Frédéric Dard - Certaines l’aiment chauve

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Certaines l’aiment chauve: краткое содержание, описание и аннотация

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Ben, mon vieux, dans le machin ici présent que voici, il y est pas été a'v'c le dos de la cuiller, le Sana ! Youyouille, tu parles d'un circus, mon n'veu ! Ça carbonise à tout va. Des événements pas banaux, espère ! Quant à ce dont qui conceme les gonzesses, je peux t'résumer en trois mots : dé-gueu-lasse ! Enfin, brèfle, on s'est bien marrés. Je t'en serre cinq.
A-B. Bérurier

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San-Antonio

Certaines l’aiment chauve

À Gilbert SIGAUX, mon ami de toujours et d’avant, avec ma tendresse,

San-Antonio.

PREMIÈRE PARTIE

D’EN RIRE

I

LA POINTE, PUISQU’IL FAUT L’APPELER PAR SON NOM…

— Je ne sais si vous l’avez remarqué, me dit Inès, dont le cul et son environnement mériteraient d’être classés monument hystérique, de sa belle voix dolente et frêle pour biche de dessins animés, non, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mon cher, mais cela fait une bonne heure, ma foi, que vous ne vous trouvez plus en état d’érection. J’en conçois de la navrance pour moi et de l’inquiétude pour vous.

Je rembrunis.

Rien n’est plus insultant pour un adulte mâle de mon espèce (qui en vaut une autre, crois-moi) que d’être pris en flagrant du lit de débandade par une donzelle goinfreuse de la région sud.

— Je ne vous en ai pas moins honorée quatre fois depuis hier au soir, tendre amie, objectai-je en laissant le soin à ma maussaderie d’annoncer les prémices d’un juste courroux.

Inès cueillit mon gland entre le pouce et l’index, telle une friandise à laquelle un régime axé sur les basses calories lui interdirait de goûter, le manipula un instant d’un mouvement plus désabusé que rêveur, puis laissa tomber en même temps que lui :

— Trois !

— Trois quoi, mon cœur ?

— Trois fois, mon cher. Vous me prîtes avec une certaine fougue, j’en conviens, puisque debout, dès l’entrée, contre la patère du vestibule. Vous me reprîtes au salon, tandis que je m’évertuais à ranimer le feu dans la cheminée. Puis vous m’eûtes encore en ce lit après une intéressante série de préliminaires. Mais depuis, vos sens sont silencieux. Je récapitule : une, deux, trois. Et non pas quatre. Seriez-vous aussi peu porté sur la comptabilité que sur l’amour ?

La rogne m’empara avec cette déconcertante violence que déploient certains vents du sud pour semer la conjonctivite dans les prunelles africaines.

— Fichtre, ma jolie, quelle ogresse vous faites ! Trois fois en trois heures est une performance assez honorable, si j’en crois la rumeur publique.

Inès haussa ses épaules nues qu’elle avait fort belles et planta son regard d’azur dans les moulures du plafond avant de soupirer :

— La grande faiblesse des hommes reste l’autosatisfaction. Peu d’entre eux ont le souci de se dépasser. La prouesse est chez eux un état d’exception.

Puis, avec enfin une certaine humanité dans le timbre, elle s’inquiéta :

— Seriez-vous souffrant ?

Je répondis que pour l’heure je me sentais d’airain, fâcheuse comparaison, car elle porta aussitôt sur le point de ma personne dont elle déplorait la mollesse ce regard de vieille bretonne regardant s’éloigner son terre-neuvas de fils dans les brumes nordiques.

— Alors, soyez franc, cher, je ne vous inspire pas ?

Il y avait autant de scepticisme dans sa voix que dans le regard d’un gardien de la paix auquel vous promettez de ne rester stationné en double file qu’une minute seulement.

— Voyons, belle Inès : trois fois déjà !

Risquant mon va-tout, j’ajoutai :

— Et ce n’est pas fini !

Cette implicite promesse eut le don de ramener la sérénité sur son visage et son pubis. La ravissante gourgandine m’adressa un sourire qu’elle aurait pu louer au moins dix lires de l’heure à Léonard de Vinci lorsqu’il exécuta la commande que venaient de lui passer les magasins du Louvre.

— Je n’en doutais pas, applaudit-elle.

Et elle se prépara à accueillir mon triomphe.

J’entrepris de lui donner lieu.

Pas facile. En baisanche, l’important n’est pas la rose, ni même son bouton, mais la gamberge. L’homme dont l’esprit est indisponible peut mal et peut peu.

Pouvoir beaucoup est affaire d’imagination. Une fois parti le capital bestialité, l’individu doit puiser dans ses ressources intellectuelles pour poursuivre son action et c’est ce qui explique que Monsieur Albert Einstein baisait beaucoup mieux, mais alors vraiment beaucoup mieux que le général Massu.

Or, en ces instants que je retrace ici avec une loyauté de toute beauté, mon cerveau ne fonctionnait pas au présent, mais au futur, fâcheux décalage. Penser travail quand on est en état d’amour frénétique est un sabotage sexuel. Je dispersais mes facultés en de stériles hypothèses dont je vais être amené à te parler d’ici pas longtemps. Et tu comprendras alors, pauvre de ce que tu es, combien j’avais de fortes raisons pour rester sur cet honorable coup de trois.

Pourtant, l’orgueil jouant, l’Inès étant plus que superbe et salope à faire divorcer un curé fraîchement marié, ma virilité me permettant de faire des promesses et de les tenir, je me mis à l’œuvre de chair fiévreusement comme un safarien répare sa moustiquaire déchirée en pleine nuit, sur les rives du lac Victoria.

La partie de croque-madame a toujours constitué un rite propitiatoire dont il serait turpide de dénier l’efficacité. Je me fis donc, des fabuleuses cuisses d’Inès, un collier d’une douceur concave beaucoup plus enchanteur que ceux des vahinés. Je me constituai une aimable barbe blonde à la Van Gogh grâce à son système pileux. Fis de son clitoris un délicat abaisse-langue. Insérai avec beaucoup de délicatesse et de savoir-vivre deux, puis trois, et enfin quatre doigts dans le plus exquis des réceptacles, comme l’écrirait un auteur libertin du dix-huitième siècle ou du seizième arrondissement ; et, fort de ce dispositif, entrepris de prodiguer à l’exigeante Inès des marques d’intérêt capables de me valoir son estime, sinon de forcer son admiration.

Mais tout en prenant langue avec cette dévorante personne, ma foutue pensée dérapait.

Me ramenait à la veille…

Et voilà, voici…

FLASH BACK ( extrêmement attrayant )

Il est quatre heures de l’après-midi.

Passé de quelques misérables minutes, pour être précis, et pourquoi ne le serais-je pas, puisque ça ne coûte pas plus cher ?

Je lis un important bulletin de police scientifique, dans quoi ça cause des taches de foutre de zouave dans les culottes de masseurs et la manière de les interpréter. Tout bien. Passionnant. On ne s’instruit jamais assez.

À cet instant, y’a la porte qui s’ouvre sans avoir été frappée ; sur Bérurier, naturellement, tu penses, des manières pareilles c’est signé. Et le Gros m’annonce sans le moindre préambule :

— Y’a là un vieux melon qui voudrait te causer.

— Introduis-le ! réponds-je.

— Facile, assure Béru en s’écartant.

Le vieux melon annoncé, qui attendait derrière le paravent de graisse, se présente. Gâté, le melon. Jaunasse. Mélanco. P’t’ être en plein chouf de la vésicule ? Portant sa rosette comme un marié son œillet. Gants de peau gris. Des lunettes à forte monture qui te donnent l’impression de considérer sa frite à travers un vélo.

Je me lève pour l’accueillir.

Il reprend sa carte des mains de Béru, l’essuie d’un revers de manche, car elle comportait déjà un saucisson et des reliefs d’exclamation d’enrhumé (Béru a une bronchite dont les murs de la Paris-Detective Agency se souviendront), et me la tend.

Je lis :

Alexis Lophone

P.D.G. des Assurances Tousanrisque

1087, avenue de l’Opéra Paris I er

— Très honoré, dis-je à ce personnage d’ailleurs balzacien.

Il s’incline, se dégante, me présente quatre doigts qui paraissent avoir été conservés pendant trente-cinq ans dans du formol et qui, à presser, révèlent une consistance froide et plastique.

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