Frédéric Dard - Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1976, ISBN: 1976, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Юмористическая проза, Эротика, Секс, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il y aura toujours foule pour rire avec San-Antonio.
San-Antonio est entré dans le folklore français : cent petits livres on fait une grande œuvre.
Le grand public à bon goût : il n'a pas eu besoin qu'on lui dise que San-Antonio était un grand écrivain. Il l'a découvert tout seul.
Etre compris sans donner prise : tel est le but constant de son flux verbal, qui ne ressemble qu'à lui même, et qu'il appelle trop modestement ses « conneries »
San-Antonio : un phénomène dans l'histoire de l'édition, un des plus grands succès du siècle. Le Nouvel Observateur
L'Express
Le Journal du Dimanche
Le Monde
Le Figaro

Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

J'craignais un peu qu'y fusse trop tard, et qu'la p'tite Louise dormisse. Mais point du tout. Dedieu de Dieu, c'qu'é l'était valiante, c't'enfant, pou' son âge et si mal payée !

Trois minutes plus tard, la v'là qu'ent', portant son broc fumant.

Elle mate l'lit. Voye Berthy d'sus, toute loquée et l'plumzingue pas défait, et d'mande :

— Y'a eu contrord' ?

Moi, j'ai visionné l'couloir. Vu l'heur' tardif et surtout l'état d'Berthy, les pantins avaient pigé qu'aurait r'lâche, et s'étaient zonés comm' des r'traités. Donc, nobaudruche in the couloir, comme disent les Anglais, ces cons !

J'mets la targette.

— Écoute, ma p'tite frimousse, j'dis à Louise, comme tu voyes, ma bonne femme est bourrée comme une vache et rien qu'l'idée d'lu faire l'amour dans c't'état m'convulse le bigoudi.

Elle a fait la grimace, Louise.

— Ça, j'vous comprends !

Les gonzesses, entre elles, c'est peau de bite et consœurs. Quand é peuv' s'attribuer une pique, compte-z'y !

— Alors pourquoi que vous m'avez fait venir l'eau chaude ? demande la petite.

J'lu mets la main su' le cou.

— Parc'que j'avais besoin d'te voir, ma petite frimousse. Tu m'eusses manqué. Si j'te disais que, l'soir venu, j'calce ma femme uniqu'ment pou' avoir une occasion qu'tu viennes !

Et toc, balancé de première, non ? Faut pas craindre, jamais, d'en dire trop. Elles croivent tout, sitôt qu'y l'est question d'elles.

— Oh, monsieur Bérurier, si je me doutais…

— Eh ben, doute-toi z'en doré d'l'avant, ma chérie. Tu me plais, j'pense qu'à toi, et c'est vers toi qu'monte tout mon désir, comme on dit au cinéma, d'allieurs, regarde comme quoi j'te mens pas.

Elle en r'v'nait pas.

— C'est moi toute seule qui vous fais cet état, monsieur Bérurier ?

— Tu le voyes bien ! Ah, soye à moi, Louise. Soye à moi par c'te nuit enchantereuse qu'on est seuls, moi et toi.

— Mais… et elle ?

— Tu voyes bien qu'c'est comme si qu'elle n'serait pas là ! J'te vas la faire culbuter su' la carpette et à nous l'pageot, ma petite reine !

— Mais alors, vous m'aimez, moi ?

— J'sus fou d'amour !

— Et vous n'l'aimez pas, elle ?

Dans ces cas-là, qu'le b'soin s'fait sentir, tu renillerais père et mère, j'ai r'marqué.

— C'est comme si é n'existerait pas, Louise.

— Vous n'ferez jamais plus l'amour avec elle ?

— Jamais plus !

Mince, faudrait qu'j'm'dépatouille l'lend'main, mais l'essentiel c'tait d'assurer mon tout d'sute, non ?

Elle m'a j'té les bras au cou, la chère môme. Et elle m'a laissé lu faire tout c'que j'voulais. La Berthe ronflait plus fort qu'tout, couvrant les soupirs d'là soubrette. Franch'ment, ça n'a pas été mal du tout. Oh, pas d'quoi s'met' la queue en trompette, et é n'arrivait pas à la ch'ville d'ma bergère, c'te bonniche, mais pou' une soirée d'remplac'ment, et d'la part d'quéqu'un qui s'pointe en estra, j'avais pas l'droit d'rechigner.

Quand on a eu fini, ç'a été des bisous à n'en plus finir. Moi, alors, la tendresse d'après, quand c'est pas Berthy, fume ! J'ai qu'une hâte, c'est qu'on m'foute la paix.

— Tu m'as promis, juré, n'est-ce pas, gros minet ? elle m'roucoulait dans les feuilles.

— J't'ai promise quoi ?

— Jamais plus tu la r'toucheras, cette grosse vache.

— J'la r'touch'rai jamais plus, mais c'est pas une raison d'l'injurer. V'là une personne qu'a d'l'estime pour toi, mon p'tit, et que rien n'motive d'lu dire des horreurs. Allez, file te coucher.

L'lendemain, toute la journée, elle m'a traîné des regards lourds comme des serpillières mouillées, p'tite Louise. Elle avait des « je t'aime » plein les mirettes. Et par contre, ses quinquets s'chargeaient d'dynamite cont' Berthe, dont la tendresse qu'ell' m'f'sait preuve l'enrageait. Car Berthy, honteuse d'sa biture d'jeune mariée, cherchait à s'faire pardonner par des câlins mouillés.

L'soir, au moment qu'on est monté se pager, la Grosse et moi, la p'tite Louise s'tenait les bras z'en croix d'vant not' chambre, à jouer l'poilu d'Verdun : « On n'passe pas. » En faite d'poilu, Berthy entendait fort qu'j'm'occupasse du sien, espère !

— Louise, elle dit comme ça à Louise, pour mon eau chaude, ça ne traînera pas, c'soir, vous pouvez d'or et d'orgeat m'la préparer.

La bonne, j'ai cru qu'é l'esplosait. C'te manière qu'é m'a filé un coup de tatane dans la cheville au moment qu'j'l'ai passé devant. Berthy était déjà dans la turne, à s'décarpiller.

— Qu'est-ce tu veux, j'ai chuchoté à Louise, c'est mon épouse légitime, faut bien que j'accomplisse mon d'voir conjugaux.

Et j'sus entré.

La Berthe, le frifri la démangeait du tonnerre, en manque de la veille comme elle s'trouvait.

Chien du ciel, ça n'a pas traîné. T'aurais vu c'te course d'lévriers ! Pas l'temps de se dessabouler complet. Zou : à la casse, l'pot à médéme ! Rrrran, rrran, rrran ! La bigue fantasia !

Bon, on s'termine et on cogne cont' le garandage pou' sonner la baille. Louise s'pointe, son broc en main.

Berthy remplit son violon émaillé pour l'déminage intime. Et d'un coup, mon pauv' p'tit, la v'là qu'hurle, mais qu'hurle comme une damnée. C'te salope d'soubrette avait filé d'l'acide coridrique dans l'eau chaude, et Berthy qu'y s'tait aspergé la crènelure de c'méchant produit jouait Volga en Flammes av'c son gnougnouf. Madoué, ce circus ! On a app'lé l'docteur. Y l'a prescrivu un produit calmant, mais pendant six jours elle a eu la babasse hors d'usage, ma pauv' p'tite madame Béru. Le fion en drapeau russe, merde !

C'est vermine les gonzesses quand é sont jalminces ! L'patron voulait la renvoilier, Louise, malgré qu'é chicasse à l'innocente. Y'a fallu qu'j'lu plaide la cause. Qui donc j'm'serais embourbé pendant la convalence de Berthe ? Soilions logique !

— Dites donc, j'aimerais avoir quéques esplicances su' votre amoureux qu'était là c'soir ! j'préviens la femm' d'chamb' à Betty.

V'là miss plumeau qui renfrogne.

— Ma vie privée ne concerne que moi. Et c'est pas un odieux bonhomme qui viole le docteur sur le lit de mort de Madame qui va me…

L'odieux bonhomme, ben si : y va lui…

J'lu amortis une tarte majuscule à cette conne. Qu'son beau chignon s'en défait et s'met à lui pendoulier derrière la tronche.

— Je porte plainte ! elle sangliotte.

— T'auras l'occase quand tu seras chez l'juge d'instruction, salope ! Et tu vas t'y trouver dès d'main, au cambron, ma poule. Complicité d'meurtre, t'auras du temps pou' t'faire les ong' !

— Quoi ! Quoi !

— J'veux des détails su' ton jules, et vite.

Elle a des larmes d'rage plein les yeux. J'regarde les traces d'mes doigts su' sa joue. C'est vrai qu'j'aye des grosses paluches. On n'y trouve qu'deux doigts et d'mi su' ladite joue, l'reste c'tait pou' du beurre.

— Ton tringleur, j'parie qu'tu l'connais de date fraîche, j'd'mande. Pas plus de trois quat' jours. Non ?

Surprise, elle est, la fille. L'étonnement joue toujours en favoritisme des genss. Quand y sont décontenancés, y s'liv'nt plus zézaiement.

— Hein, môme ? Il est tout neuf, l'zig qui t'calce ?

— Oui, c'est vrai.

— Tu l'as connu comment ?

— Au marché, il m'a abordée.

— Beau gosse ?

— Oh, oui.

— Y s'nomme ?

— Jean-Jacques.

— Jean-Jacques comment ?

— Roudupey.

— Et il fait quoi, dans la vie ?

— Il travaille dans l'entreprise de son père.

— Oh ! un fils à papa, tu t'mouches pas du coude !

Ça lui fait plaisir, son succès, la femme d'chamb'. Comment qu'elle tombe des hommes z'huppés, jeunes et beaux, qu'ont t'une Alfa et Juliette à seul'ment deux places ou une Alpine d'cheval. Et puis pourquoi qu'aurait rien que ces chicorées frisées de la bourgeoisie qui s'les payeraient, les beaux messieurs frimeurs, hmmm ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»

Обсуждение, отзывы о книге «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x