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Frédéric Dard: Bosphore et fais reluire

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Bosphore et fais reluire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1991, ISBN: 2-265-04049-8, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Bosphore et fais reluire

Bosphore et fais reluire: краткое содержание, описание и аннотация

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Ma Félicie chérie, Je t'écris d'Istanbul où je vis des choses que tu auras du mal à croire lorsque je te les raconterai. Jamais, de toute ma carrière, je n'aurai eu tant d'ennemis sur le dos à la fois. On peut dire que je bois le calife jusqu'à l'hallali ! Je travaille en « poule » avec Violette, une nouvelle inspectrice « ormée » par le Vieux. Béru a complètement défoncé le fondement d'une employée du consulat. Mathias a les poches bourrées de gadgets qui ridiculiseraient James Bond. Quant à Jérémie Blanc, il devient raciste ! Mais comme dit Violette : « L'un dans l'autre, on s'en sort. » Je ne me souviens pas si, la dernière fois tu m'as fait une blanquette, tu avais bien mis un jaune d'œuf dedans ? Le mieux est que tu m'en refasses une autre quand je rentrerai. En attendant, je Bosphore. Grosses bises, Ton fils pour la vie. Antoine.

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Curieuse remarque, qui montre que le boulot lui tient à cœur. Et c’est vrai que si le meurtrier (supposé) de « Cousin frileux « loge chez un pote, ça ne va pas être de la tarte aux poils que de lui mettre la main dessus.

L’hôtel Thagada Veutu domine la Corne d’Or. C’est un établissement moderne, mais de style mauresque qui se dresse sur une éminence de terrain, non loin de l’ancien palais de l’émir Kitankül.

Accueil princier. Le personnel de réception est vêtu à l’ancienne, de pantalons bouffants blancs, de gilets rouges brodés de dorures, et coiffé de turbans immaculés, énormes comme des courges de comice agricole.

J’ai retenu deux chambres communicantes, mais au service des réservations ils se sont mépris et nous ont attribué une seule chambre flanquée d’un minuscule salon. Moi, je ferme ma gueule et rejoins Violette, à l’affût devant une vitrine de l’hôtel où sont exposés des bijoux un peu trop orientaux pour qu’on les puisse porter à une sauterie de la mère Elizabeth (de mes) II d’Angleterre. Je la récupère en lui expliquant comme quoi l’hôtel est archicomplet et qu’à la guerre comme à la guerre, je dormirai au salon.

Un ascenseur en forme de cage à oiseaux nous hisse au quatrième. Notre accueilliste délourde une porte et nous voici dans un endroit merveilleux de grâce, avec un immense lit bas, des tapis, des tentures, des meubles byzantins, des miroirs biseautés et une descente de lit en bison teint. La salle de bains est carrelée de fines mosaïques reconstituant l’entrée de Mehmet II à Constantinople en 1453, c’est te dire que ça ne nous rajeunit pas ! Tous les fastes de l’Orient ! Là-dedans, je vais me prendre pour le calife Halhuil Dar Hachid !

Je fais un rapide tour du propriétaire. Le salon est trop exigu pour permettre l’adjonction d’un lit. La môme Violette le constate en même temps que moi, mais reste sur sa réserve, comme ce chef indien qui refusait d’aller au cinéma avec sa squaw.

Sans mot dire, elle débonde sa valdingue et accroche ses harnais dans une des deux penderies ; elle place ensuite, et sans ostentation, de fines et affriolantes lingeries au fond de tiroirs ombreux.

— Aimeriez-vous que je défasse votre bagage ? me demande-t-elle une fois terminée sa propre installation.

— Pensez-vous que je vais vous laisser batifoler dans mes slips de don Juan ! ricané-je-t-il.

Je procède à de hâtifs rangements ; ce qui — s’explique par le fait que je trimbale toujours, tu le sais, un minimum d’effets, conscient qu’un flic qui doit faire le tapin dans la salle de délivrance des bagages à sa descente d’avion est un flic entravé.

Lorsque j’en ai terminé, la môme se plante devant ma pomme.

— Quelles sont vos instructions, commissaire ? Attendre les résultats de l’enquête conduite par nos collègues turcs ?

— Nous sommes tributaires d’eux, souligné-je, du fait que nous ne parlons pas la langue de ce pays. Dans le cas présent, il faudrait retourner à l’aéroport, questionner les préposés des services de police et des douanes, le personnel au sol, les chauffeurs de taxi. Nous en trouverions quelques-uns qui parleraient anglais, peut-être, mais ce serait insuffisant pour mener des investigations cohérentes. Les flics turcs sont nos chiens de chasse, attendons qu’ils nous lèvent le gibier.

— Et en attendant, on fait un peu de tourisme dans la ville ?

— En attendant, moi j’attends, réponds-je non sans finesse. Mais nous ne sommes pas obligés d’attendre à deux et vous pouvez parfaitement aller faire un peu de lèche-vitrines dans le quartier.

Je m’attends à ce qu’elle proteste, me réponde que pas du tout ! qu’elle va rester avec moi à couver le téléphone. Pour être franc jusqu’aux testicules, cette vaste piaule me porte aux langueurs et, franchement, je lui déclencherais volontiers mes manœuvres — d’automne en mer de Marmara. Je m’imagine déjà en séance de décarpillage. Ça s’arrangerait impec, dans des pénombres savamment composées et le silence. La douce décarrade des loques sur sa peau d’ancienne rousse. Froissements polissons. Souffle à peine accéléré. De ci et là, un baiser furtif sur une fossette culière ou un mamelon érectile. La nudation progressive. Les ondes moelleuses. Des fragrances subtiles. Du tiède. Du ouaté. La mise en train de la menteuse aux points stratégiques de la jeune vierge pâmoiseuse. Le départ lent dans la nacelle du plaisir, comme l’écrit Jean-François Revel, à moins que ce ne soit Tailleur-Grillet (on est en automne).

Je me sens en volupté, comme on se sent en colère. C’est incontrôlable. Suave. Un lit pareil, tu penses ! La manière que j’allais me laisser saliver l’archet ; en amour, y a pas de panard géant sans lubrification appro-fondie. La mouillance est la garantie de réussite. Tout envisagé, j’ai déjà. Plus fort que moi. La reniflade des aisselles, par exemple, la pourlèche des orteils, le petit bonjour familier à l’œil de bronze, les battements de cils sur la tronche du gland ! Tout ça faut le prévoir, s’y préparer. Et tu sais quoi ? cette connasse qui murmure :

— Bon, eh bien, puisque vous me le proposez, je vais aller faire un tour.

La vachasse ! J’en suis soufflé. Me voilà avec le dardillon en berne. Il allait se déguiser en chapiteau de cirque et, par sa légèreté insouciante, cette morue le mue en tagliatelle trop cuite ! Elle joue pas le jeu, Violette. Est-ce qu’il nous l’aurait « dévoyée » en la façonnant, Chilou ? Cependant, dans l’avion, il m’a semblé qu’elle était coopérante, la greluse. Certains frémissements ne trompent pas.

Elle va se mignarder le museau devant la grande glace du lavabo, me décoche un beau sourire éclairé au néon et s’emporte.

Seul !

Charognasse !

J’en ai des crispations dans le poitrail. Dis, elle va pas m’infarctuser, la sagouine, avec sa désinvolture ! J’ai toujours eu le pressentiment que je périrais d’un coup de rapière rentrée. Moi, le côté résignance et bite sous le bras, j’sais pas faire. Je suis un inadapté de la membrane foireuse.

Je branche la télé, mais à la tienne ! Y a un gusman aux baffles larges comme un râteau à feuilles mortes qu’est en train de dégoiser plein écran dans son dialecte loukoum. Je vais pas me mettre à apprendre le turc, non ! Je coupe, largue mes pompes, dépose mon bénoche sur un dossier et me flanque à plat ventre sur le lit. Ça ajoute à mes regrets charneux. Un pucier comme je les aime : ni dur, ni mou, avec la flexibilité qui te répercute le coup de tringle dans les bourses par un merveilleux effet de boomerang.

Elle me le paiera.

Je mâchouille de sombres représailles jusqu’au sommeil qui me gagne.

Là, je vais déposer des astérisques, c’est ce qui se fait de mieux, en imprimerie, pour marquer qu’un laps de temps s’écoule.

Mon sub l’attendait intensément, cette sonnerie téléphonique. Eh ben voilà, ça y est : elle se produit. Une ronflade caverneuse, étudiée, faite pour t’appeler sans trop te casser les couilles.

Je me mets à genoux sur mon pieu. C’est crépusculaire autour de moi. Putain, combien de temps ai-je dormi ? Je cherche le biniou près de ma couche. Pas duraille à retapisser, il est pourvu d’un voyant lumineux qui palpite en cas d’appel. Pendant le temps assez bref que je mets à décrocher, je me dis que la Violette n’est pas encore rentrée et qu’elle attige dans son rôle de touriste.

Je porte le combiné couleur d’ivoire à ma frime. Voix mélécassiste d’un standardiste turc qui parle le français comme un acadien ayant vécu en Amérique latine :

— Un téléphone pour vous, Monsieur !

— Merci, feulé-je, biscotte le monstrueux bâillement dont je suis obligé de me séparer.

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