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Frédéric Dard: Certaines l’aiment chauve

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Frédéric Dard Certaines l’aiment chauve

Certaines l’aiment chauve: краткое содержание, описание и аннотация

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Ben, mon vieux, dans le machin ici présent que voici, il y est pas été a'v'c le dos de la cuiller, le Sana ! Youyouille, tu parles d'un circus, mon n'veu ! Ça carbonise à tout va. Des événements pas banaux, espère ! Quant à ce dont qui conceme les gonzesses, je peux t'résumer en trois mots : dé-gueu-lasse ! Enfin, brèfle, on s'est bien marrés. Je t'en serre cinq. A-B. Bérurier

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Comme il ne dit rien, je me laisse chuter dans le fauteuil.

— Merci, soupiré-je. Donc, vous avez des cauchemars, monsieur Bordeaux ?

— Qui êtes-vous exactement ? élude l’acteur famous .

Son « exactement » m’indique que je le désoriente. Il comprend parfaitement que je n’ai pas des manières d’assureur.

— Exactement, je suis l’ex-commissaire San-Antonio, monsieur Bordeaux. Reconverti dans la police privée. Je dirige une agence à la Nick Machinchose, style amerloque, bourrée de gadgets électriques. Elle comporte même le télex.

« Si vous permettez, du moment que la fumée du cigare ne vous dérange pas… Un petit Davidoff numéro 2 aide à ordonner ses idées.

Et j’allume un cigare.

— À quel titre êtes-vous chez moi ? questionne Cricri, enfin intéressé.

— Au titre de fournisseur de votre Compagnie d’Assurances.

— Fournisseur ?

— Je leur fournis mes éminents services. Quand un client de votre qualité se fait assurer pour un milliard de francs, un 2 juin, on me demande de lui garantir un 2 juin sans anicroches. Je pense que la chose doit vous paraître normale, non ?

— Vous allez me surveiller ?

— Non pas vous surveiller , mais veiller sur vous , si vous me permettez de reconstruire la phrase. Et, pour que mon intervention ait toutes les chances d’être efficaces, j’aimerais que vous m’expliquiez ce qui a motivé votre décision de contracter une police aussi singulière.

— Je m’en suis expliqué auprès de la Compagnie.

— Une succession de rêves ?

— Ça vous paraît stupide ?

— Absolument pas, je crois aux prémonitions. Toutefois, j’espère que dans votre cas, il ne s’agit pas de cela. Ainsi donc, vous voyez, en rêve, la première page d’un journal daté du 2 juin ?

Il bat des cils.

— De quel journal s’agit-il ?

— En voilà une question !

— Valable, monsieur Bordeaux. Si vous lisez la date, vous devez a fortiori lire également le titre qui est imprimé beaucoup plus gros.

France-Soir .

Il a dit cela d’un ton bougon. Je l’emmerde, cet homme. Et il veut que ça se sache.

Le riquet à la loupe se met à jacter. Il a une voix aigrelette de nain.

— On se demande à quoi ça rime, le titre du journal, puisqu’il s’agit d’un rêve…

Je le défrime.

— Ce rêve est à l’origine d’un contrat important, qui lui, est bien réel, réponds-je au porteur de glande cébacée.

Il ne se le tient pas pour huit, ni pour neuf, il se le tient pour dit.

— Combien de fois fîtes-vous ce rêve ? demandé-je au comédien.

— Une bonne dizaine de fois.

— Et il se répétait sans variante ?

— Comme une séquence de film sur boucle.

— Si bien que vous en fûtes obsédé ?

— Positivement.

— Sérieusement, vous redoutez ce 2 juin ?

— J’en crève de frousse.

— Quels sont vos projets pour ce jour-là ?

— Je resterai ici le plus possible et ne me rendrai au studio qu’un minimum de temps. J’irai en voiture, la grosse, la Rolls Phantom… Mes amis m’accompagneront.

— Pourquoi avoir souscrit une telle assurance ?

Il laisse chuter une colonne de cendre odorante sur le revers de sa robe de chambre.

— Je me suis dit que si ce présage se réalisait, il servirait du moins à quelque chose.

— Un milliard, c’est une somme !

— Vous pensez que je ne la vaux pas ?

— C’est M me Bordeaux qui en hériterait ?

— Elle est ma femme légitime.

Sa peau est grisâtre, avec comme des traînées jaunes aux endroits les plus bouffis. On dirait de la graisse rance.

— Vous êtes sujet à ce genre de rêve ?

— Absolument pas, et c’est pourquoi celui-ci me hante.

— Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je passe ces 24 heures en votre compagnie, avec un ou deux de mes hommes ? Nous serons discrets.

— Au contraire.

Je cherche à voir s’il est sincère. On le dirait. Il s’est brusquement animé en proférant sa dernière réplique.

— Vous vous connaissez des ennemis ?

— Je pense que tous mes copains qui n’ont pas réussi le sont.

Brusquement, je me mets à le considérer autrement. Sous sa couche adipeuse, et par-delà sa morosité orgueilleuse, je devine un être calculateur et avisé, lucide, sachant affronter les problèmes. Il joue le jeu du prince de l’écran adulé, assiégé par une cour saugrenue, mais il reste ferme sur ses positions secrètes, Christian. Il mène sa carrière comme une partie d’échecs, sauf que pour lui, c’est une partie de réussite. Ses rêves morbides ? Que faut-il en penser ? Il leur a donné une réalité, et même une démesure, en souscrivant cette assurance.

A-t-il réellement peur ?

RETOUR À LA NORMALE

T’aimes pas voir déambuler les cadors, la nuit ? C’est rare, vu que les toutous de ville ont des maîtres attentionnés, vigilants, qui ne les laissent pas vagabonder. Pourtant, certains clébards de pauvres ont quartier libre. Alors, comme ils sont en manque de calories, ils font les poubelles pendant que tout le monde pionce. Tu les vois renifler les trottoirs, levant la patte, de-ci de-là, se dressant devant une boîte à ordures pour trifouiller dedans de la pointe du museau, découvrant un quèque chose comestible et le croquant paisiblement. Justement, en v’là un qui fait sa ronde de noye. Son trottinement produit sur le bitume un bruit menu, soyeux, roulant, comme lorsqu’on agite des graines dans un tamis. Il passe le long de ma guinde sans éventer ma présence, s’arrête pour contrôler une peau de banane et repart. Un taxi se pointe, dont le moteur bat la casserole. Quand il est au point mort, tu croirais les 24 heures du Mans en 1908. Le mec Roland en descend, titubant. Blindé comme trente vaches, le bandit. Je me demande s’il ne s’est pas un peu vanté en promettant le coït du siècle à Inès. Il se fouille pour douiller le driver, laisse choir sur la chaussée une poignée de mornifle qu’il renonce à ramasser, attrique une somme que je subodore princière au chauffeur en flottant autour de son centre de gravité, comme un drapeau autour de son mât.

Le bahut s’en va. Roro cherche le porche d’Inès. Il décrit des embardées sauvages, heurtant les chignoles en stationnement, dont la mienne. Parvenu devant sa lourde, il prend appui contre le vantail, d’une main posée à plat, tandis que de l’autre il déballe son brise-jet. Le voici qui se met à pisser dru en fredonnant « Que ne t’ai-je connue au temps de ma jeunesse ». C’est un marrant, notre Roland. Le bambocheur-type. Bien loqué et pourtant négligé, le chapeau sur le côté ; il a un torse bombé de pigeon, presque pas de cou et une coupe de cheveux comme on n’en fait plus depuis la dernière guerre.

Ayant libéré sa vessie, il entreprend de sonner, mais la porte ne s’ouvre pas, car probabletilement, il appuie sur un mauvais bouton. Bon cœur, le Sana, tu ne l’ignores pas. Je décide de venir à son secours.

— T’as des problos, camarade ?

Il achève de s’égoutter zézette et murmure, en continuant de presser le timbre du parlophone, sans me regarder, se contentant de m’avoir à l’état de voix :

— Elle répond pas, c’te pute ! J’ vais limer chez une pute. Elle m’ dit qu’elle m’attend et elle n’ m’ répond pas, c’te pute. Elle a un cul, mon pote, je voudrais t’ l’ montrer, par curiosité.

Tandis qu’il fait l’éloge d’Inès, j’examine la rangée de plaques et de boutons et je dois convenir que c’est bien le timbre de notre gentille amie qu’il actionne. Sans doute prépare-t-elle son centre d’accueil pour les délices promises et n’entend-elle pas tinter le carillon du désir ?

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