Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les huîtres me font bâiller: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les huîtres me font bâiller»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

Les huîtres me font bâiller — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les huîtres me font bâiller», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ses ratiches de devant, en forme de queue d’écrevisse, m’ont meurtri le champignon anatomique. J’ai préféré lui déchirer le slip et qu’elle m’escalade le chauve à col roulé. Vache ! Cette frénésie ! Elle se cognait la tronche contre l’arceau qui maintient tendue la capote de ma Mercedes ; n’en avait cure. La lauréate du prix Cognacq comblait les mois de continence infligée par son époux amoureux d’une autre. Elle ratissait large, d’ailleurs, hurlait qu’il lui « fallait tout ».

J’avais rien contre, c’était son problo, pas le mien. Que le dix-huit ou dix-neuvième ne soit pas signé Mathias changeait quoi à sa magistrale portée, Ninette ? Un pas rouquemoute, dans le lot, ça ferait plus gai, peut-être, non ? Quand tu sais que le silure nous est très antérieur, tu te mets pas à chicaner sur le côté clean des pedigrees ! On vient, on déconne, on part ! Bâtard, pas bâtard ! Tout ça sorti de l’océan, destiné aux futurs bouleversements géologiques. Episodes ! Et puis zob ! J’ai rien demandé, je partirai donc sans dire merci !

Elle a pris un panard de petite connasse empruntée (et pas rendue). J’avais hâte qu’elle se dépafe et coure jusqu’à son gourbi changer de culotte. Elle traînait des odeurs d’eau de Javel et de repassage, de bambins évasivement torchés. Avec ma semence surchoix, elle emportait un beau souvenir. Le péché est nécessaire à certaines femmes pour conserver un contact avec le rêve.

Je l’ai regardée s’engouffrer dans son immeuble, après m’avoir expédié un baiser du bout de ses doigts aux délicates senteurs.

— Dites, elle a pris un pied d’enfer ! fait une voix masculine.

Je me penche et avise un poivrot assis sur le trottoir.

— Vous croyez ?

— La manière qu’elle couinait en chopant son fade, ça ne trompe pas ! Vous auriez pas une petite pièce pour un clodo qu’est obligé de se pogner ?

Je lui donne un billet de cent points qui me vaut sa bénédiction pastorale.

* * *

Après ce coup imprévisible tiré en voltige, je mets le cap sur l’ Hôtel du Premier Consul (ainsi baptisé car il est proche de la place des Pyramides).

A cette heure de la soirée, l’établissement stagne dans une torpeur touristique confortable. Quelques Hollandais discutent au salon dans cette langue que le Seigneur a laissée se constituer dans un moment d’inadvertance.

Le concierge du soir fait des comptes derrière son comptoir de marbre blanc. C’est un gros déplumé à mort dont les paupières sont gonflées comme des sacs-poubelles un lendemain de réveillon.

Il en pose deux, retient z’un, inscrit un total sous un trait, et lève sur moi un regard blasé d’homme qui a vendu de quoi dormir et baiser à plusieurs générations d’individus cosmopolites.

— Oui ?

Seulement ça : « Oui ? », sur un mode décourageant. Eternel processus : ma carte, tenue verticalement devant son tarbouif à veinules bleues.

Lui, ça le branche pas à l’extrême. Des perdreaux, il en a déjà vu davantage qu’un chasseur solognot, au cours de sa carrière dans la literie de louage.

— Vous désirez ?

Je lui produis la cousette trouvée sur feu Marcel Proute.

— Ce minuscule nécessaire provient bien de cet hôtel ?

— C’est écrit dessus, riposte le chauve sans col roulé. Au temps pour moi ! comme ils disaient dans « Palace », cette excellente émission tévé.

— Il est arrivé de l’extrêmement grave à un monsieur qui l’avait en poche, commenté-je-t-il.

Ça ne plonge pas l’homme aux clés d’or dans une excitation éperdue. A peine amorce-t-il un acquiescement qui marque davantage le détachement que l’intérêt.

— Le personnage en question s’appelait Marcel Proute, poursuis-je en appuyant sur le verbe à l’imparfait, bien souligner que le gazier évoqué donne désormais dans la racine de pissenlits.

Le concierge est un vieux routier qui n’a pas besoin qu’un client lui fasse un dessin quand il lui réclame les cagoinsses.

— Vous supposez qu’il est descendu chez nous ? me demande-t-il.

— Exactement.

— Vous avez une idée quant à la date de son éventuel séjour ?

— Aucune, mais le fait qu’il ait eu encore cette cousette sur lui me laisse entendre que ça ne remonte pas au déluge. C’est le genre de bricole qu’on ne conserve pas sur soi pendant des années ; d’ailleurs voyez : elle a toujours bonne apparence.

— Quel nom avez-vous dit ?

Je le lui épelle. Ça me dit quelque chose, fait le concierge.

Je n’ose me réjouir ; peut-être a-t-il des lettres et réagit-il à cette similitude patronymique avec l’illustre écrivain ?

Il passe dans un petit bureau très mécanisé, situé derrière son trône et enclenche un ordinateur. Je perçois le bruit menu de l’appareil dont il vient de pianoter le clavier et qui part en mission pour le compte du brillantissime Santantonio.

En moins de jouge, le chauve de gala m’apporte une fiche au nom de Proute Marcel . Je l’embrasserais.

— Je savais que ça m’évoquait des trucs, fait le bonhomme que sa réussite détend quelque peu.

— Je craignais que vous ne confondiez avec l’écrivain, dis-je.

— Quel écrivain ?

— Non, rien !

CHAPITRE

La fiche m’enseigne que Proute a passé deux nuits dans cet hôtel, fin juillet, du 27 au 29. Maintenant je dois en apprendre davantage sur son bref séjour. La fiche ne précise pas s’il était accompagné. A la rubrique « venant de », il a inscrit « Montréal, Canada », ce qui ne laisse pas que de me faire mouiller, comme me disait l’autre jour la pauvre reine Fabiola qui a bien voulu me recevoir en audience privée. Un sentiment curieux commence à se dessiner, qui m’excite la glande flicardière.

Je surprends le regard attentif, professionnel, devrais-je plutôt dire, du concierge posé sur moi.

— Je vous dois une grande satisfaction, cher monsieur, lui assuré-je, vous venez de faire beaucoup pour nous.

Enfin un bon sourire. L’éclat de ses carreaux se fait plus vif.

— Vous m’en voyez ravi.

Je sors discrètement un talbin pisseux de ma fouille, le plie en seize et le lui fourre dans les lignes de la main.

Il a renouché que c’était de la grosse coupure à cinq cents francs le billet (prix de revient). Venant d’un perdreau, même de haut niveau, ça le sidère.

— Nous avons une caisse noire pour nos œuvres, lui expliqué-je.

Il se fait une raison et glisse le bifton dans sa poche de pantalon où il le coince avec son testicule droit.

— Maintenant, soliloqué-je, nous allons devoir pousser les choses plus loin et vous allez m’aider, cher Félix (son prénom et son blase sont gravés sur une plaquette de cuivre).

— Si c’est en mon pouvoir, emphase-t-il.

— Il faut que soit dressé un rapport exhaustif sur les faits et gestes de ce client au cours de son séjour à l’hôtel. Essayez de nous défricher le terrain en dressant une liste du personnel qui a eu à s’occuper de lui, mon cher, vous ne le regretterez pas. Les personnes l’accompagnant, ses appels téléphoniques, tout, vous dis-je ! Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je vais envoyer quelqu’un enquêter dans cet honorable établissement.

Un temps, je baisse le ton (ce qui est préférable à baisser son bénoche) :

— Répondez-moi franchement, Félix, vous n’êtes pas raciste ?

Il s’indigne :

— Comment le serions-nous, avec tous les Américains noirs qui descendent chez nous ?

— Je vous posais la question parce que le collaborateur que je vais vous adresser est négroïde sur les bords.

— A l’impossible nul n’est tenu, rétorque cet homme de bien.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les huîtres me font bâiller»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les huîtres me font bâiller» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les huîtres me font bâiller»

Обсуждение, отзывы о книге «Les huîtres me font bâiller» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x