Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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C’est sur cette déclaration que l’ancien officier de marine a pris congé du bouquin et, peu après, de la vie.

Je dépose le book sur le meuble.

Et puis tout à coup, une pensée me flache le caberluche.

Je sors en trombe d’éléphant de la pièce maudite. Dévale l’escalier en prenant soin de ne pas me bicher une pattounette dans le trohu du tapis.

Tu sais quoi, Eloi ?

Je viens de te dire, à l’orée de ce chapitre sept (l’un des meilleurs que la littérature d’action ait jamais produit), que nous restions seuls dans le pavillon, le Rouquemoute et Bibi.

Erreur : j’oublie la femme de ménage espanche, la ravissante poilaupattée Maria Zozobra y Ponedora. J’espère qu’elle ne s’est pas fait la valdingue, cette pécore angora ; sinon tout le pays va apprendre ce qui s’est passé et on va avoir une déferlance cacateuse sur les bras. Déjà que les voisines immédiates jacassent dans l’avenue, alertées qu’elles furent par ce concours de bagnoles et ambulance devant une masure d’ordinaire sans vie.

— Maria ! hélé-je-t-il, en mutinant de l’inflexion. Où donc êtes-vous, belle et pileuse Andalouse aux seins flasques ?

Le silence me répond, comme écrivaient les romanciers début de siècle qui, je te le répète, avaient un beau brin de plume à se carrer dans l’oigne.

La garce ! elle a joué cassos, nonobstant mon interdiction. C’est pas beau de désobéir à un drauper-chef quand on ne dispose que d’un permis de travail rédigé par sa cousine. Je suis le contraire d’un teigneux, pourtant elle va m’entendre, la sans culotte.

Une fois en bas, je l’appelle derechef (d’orchestre).

Zob !

Je vais alors dans la cuistance, et de quoi m’asperje-t-il, Emile ? La porte donnant sur l’escadrin de la cave est entrouverte et de la lumière en sort.

Je la dépone en grand.

— Vous êtes là, Maria ?

Mon appel se coince dans ma corgnole.

Ben oui : elle est là, la gentille Espanche. Au bas des marches de pierre qu’elle a descendues à plat ventre, la tête en bas. Sa calebasse a éclaté sur l’angle du mur. Y a du sang en quantité. Rien qu’à la façon dont sa tronche repose, je réalise qu’elle s’est disjoncté les cervicales.

A pas précautionneux, je vais jusqu’à elle, impressionné par son regard fixe, empreint d’une indicible épouvante. Elle « s’est vue mourir ». Tu parles : un tel valdingue ! Combien de temps aura duré son plongeon : deux secondes à tout casser (si j’ose m’exprimer ainsi). Suffisamment en tout cas pour qu’elle soit hypnotisée par le ciment brut et la pierre qui attendaient de la réceptionner.

Désemparé, je remonte d’une traite jusqu’au premier. Dans la piaule, Xavier Mathias vient de stopper ses investigations.

— Qu’est-ce que tu calcules ? me demande-t-il en me voyant compter sur mes doigts.

— Le nombre de défunts et de blessés qu’il y a eu dans le secteur au cours de cette matinée : Martin Lhours, l’ami Augustin, un ambulancier et la bonne, en ce qui concerne les morts à part entière. Alexandre-Benoît Bérurier et un infirmier, pour ce qui est des blessés. Vois-tu, le Rouquinos, j’en ai vu des pas mal au cours de ma carrière, mais je trouve que là, on fait fort !

Pour allumer sa lanterne, sans avoir à enflammer sa tignasse avec une loupe et le soleil, je lui dresse un récit rapide et suce seins des récents événements.

— Tu es superstitieux ? murmure le Savant.

— Penses-tu, réponds-je en touchant du bois.

Cette maison de chiasse est pleine de soupirs et de craquements ; tu les perçois quand tu cesses de moufter ou de t’agiter. Tu éprouves alors une sensation de présences nombreuses et inquiétantes. Les murs commenceraient de se lézarder que je trouverais la chose normale !

Voyons, me morigéné-je, tu ne vas pas donner dans Nostradamus, gars. Les farfadets, c’est pas ta longueur d’onde. Faut s’ébrouer, chasser les vilaines sensations oniriques.

— On fait le point ? dis-je au chalutier en flammes.

Le maître du labo opine.

— Alors, je t’ouïs.

— Le légiste ne t’a rien dit ?

— Si : qu’il allait m’adresser son rapport. L’éternelle rengaine de ces messieurs. Je n’ai pas besoin de ses savantes conclusions pour que tu me fournisses le compte rendu de l’autopsie.

Il passe sa main blanche marquée de roux dans sa chevelure au néon.

— As-tu visité des musées consacrés aux armures, Antoine ?

— Cela a dû se produire, bien que je déteste les conserves.

— Il existe des spécimens ouvragés d’une grande beauté. L’armet de certaines, c’est-à-dire le casque, figurait une tête de monstre, voire d’oiseau de proie, et les gantelets qui allaient avec ressemblaient à des serres de rapace ou bien à des pattes de fauve.

— Tu penses que le meurtrier du vieux s’est servi d’un truc de ce genre pour le mettre en charpie ?

— J’en suis convaincu. Les profondes lacérations dont il a été victime ne peuvent qu’avoir été exécutées par d’énormes griffes métalliques.

— Ce serait la première fois que nous serions en présence d’un assassinat aussi singulier !

Mon docte reprend :

— Le légiste et moi pensons que la victime a eu d’emblée la gorge arrachée et que les autres sévices qui ont suivi ont été perpétrés sur un cadavre.

— Un travail de dingue ?

— Possible ; à moins qu’il ne se soit agi d’un meurtre sacrificiel…

— Tu ne trouves pas que ça reviendrait pratiquement au même, beau blond ?

— Dans un sens…

— Dans tous les sens ! Comment expliques-tu que cette mise en charpie d’un corps n’ait pas dégueulassé la pièce ? Il n’y a du sang que sur le lit.

— Je suis persuadé que le criminel portait une combinaison de mécano : j’ai retrouvé des fils bleus sous les ongles du mort. Il avait dû s’équiper de première : salopette, cagoule, chaussons de mareyeur ; plus un drap ou quelque chose comme ça qu’il a disposé autour du lit, avant de déchiqueter l’ancien officier de marine. Ce forfait terminé, il a rassemblé son matériel de dépeceur et l’a emporté.

— Il a fouillé la pièce ?

— Probablement pas. Tout se trouvait en ordre, voire dans un désordre familier au retraité. Le meurtrier est venu pour tuer, salement, bassement, mais uniquement pour tuer.

— Continue !

— Il n’a fait que précipiter la fin du vieillard ; le docteur Rapus a découvert que celui-ci allait claquer d’un cancer dans peu de temps car son foie n’existait pratiquement plus en tant que tel !

Je me renverse dans le fauteuil et, le regard perdu au plafond, je tente de coordonner mes pensées tumultueuses. Me dis que tout ça ne tient pas debout. Un gonzier se pointe à minuit chez le vieillard poltron ; se saboule pour une besogne salissante ; l’égorge et le saccage comme s’il entendait faire disparaître le corps dans la lunette des tartisses ! Et puis, plie bagage et s’emporte.

— La servante m’a déclaré que lorsqu’elle est venue prendre son travail, la lourde de cette chambre était entrebâillée.

— Et alors ?

— Ecoute, Xavier. Imagine ce dabe qui a les chocottes au point de proposer à sa femme de ménage de dormir à la maison les nuits de pleine lune, tu penses qu’il ne va pas se barricader ?

— Peut-être l’a-t-il fait ?

— Tellement bien que le meurtrier pénètre dans sa demeure, puis dans sa chambre sans effraction ?

Je me lève pour aller examiner la serrure. Banale. Mais intacte. Si elle se trouvait fermée à clé, le bonhomme a ouvert à celui qui allait devenir son assassin !

— Pourquoi pas ?

— Tu réfléchis un peu, sous tes cheveux rouges ? Le daron claque de trouille, pourtant, à minuit, on fait toc toc à sa porte et il va déponer ?

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