Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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Magine une personne d’environ trente-cinq balais, brune, bronzée, avec des yeux d’or, des seins fabules accrochés à l’endroit où ils font le plus d’effet, des hanches à te couper l’envie d’aller visiter le Louvre, des jambes longues au modelé poustoufleur, le tout enveloppé dans une toilette paille et saumon qu’elle n’a pas dû acheter sur catalogue aux Dames de France.

Son rouge à lèvres ocré renforce le dessin d’une bouche qui m’inciterait à me rendre en marchant sur les genoux jusqu’à Saint-Claude pour qu’elle m’y fasse une pipe (d’écume).

La créature supra-naturelle questionne d’une voix prête à l’orgasme :

— Seriez-vous monsieur San-Antonio ?

— Oui, admets-je, mais ce n’est que provisoire car si vous me regardez encore trois minutes avec ces yeux-là, je ne serai plus qu’un primate en rut.

Elle a le sourire indulgent de quelqu’un qui est au courant de son charme opérant.

— Je suis Solange Genouillé, l’épouse du député, se présente-t-elle.

— Le délit de fuite ? complété-je.

— C’est cela, convient-elle tranquillement.

Cette fois, son clébard hume la brise suave provenant de mes génitoires.

— Serait-il envisageable que votre chihuahua me prodigue d’autres marques d’intérêt moins familières ? demandé-je.

Elle accentue son beau sourire radieux.

— Pardonnez-lui, c’est un chien de goût !

Oh ! ya yaille ! Où ça se dirige, tout ça ? C’est plus du rentre-dedans mais du viol à la tire !

— On peut parler dans un coin tranquille ? demande la députière.

Je désigne le salon meublé avec un goût exquis que je n’ai jusqu’alors rencontré que chez Levitan ou au B.H.V.

— Vous n’avez rien de plus intime à me proposer ? demande-t-elle en me filochant le dur à contrecœur.

— Ma chambre est occupée, plaidé-je.

— En ce cas…

Elle se met dans un fauteuil bas qui me livre illico une vue générale sur son slip de couleur tellement chair qu’elle n’en porte peut-être pas, après tout ?

— A ma visite, il y a trois mobiles, attaque-t-elle. Me constituer prisonnière après mon inqualifiable crime d’hier, vous apporter le vélomoteur qui devrait dédommager ma victime, et enfin faire la connaissance d’une célébrité policière dont la séduction est légendaire.

— Vous confondez séduction avec déduction, dis-je froidement ; il s’en faut d’une lettre.

Car, pour tout t’avouer, si j’apprécie le rentre-dedans d’une jolie polka, je déteste que celle-ci dépasse certaines limites.

Mais la ravageuse ne se tient pas pour battue. Je risque une deuxième œillée sur sa voie de passage grand trafic, ce qui me permet de m’assurer qu’elle porte bel et bien une culotte. Son toutou a renoncé à mes effluves corporels et s’est couché sur le tapis de basse laine pour chercher le sommeil entre ses deux pattes d’ours.

La Genouillé continue de me consommer du regard. Pas besoin d’être la chère Mme Claude pour savoir que cette personne doit représenter un coup étourdissant. Elle a tout pour elle (comme dit m’man) et le dispense largement ; j’aime la prodigalité. De toute évidence, elle est venue avec l’intention bien arrêtée de me vamper. Son Gambetta de noces et banquets a dû la tancer d’importance pour son délit aggravé. Un truc à lui chancetiquer sa carrière, au représentant du peuple souverain. Alors, soucieuse de me neutraliser bien à fond, elle cherche à me séduire, se disant qu’après avoir fêté mes vingt-quatre centimètres de chibrance longitudinale, elle sera tranquille, question conséquences.

— Vous savez, déclare la donzelle, je sens qu’on peut tout dire à un homme comme vous, aussi est-ce une confession pleine et entière que je viens vous faire.

— Je vous écoute.

— En préambule, je dirais que les mecs suroccupés, ayant leur carrière en point de mire, font des amants médiocres et des époux détestables.

Nous y sommes ! La Solange va me raconter son ramadan conjugal qui, de chatte lasse, l’a conduite à l’adultère.

— C’est une vérité connue, lui facilité-je l’affaire.

— Que fait une femme délaissée ?

— Ce que je vous soupçonne de faire, madame Genouillé.

— Exactement. Dotée d’un tempérament qu’on peut qualifier « de feu », je suis devenue amoureuse de l’amour.

— C’est effectivement une belle occupation.

— J’adore les initiatives hardies.

— Elles ont leur charme.

— Je vais vous faire un aveu : hier, lorsque cet accrochage s’est produit, il y avait un homme accroupi sous le tableau de bord de ma voiture. Il avait ôté ma jupe et mon slip et me pratiquait ce que les ouvrages médicaux nomment un cunnilingus et les gens du peuple une minette.

— Après lui s’il en reste ! laissé-je échapper dans la foulée.

Elle me virgule ce long regard que la génisse en son enclos attache au taureau désœuvré.

— Il en reste ! assure-t-elle d’une voix qui porte illico mon sang à quatre-vingt-dix degrés, ce qui est la température de l’angle droit, je te le rappelle.

Le saint-tristan-bernard bâille à gueule-que-veux-tu. Depuis que ces animaux ne font plus la contrebande d’alcool entre la France et l’Italie, je me demande un peu à quoi ils servent dans un apparte ou une bagnole.

Donc, l’accident a eu lieu parce que la conductrice se faisait brouter le green . Tu vois, pour moi ça constitue des circonstances éternuantes, comme dit le Mahousse, et m’incite à passer l’éponge ( ?).

Je ne puis me retenir d’évoquer le tableautin : Médème, en pleine dévergondance à son volant, et son cosaque accroupi pour lui grumer le mont de Vénus pendant qu’elle pilote. Pas commode, mais intéressant !

— Votre partenaire doit être jeune pour accomplir un tel exploit, ne puis-je m’empêcher de réflexionner.

— Pensez-vous : il a soixante-quatre ans !

Elle s’amuse de ma stupeur.

— C’est dans cette tranche d’âge qu’on rencontre les meilleurs bouffeurs, assure-t-elle.

— On trouve parfois des exceptions, fais-je en conaissance de cause.

C’est sur ce sous-entendu humidificateur qu’apparaît ma petite Eve. M’apercevant, elle m’accourt contre au sortir de l’ascenseur.

Je procède aux présentations :

— Voici Eve, votre victime ; voilà Solange, votre chauffarde.

Elles se regardent, intimidées.

— Mme Genouillé vous apporte un vélomoteur compensatoire, ajouté-je ; j’espère que vous lui accorderez votre pardon.

Elles finissent par se sourire, un peu gauchement, gênées vaguement d’être sympathiques l’une à l’autre. Nous sommes parfois déroutés par des antagonismes qui capotent parce qu’ils ne trouvent pas assez de rancœur pour se nourrir.

Ces deux ravissantes sortent pour aller chercher le vélomoteur que la députière a amené dans la Range de service.

Le soleil impétueux semble se saisir d’elles, sitôt la porte franchie. Le gros toutou plein de poils lèche sa truffe, puis sa bite et soupire en partant les rejoindre. C’est chiant d’être un saint-bernard de salon.

Je demeure un instant à méditer. J’aimerais volontiers m’attarder avec ces deux jolies fumelles, mais le devoir commande.

Alors je vais à la réception consulter l’horaire des trains pour Pantruche.

PARTIE

SANS LAISSER D’ADRESSE

CHAPITRE

Une étrange atmosphère règne au labo. Ce lieu toujours si grave connaît un relâchement inusité. Les quelques gaziers en blouses blanches constellées de taches jaunasses, vaquent sans entrain. Derrière leurs tubes, éprouvettes, réchauds à gaz, ils ressemblent aux cuisiniers d’un restaurant sans clients. Plus que désœuvrés, ils sont en complète relaxation.

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