une révolution dans les sens d’abord, puis aussitôt dans l’esprit de Jean Nib. Cette sorte d’anesthésie qui l’avait paralysé disparut. En même temps, il retrouva toute sa lucidité de pensée.

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