Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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A moins d’en avoir reçu l’ordre.

Pete sortit de son sac et vint près de moi pour me demander ce qui se passait. Comme il ne recevait pas de réponse, il se mit à se faire les griffes sur mes jambes en insistant. Le silence seul accueillant ses manèges, il me grimpa sur les genoux, me posa ses pattes de devant sur la poitrine et, me regardant de près, exigea d’être mis au courant.

Je ne répondais toujours pas ; il se mit alors à grogner et à pousser des cris.

Ce qui attira sur lui l’attention de Miles et de Belle.

En me déposant sur la chaise, Miles avait dit :

— Voilà à quoi tu es arrivée ! Es-tu devenue folle ?

— Garde ton sang-froid, mon vieux, rétorqua Belle. Nous allons lui faire son affaire une fois pour toutes.

— Quoi ? Tu t’imagines que je vais prêter la main à un meurtre…

— Oh, la ferme ! Ce serait la chose logique à faire, mais tu manques de cran. Heureusement, avec cette drogue, ce ne sera pas nécessaire.

— Que veux-tu dire ?

— Il est à nous, maintenant. Il fera ce que je lui dirai de faire. Il ne nous causera plus d’ennuis.

— Mais, bon Dieu, Belle, tu ne peux pas le garder toujours sous l’effet de cette drogue.

— Cesse de parler comme un avocat. J’en connais les effets, toi pas. Quand il sortira de ce coma, il fera ce que je lui aurai ordonné de faire. Je vais lui ordonner de ne pas nous poursuivre, et il ne nous poursuivra pas. Je lui ordonnerai de ne plus mettre son nez dans nos affaires, il nous fichera la paix. Si je lui dis d’aller à Tombouctou, il ira. Si je lui dis d’oublier toute cette scène, il l’oubliera, mais il n’en exécutera pas moins les ordres donnés dans l’intervalle.

Je l’écoutais, et comprenais ses paroles, mais sans y prendre aucun intérêt. Si l’on avait crié : « Au feu ! » j’aurais compris également, mais toujours sans réagir.

— Je n’en crois rien, fit Miles.

— Vraiment ? (Elle lui lança un étrange regard :) Pourtant, tu devrais.

— Quoi ? Que veux-tu dire ?

— Laisse tomber. Cette drogue fonctionne à merveille, mon petit. Mais d’abord, il nous faut…

C’est à ce moment-là que Pete se mit à pousser des clameurs. On n’entend pas souvent hurler un chat. On peut passer une vie entière sans entendre cela. Ils ne le font jamais quand ils se battent, quel que soit le coup qu’ils encaissent. Ils ne le font pas pour une simple contrariété. Un chat ne hurle qu’en cas de détresse extrême, lorsque la situation est absolument insupportable et que tout ce qui reste à faire est de hurler.

Cela fait penser aux gémissements des sorcières annonçant la Mort. Aussi peut-on à peine les supporter, on a les nerfs touchés à vif.

— Ce damné chat ! cria Miles. Il faut le chasser d’ici.

— Tue-le ! jeta Belle.

— Hein ? Toujours excessive, Belle ! Dan ferait plus de drame pour ce triste animal que si nous lui avions ôté jusqu’à son dernier penny. Voyons…

Il ramassa le sac de Pete.

— Je le tuerai moi-même, cria Belle. Il y a des mois que j’ai envie de tuer cette sale bête !

D’un regard circulaire, elle chercha une arme et la découvrit sous la forme d’un tisonnier posé près de la cheminée. Elle s’élança et l’empoigna.

Miles ramassa Pete et essaya de le faire rentrer dans le sac. « Essaya » est le mot juste. Pete n’aime être ramassé que par Ricky ou moi. Or, je ne m’y risquerais pas moi-même pendant qu’il hurle sans avoir entrepris de sérieuses négociations préalables. Un chat bouleversé est aussi intouchable que le mercure. Et même dans son état normal, Pete n’aurait pas toléré d’être soulevé par la peau du cou.

Il enfonça ses griffes dans l’avant-bras de Miles et ses dents dans le gras du pouce. Miles poussa un cri et le lâcha.

— Mais bouge-toi donc ! hurla Belle, qui s’élança avec le tisonnier.

Les intentions de Belle étaient claires. Elle possédait l’arme et la force nécessaires. Mais elle manquait d’habitude dans la manipulation de son arme, tandis que Pete connaissait fort bien les siennes. Il plongea et lui lacéra les deux jambes. Belle poussa un hurlement et lâcha le tisonnier.

Je n’ai pas très bien vu la suite. Je regardais droit devant moi, la plus grande partie du living-room était dans mon champ visuel, mais je ne pouvais voir sans en avoir reçu l’ordre. C’est donc « au son » que j’ai deviné la succession des événements, sauf pour le bref épisode pendant lequel ils traversèrent mon champ visuel, avec une soudaineté incroyable : d’abord deux personnes à la poursuite d’un chat, puis, presque simultanément, deux personnes poursuivies par un chat. A part cette courte scène, j’eus conscience de la bagarre grâce à des bruits de chutes et de courses, des cris, des jurons et gémissements.

Je ne crois pas qu’ils l’aient jamais seulement effleuré.

Ce qui m’arriva de pire cette nuit-là, celle de la plus belle heure de Pete, celle de sa plus grande bataille et de sa plus grande victoire, fut non seulement de n’en pas voir tous les détails, mais d’être totalement incapable d’en apprécier le moindre épisode.

Je voyais, j’entendais, mais sans pouvoir y prendre intérêt. Au point culminant, je gardai un silence passif.

Je m’en souviens à présent, et ressens les émotions non éprouvées alors. Mais ce n’est pas la même chose ; je suis à jamais lésé, comme celui qu’on a drogué pendant son voyage de noces.

Les chutes et les imprécations cessèrent subitement, et Miles et Belle reparurent dans le living-room.

— Qui a laissé la porte coulissante déverrouillée ? demanda Belle.

— Toi-même. Et ne nous casse plus les pieds avec tes histoires. Ça suffit comme ça.

Miles avait du sang sur le visage et sur les mains ; il tamponnait, sans soulagement apparent, ses profondes égratignures. Il avait dû tomber, cela se voyait à ses vêtements, et sa veste était fendue dans le dos.

— Du diable si je me tais ! Y a-t-il un fusil dans la maison ?

— Hein ?

— Je vais tuer ce sale chat.

L’état de Belle était encore plus lamentable que celui de Miles, sa peau étant moins protégée. Ses bras, ses jambes, ses épaules… On pouvait être certain qu’il se passerait un temps assez long avant qu’on la vît s’aventurer en robe décolletée ; et à moins de soins très rapides, elle allait garder des cicatrices. Elle avait l’air d’une harpie sortant d’une bagarre avec ses sœurs.

— Assieds-toi ! dit Miles.

— Je vais tuer ce chat, insista-t-elle.

— Eh bien, ne t’assieds pas, va te laver ! Je vais te panser et tu en feras autant pour moi. Je t’en prie, oublie ce chat. Nous nous en sommes débarrassés.

Belle eut une réponse que je ne saisis pas, mais Miles avait compris, puisqu’il répondait.

— Tu en es une aussi ! Écoute, Belle, même si j’avais un fusil – je ne dis pas que ce soit le cas – et que tu te mettes à tirer, que tu touches ou non cette bête, nous aurions la police sur notre dos en quelques minutes… Avec celui-là chez nous ? Et si tu sors de la maison sans arme, il est probable que cette bête serait capable de te tuer ! (Il poussa un grognement de colère :) Il devrait y avoir une loi contre les propriétaires d’animaux de ce genre. C’est un vrai danger public… Écoute-le !

On entendait Pete tourner autour de la maison. A présent il ne hurlait plus, il lançait de temps en temps son cri de guerre invitant les deux autres à sortir. Seuls ou ensemble, armés ou non. Belle écouta et frémit.

— Ne te tracasse pas, murmura Miles, il ne peut pas entrer. J’ai non seulement fermé la porte coulissante que tu avais laissée ouverte, mais j’ai verrouillé la porte d’entrée.

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