Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Mon frère!… Non, non!… Je rêve!… Je fais un rêve hideux!… Mon frère!… Jean Nib! Edmond d’Anguerrand!…

– Et Valentine, où est-elle? Qu’en as-tu fait, Barrot?… La Loire! voici la Loire!… Oh! que je suis fatigué, Barrot! Je ne peux plus marcher, porte-moi un peu…

Encore une fois le blessé se tut. Il laissa retomber sa tête qu’il avait soulevée, et presque aussitôt il se remit à parler, mais d’une voix si rapide et si confuse, qu’il fut impossible à Gérard de saisir un seul mot…

Gérard se mit à reculer… il n’y avait rien dans sa pensée. Rien qu’un mot qui y résonnait sourdement:

– Mon frère!…

Et il recula jusqu’à ce qu’il eût retrouvé l’encoignure d’où il s’était avancé pour frapper Jean Nib. Il avait peur. Il ne savait pas où il était, ce qu’il faisait là. Il remarqua qu’il avait son couteau à la main, il le referma et le remit dans sa poche. Et il écouta. De tout son être, il écouta ce que Jean Nib pouvait dire encore. Mais cette fois, le blessé était tombé dans ce profond assoupissement qui suit les crises de délire…

Alors, une curiosité effrayante, irrésistible, indomptable, s’empara de Gérard: il voulut voir la figure de son frère! Il voulut voir comment son frère était fait! Et pourtant, il le connaissait, ce visage qui était le visage de Jean Nib!…

Avec des précautions comme jamais il n’en avait prises pour éviter un craquement de parquet, il se rapprocha, il prit la petite lampe sur la cheminée, et il se pencha sur Edmond d’Anguerrand…

Longtemps, il demeura là, pensif, en proie à une rêverie désordonnée, étudiant avidement ce visage, cherchant à y découvrir les signes qui constituent l’air de famille, et les découvrant en effet l’un après l’autre dans l’envergure du front, dans la ligne des lèvres…

Jean Nib souriait…

Peut-être après la crise de délire, quelque rêve heureux le transportait à l’époque de son enfance. Il souriait d’un sourire d’enfant, en effet, et une étrange douceur se répandait sur sa physionomie. Oui, sûrement, il faisait quelque rêve heureux…

Et c’était un rêve effroyable qui emportait Gérard d’Anguerrand penché sur son frère!…

L’esprit de mort était en lui… le meurtre était imminent… Il sentait que le geste qui allait tuer Edmond allait lui échapper. Et pourtant, ce geste, il ne le faisait pas…

Est-ce dire que Gérard était effrayé par l’idée de tuer son frère ?

Il avait bien levé le couteau sur son père!

Réfléchir à ce qu’il ferait du cadavre… Le blessé n’était plus un inconnu. Ce n’était même plus Jean Nib. C’était son frère!…Dès lors, des précautions exceptionnelles s’imposaient.

«Je le tiens ici pour dix jours, quinze jours peut-être! songea Gérard. Je puis bien m’accorder cinq ou six jours pour combiner et réussir…» Lentement, doucement, Gérard gagna la porte et l’ouvrit. De là, il jeta un long regard sur Jean Nib. Puis il se retira sans bruit.

À ce moment une ombre, dans le fond du couloir, s’effaça derrière une tenture. C’était un homme. Et cet homme, dont le visage était livide de terreur, suivit de ses yeux dilatés Gérard, qui, lentement, s’enfonçait dans l’escalier.

Pendant deux jours et deux nuits, Jean Nib se débattit dans le délire. Le troisième jour par un de ces phénomènes de vitalité qui parfois déconcertent les médecins, la fièvre le quitta. Le sixième jour, il déclara à Pierre Gildas qu’il pouvait se lever et marcher. Pendant cette période, Pierre Gildas employa tous les instants où il fut libre à soigner le blessé. Mais s’il dut assez souvent le laisser seul pendant le jour, il passa les nuits dans sa chambre. Tous les soirs, dès que l’hôtel s’endormait, Pierre Gildas pénétrait chez Jean Nib, fermait la porte à clef, poussait un fauteuil contre cette porte, plaçait un revolver à portée de sa main, et s’installait. Il dormait deux ou trois heures dans le fauteuil. Dès le moment où le blessé revint au sentiment des choses, Pierre Gildas parut attendre avec une anxiété croissante qu’il pût se lever.

Le soir du sixième jour, comme nous l’avons dit, Jean Nib se déclara assez fort pour se tenir debout et marcher.

– En ce cas, dit Gildas d’une voix sourde, il faut le tenter tout de suite…

– Ah! votre maître s’est aperçu que je suis là, n’est-ce pas?

– Oui, c’est cela! fit Gildas en tressaillant.

– Et il vous a flanqué une sérénade, hein? Moi, dans l’hôtel du comte de Pierfort! ça ne fait pas bien dans le tableau… il vous a dit de le débarrasser de moi?…

– Oui, oui… c’est tout à fait cela, alors vous comprenez…

– Oui, dit Jean Nib pensif, je comprends maintenant pourquoi vous me demandiez à chaque minute si j’étais assez fort pour me lever… N’importe! vous m’avez sauvé, je ne l’oublierai pas… Eh bien! on va se tirer…

Pierre Gildas aida Jean Nib à s’habiller. Et sauf une faiblesse naturelle, le blessé constata en effet qu’il était plus solide qu’il n’eût pu l’espérer.

– Je vais vous accompagner, dit Pierre Gildas.

– Bon! pourquoi faire? vous dérangez pas, allez…

– Il le faut!…

Gildas prononça ces mots d’une voix si étrange que Jean Nib tressaillit et songea:

– Il s’est passé quelque chose pendant que je battais la campagne. Eh bien! filons, reprit-il.

– Non, non, pas maintenant, fit Pierre Gildas en prêtant l’oreille aux bruits qui montaient de l’hôtel. Écoutez, asseyez-vous là, dans ce fauteuil. Fermez la porte à clef. Quand je reviendrai, je frapperai trois fois. N’ouvrez à personne…

Jean Nib fit signe qu’il avait compris, et Pierre Gildas s’éloigna.

Deux heures après, il revint, entra après avoir fait le signal convenu, et plaça sur la table du pain, une moitié de poulet froid et une bouteille de vin.

– Il faut manger et boire, dit-il, car vous aurez peut-être besoin de forces…

Jean Nib silencieusement, se mit à manger. Lorsqu’il eut achevé, lorsqu’il eut bu un verre de vin, il demeura silencieux comme Pierre Gildas, écoutant, lui aussi… Et, vers onze heures, lorsque tout parut endormi dans l’hôtel, ce fut lui qui murmura:

– Je crois qu’on peut y aller, maintenant!…

– Vous avez donc compris? balbutia Gildas.

– Parbleu! j’ai compris qu’il se passe quelque chose, et qu’on ne doit pas me voir sortir d’ici. Je suis habitué à ça, moi…

Il prit les devants, se mit à descendre en s’effaçant si bien, en faisant si peu de bruit, que Pierre Gildas ne le retrouva que devant la porte, dont déjà Jean Nib tâtait les verrous.

– Inutile! souffla Gildas. J’ai les clefs…

Un instant plus tard, ils étaient dehors, sur le large trottoir de l’avenue déserte. Jean Nib sonda l’avenue dans tous les sens, poussa un large soupir, et, se tournant vers Gildas:

– Adieu, dit-il brusquement. Si jamais je puis vous rendre la pareille…

Gildas secoua la tète, et dit:

– Je ne vous quitte pas ici. J’ai à vous parler. Venez.

– Qu’avez-vous donc à me demander? fit Pierre Gildas.

– Écoutez… vous m’avez sauvé la vie, c’est bien… Sans vous, je buvais à la grande tasse mon dernier bouillon, c’est encore bien… Mais mieux vaudrait pour moi être resté là-bas, au fond de la Seine… si…

– Parlez sans crainte, dit Gildas avec une sorte d’étrange ardeur mêlée d’étonnement et presque de terreur. Je vous jure que vous pouvez vous confier à moi…

– Eh bien, voilà! Lorsqu’ils m’ont arrangé comme vous avez vu avant de me jeter à l’eau… ça s’est passé dans une maison… Voyons, vous, étiez-vous près de la maison? ou bien n’êtes-vous arrivé que lorsque je battais de l’aile?

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