Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Pourtant, l’expédition à Neuilly lui apportait un certain bénéfice: d’abord, elle tenait Zizi, par qui sans doute elle apprendrait bien des choses. Ensuite, la bouquetière, dont elle pouvait redouter les dénonciations, était également en son pouvoir, avec Rose-de-Corail. Enfin, – cela surtout aidait à l’apaiser – Jean Nib était mort.

Depuis l’affaire du Champ-Marie, Jean Nib était sa terreur constante. Souvent, dans ces heures effroyables qu’elle passait en tête à tête avec ses idées de mort, elle s’était dit:

– Oui, je fais la brave. Oui, je dis que je ne crains pas l’échafaud. Oui, par bravade, j’ai voulu porter le nom de la guillotine, et je m’appelle La Veuve!… Mais que de fois, la nuit, je me réveille, inondée de sueur et tremblante, lorsque dans mes rêves je me sens poussée sur la bascule, lorsque je vois le doigt du bourreau s’appuyer sur le bouton du déclic!… Alors, j’ai peur… et pourtant, au fond, je sens, j’espère, je crois que cela ne m’arrivera pas!… Mais Jean Nib, lui!… Lui n’est pas un jury que l’on peut attendrir! lui ne signera pas de grâce! Que je me trouve jamais face à face avec lui, et je suis morte! Morte sans avoir pu me venger! morte misérable, sans cette consolation de savoir que j’aurais au moins rendu le mal qu’on m’a fait!

Et lorsque La Veuve songeait ainsi, elle frissonnait et se barricadait.

Maintenant, Jean Nib était mort. Elle l’avait vu tomber sous le couteau de Biribi. Elle était au moins débarrassée de cette terreur parmi les terreurs qui la rongeaient.

Elle attendait Biribi. Trois heures se passèrent, et le jour était tout à fait venu; sur la route, il y avait des roulements de voitures, des piétinements de passants. La Veuve, debout maintenant, près de la fenêtre, examinait la route. Un corbillard passait. Un corbillard de pauvre, sorti de quelque hôpital. Un de ces enterrements du matin, conduit en hâte. Derrière le corbillard, deux femmes et un enfant galopaient dans la boue. C’était d’une affreuse tristesse.

– Encore un qui s’en va, ricana La Veuve, encore un qui a fini de souffrir. Et les imbéciles qui marchent derrière pleurnichent. Qu’est-ce qu’elles ont à pleurer? Celui qu’elles accompagnent ne souffrira plus. Je voudrais voir défiler l’enterrement de tout Paris, du monde entier… Je hais Paris… je hais le monde… Ça serait fini une bonne fois… Il s’en va au cimetière où se trouve mon enfant…

Elle tomba dans une morne méditation dont des coups violents frappés à la porte finirent par la tirer. Elle alla ouvrir, ayant reconnu le signal, et Biribi entra en disant:

– De quoi, La Veuve! C’est-y que vous dormiez, ou que vous étiez encore partie dans vos idées de l’autre monde? Ouf! je suis éreinté! En v’là une nuit!

Le bandit se laissa tomber sur une chaise, et La Veuve, sans rien dire, tira d’un placard une bouteille d’eau-de-vie qu’elle plaça sur la table avec un verre. Biribi s’en versa une rasade qu’il avala d’un trait.

– Ouf! ça va mieux, continua-t-il. J’avais besoin de ça pour me remonter!

– Qu’est-ce qu’il y a? demanda La Veuve qui, dès le premier instant, avait remarqué la pâleur et l’air soucieux du bandit.

Biribi la regarda dans les yeux, et dit sourdement:

– Il y a, La Veuve, que Jean Nib m’a échappé!

– Ah! fit simplement La Veuve.

Mais son teint était devenu plus livide et elle eut un soupir d’angoisse.

– Comment que ça s’est fait? demanda-t-elle au bout d’un instant de silence.

– Ça s’est fait, gronda Biribi avec un ignoble juron, ça s’est fait que ça m’apprendra à avoir du sentiment, de la pitié, des bêtises, quoi! Pour une fois, ça m’a bien réussi!

– De la pitié? Toi?…

– Appelez ça comme vous voudrez! Ce qu’il y a sûr, c’est qu’au moment de fourrer Jean Nib dans le trou que nous avions creusé, au moment de l’allonger prés des autres macchabées, voilà que je m’aperçois qu’il vivait encore! Alors, j’ai pas voulu le fourrer dans le trou, et les copains ont dit qu’il valait mieux le flanquer à la Seine.

– Et alors?…

– Alors, nous l’y avons flanqué à la Seine, voilà!…

Biribi serra les poings. Ses yeux s’injectèrent de sang, et sa face monstrueuse prit une expression de fureur et de terreur.

– Donc, reprit le bandit, voilà que nous le jetons à l’eau. Les copains se mettent à filer comme s’ils avaient eu la rousse derrière eux. Moi aussi, je file. Mais, au bout de quelques pas, je m’arrête comme si quelque chose me tirait en arrière, je me retourne, et qu’est-ce que je vois? Un pante, sorti de je ne sais où, qui entrait dans la barque! Le temps de dire ouf, et voilà le pante qui pique une tête dans l’eau!… J’en avais vu trente-six chandelles. Je me rapproche de la Seine, je regarde, je me mets à descendre en suivant le quai, et bientôt je revois le pante qui nageait comme un poisson. Je m’arrête. Je ne savais plus ce qui m’arrivait. J’en étais comme fou… Puis, je finis par me persuader que le pante a bu un grand bouillon, et que, dans tous les cas, Jean Nib y a passé, vu qu’il était aux trois quarts estourbi quand nous l’avons jeté… Enfin, je me remets en marche, toujours suivant le fleuve, pour voir. Mais je ne voyais plus rien, et je commençais à me tranquilliser… Et voilà que tout à coup je les revois, Jean Nib et le pante, mouillés de la tête aux pieds… Et ils étaient en plein sur le quai… Jean Nib était vivant!…

– Tu l’as laissé partir? gronda La Veuve. Il fallait…

– C’est bien ce que je me suis dit, La Veuve! J’ai ouvert mon surin, et j’ai marché sur eux… Juste à ce moment, voilà un taxi qui passe!… Il montait dedans, et en route!… Tonnerre de sort! j’aurais donné ma peau pour deux sous!…

– Ça va bien! murmura La Veuve avec une indicible expression d’amertume. Gérard envolé. Lise perdue. Et Jean Nib qui va nous tomber sur le dos un de ces quatre matins. C’est complet…

– Que voulez-vous! fit Biribi d’une voix sombre. Une première fois, Jean Nib m’a suriné, et je suis revenu de la Pointe-aux -Lilas… C’est moi qui le surine la deuxième fois, et il revient de l’affaire de Neuilly… Nous sommes manche à manche… Je sais bien qu’à la belle un de nous deux y restera… Moi, je crois que ça sera lui… j’ai des atouts.

– Comment ça?…

– Lui ne sait pas où je suis; moi je sais où il est. Si l’un de nous deux peut tomber sur l’autre à l’improviste, c’est moi…

– Tu sais où il est?…

– Vous pensez bien que j’ai filé le taxi. Jean Nib et le pante qui l’a tiré du bouillon sont entrés dans une maison de l’avenue de Villiers. Le pante doit être un richard, car la cambuse est tout ce qu’il y a de plus rupin…

– Avenue de Villiers, réfléchit La Veuve. Qui ça? Qui peut avoir eu intérêt à sauver Jean Nib? Un inconnu? Un richard? Mais un richard ne se promène pas à trois heures du matin sur les berges de la Seine, derrière Neuilly. Un richard ne se jette pas à l’eau pour sauver quelqu’un qui se noie. S’il est simplement égoïste, il passe, et voilà tout. S’il a beaucoup de pitié, énormément de pitié, il s’en va tranquillement au poste prévenir les agents. C’est que je les connais, les richards. Je suis payée pour les connaître!… Que faisait là, à pareille heure, l’homme qui a sauvé Jean Nib? Et qui est-il?… Biribi, ajouta-t-elle, nous allons ensemble avenue de Villiers. Frète un sapin du père Tricot, tu me conduiras… Il faut que je sache…

– Dans une heure je suis à vous, dit Biribi. Le temps de casser une croûte, et de jeter un coup d’œil au poulailler… Faut bien que je voie comment se portent les poulettes…

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