Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Placée de manière à voir tout ce qui entrait et sortait, La Veuve attendait depuis dix minutes, lorsque la porte cochère s’ouvrit et une automobile fermée sortit… Dans l’automobile, il y avait, assis côte à côte, un jeune homme et une jeune femme.

C’est sur la jeune femme que les regards de La Veuve étaient tombés… et La Veuve avait éprouvé un de ces frémissements de tout son être comme trois ou quatre fois dans sa vie orageuse elle en avait ressenti.

Dans cette jeune femme qu’emportait l’automobile du comte de Pierfort, elle venait de reconnaître Lise!…

Mais La Veuve était une de ces natures exceptionnelles qui, comme Gérard, comme Adeline, domptent les crises les plus violentes de l’esprit. Une seconde, elle demeura éblouie; elle vacilla comme si un vertige s’emparait d’elle. Mais cela ne dura qu’une seconde… Déjà elle se remettait, et marchait au domestique qui fermait la porte cochère.

– Est-ce que ce n’est pas l’auto du comte de Pierfort qui vient de sortir?…

– Sans doute. Monsieur et Madame vont faire leur tour au Bois.

– Ainsi, c’est la comtesse de Pierfort qui est dans l’auto?

– Sans doute. Si vous êtes une fournisseuse de la maison, adressez-vous à l’hôtel, fit le domestique impatienté, qui acheva de refermer la porte.

– Comtesse de Pierfort! songeait-elle… Comment? Le comte de Pierfort, je ne l’ai pas vu. Mais je n’ai pas besoin de le voir, lui! Si la comtesse de Pierfort c’est Lise, le comte de Pierfort c’est Gérard. Est-ce que, cette fois, je les tiendrais vraiment?…

Parvenue place Vendôme, elle entra à l’Impérial-Hôtel et se fit conduire à l’appartement somptueux qu’habitait Adeline sous le nom de comtesse de Damart.

– Eh bien, demanda vivement Adeline, avez-vous du nouveau?

– Et vous? fit La Veuve.

Adeline secoua la tête avec désespoir.

– Rien! murmura-t-elle. Si quelques jours encore se passent, nous sommes perdues. Je connais Gérard. C’est une bataille à mort qui est engagée entre nous. Si je ne le tue pas, il me tuera.

– Eh bien! fit alors La Veuve, ce que vous n’avez pas trouvé, je l’ai trouvé, moi. J’ai vu Lise! Elle habite avenue de Villiers. Elle s’appelle comtesse de Pierfort, et vous vous doutez bien, n’est-ce pas, que le comte de Pierfort, c’est Gérard. Je l’ai vue dans son auto. Madame allait faire son tour au Bois. Je ne l’ai vue qu’un instant, mais cela m’a suffi pour lire sur son visage et dans son attitude tout le bonheur que nous n’avons jamais connu ni vous ni moi…

– Et lui?

– Lui? Je ne l’ai pas vu, ou du moins pas reconnu. J’ai vu que Lise était assise à côté d’un jeune homme, voilà tout. Mais je mets ma tête à couper que ce jeune homme c’était lui. Et puis, je vais vous dire: lui ne m’intéresse pas; c’est elle qui m’intéresse. Car ce qui est convenu entre nous deux reste entendu, n’est-ce pas? Lui à vous, elle à moi!…

* * * * *

Pendant que s’amoncelait cet orage sur la tête de Lise, pendant que la haine maladive de La Veuve et la furieuse jalousie d’Adeline combinaient l’œuvre mortelle, l’auto de Gérard roulait vers le Bois, où, en effet, tous les matins, il conduisait la jeune fille.

Dans l’automobile qui les entraînait, Gérard et Lise se tenaient par la main.

La matinée douce, chargée d’effluves printaniers, était toute pareille à cette matinée radieuse où Lise Frémont avait épousé Georges Meyranes. Les équipages se croisaient sur la longue avenue. Les feuilles verdissaient les arbres. Il y avait de la joie et de l’amour dans l’air…

– Encore quelques jours d’épreuve, ma bien-aimée, encore un peu de souffrance, et nous serons unis…

– Oh! si cela pouvait être! murmurait Lise en pressant la main de l’adoré.

– Pourquoi cela ne serait-il pas? Ton admirable, ton adorable confiance en moi me rendrait capable de tentatives plus difficiles. De quoi s’agit-il, après tout? De dénouer un mariage où je n’ai été mari que de nom. J’y travaille. La femme qui, par menaces, s’était emparée de mon nom, cette malheureuse Adeline…

– Oui, oui, bien malheureuse! dit Lise en frissonnant. Gérard, tu m’as juré que tu ne lui ferais pas de mal…

– Aucun mal, sois rassurée. Mais, en somme, que voulait-elle? De l’argent? Eh bien! avec de l’argent, je viendrai à bout de rendre libre, non pas ma personne qui lui a échappé, mais le nom que tu dois porter. Dès que je serai réconcilié avec mon père… et bientôt, oui, bientôt cela sera… Mais, ma bien-aimée, laisse-moi te dire pour cela, pour arriver au but qui est notre bonheur commun, il faut que tu redoubles de vigilance. À table, dans ton salon, tu as parfois des pâleurs, des tressaillements inutiles et dangereux… N’oublie pas que tu es la comtesse de Pierfort.

Lise soupira. Déjà le rêve que Gérard avait évoqué s’obscurcissait…

– Ne l’oublie jamais, dans aucune circonstance, continuait ardemment Gérard. Il faut qu’aux yeux de tous tu sois la comtesse de Pierfort… parce qu’il est nécessaire que je sois, moi, quelque temps encore, le comte de Pierfort. Tu as balbutié, lorsque Pontaives est venu nous voir après ma visite. Ai-je balbutié, moi? Sois forte comme je suis fort. Il faut que nous allions dans le monde. Songe que tu as un rôle à jouer comme je joue le mien…

Oui, elle avait un rôle à jouer! Et c’était cela qui la terrorisait. Mais déjà Gérard, habile à soutenir, lui, tous les rôles possibles, continuait d’une voix d’ardente douceur:

– Lorsque tout sera fini, lorsque je serai réconcilié avec mon père, lorsque tu seras ma femme, nous quitterons Paris, ma bien-aimée. J’ai là-bas, au fond de la Bretagne, un vieux manoir que je ferai arranger, et où nous nous installerons… à moins que tu ne préfères Paris…

– Moi! fit-elle toute frémissante du bonheur entrevu, je préfère ce que tu aimes. Si tu veux Paris, ce sera Paris. Mais si vraiment mes préférences peuvent influencer les tiennes, Paris me fait peur… et il me semble que, là-bas, dans ce coin de Prospoder dont tu m’as parlé, tu seras mieux tout à moi, comme je suis toute à toi partout…

– Eh bien! dit-il gaiement, c’est entendu Nous lâcherons Paris. J’y ai trop souffert. Excepté le petit coin de la rue de Babylone où je t’ai connue, je ne sais pas de quartier parisien qui ne me rappelle quelque triste souvenir…

– Pauvre cher ami…

– C’est fini. Avec toi, près de toi, je n’ai plus peur de rien. Va donc pour Prospoder. Ce qui ne nous empêchera pas, d’ailleurs de voyager. Tiens! je connais en Angleterre des coins adorables que tu ne voudrais plus quitter si tu les voyais…

– Nous les visiterons, murmurait Lise ravie.

– Et peut-être y resterons-nous…

Gérard laissait tomber ce mot sans insister, sûr qu’il ferait son chemin dans l’esprit de Lise. Puis, aussitôt, il reprenait ses recommandations. Et comme l’automobile, après la longue promenade, allait se diriger vers l’hôtel, il acheva:

– Ainsi, chère bien-aimée, il faut que, pour quelques jours, tu sois la vaillance même. Songe que si je suis vraiment aux yeux de tous le comte de Pierfort, dans une quinzaine au plus tout sera réglé. Sois donc brave… surtout en public… au théâtre… à l’Opéra-Comique, par exemple, où je veux te conduire ce soir…

LX LISE

Rentrés à l’hôtel, Gérard et Lise se retirèrent chacun dans son appartement; l’un et l’autre avec des pensées qui, parties du même point, bifurquaient pour aboutir à des résultats que nous allons voir se développer.

Lise songeait ceci:

«Maintenant que je suis libre, il faut que je fasse cette démarche… Il faut que le père de Gérard sache… Qui sait le bonheur qui pourra rejaillir sur Gérard du bonheur que j’apporterai au père de Valentine!… Et puis c’est mon devoir… Oserai-je l’exécuter?…»

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