Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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— Et il arrivé pas à se calmer la faim ! Deux fois, il me l’a mise, sa grosse trique. Vous ne pourriez pas lui dire que c’est assez ?

— J’essaierai de le raisonner, ma jolie.

Muchas gracias !

De nada .

Une petite zone de silence. J’essaie de rassembler ma gamberge, laquelle foire dans tous les sens. « Quelle affaire insensée », me dis-je entre quat’z’yeux. Je pense à quelque meurtre rituel, à cause de l’horreur dont il s’accompagne.

— Maria…

— Oui ?

— Je résume. Ce vieux pingre ne sortait jamais. Il lisait, cuisinait et buvait énormément. Vous faisiez son ménage deux fois par semaine et le facteur lui apportait sa pension chaque mois. Il recevait de très rares appels téléphoniques.

— C’est exact.

— Aviez-vous l’impression qu’il avait peur ?

La réponse est catégorique :

Si .

Et elle ajoute tout de suite :

— A la pleine lune.

Cette affirmance incongrue (Ain-con-grue) me file du 220 volts dans l’ognard.

— Comment cela ?

— Les jours de pleine lune, il disait : « Je vais encore pas fermer l’œil la nuit prochaine. »

— Attendez-moi un instant.

Je bombe jusqu’à la cuisine où, naguère, j’ai aperçu un calendrier des postes. Fiévreusement, j’en arpente les colonnes du regard. Nous sommes le 14. En face de la date, s’inscrit un minuscule rond blanc. Seigneur, je manque d’air.

Cette noye était une nuit de pleine lune ! Dis-moi, mec, on va pas tomber dans le charlatanisme !

Tu nous imagines, à la Maison Poulaga, tenant compte de telles foutraqueries ? Pourtant, il y a eu des chiées de meurtres commis lors de cette phase lunaire. « L’assassin de la pleine lune », sur les cinq continents on en entend parler.

La femme de ménage toque à la lourde ouverte :

— Vous permettez, señor inspector, que je prenne un peu de beurre ? C’est pour me mettre sur la chattoune : ça mé broûlé.

— Je vous en prie, ma chérie !

Elle dépone le réfrigérateur et prélève une noix de mantequilla dont elle s’oint la connasse en pleurnichant.

— Ça mé broûle, ça mé broûle !

— Demain il n’y paraîtra plus.

— Mais c’est ce soir que je sors avec Juan, mon ami.

— Vous lui ferez une bonne manière pour lui compenser cette avarie de cul, ma puce. A ce propos parlez-moi encore de la pleine lune.

— Et quoi en dire, señor ?

— Le vieux la redoutait, dites-vous ?

— Terriblement. Il m’a même demandé dé venir dormir à la maison avec ma sœur, ces nuits-là.

— Et vous avez refusé ?

— J’avais bien trop peur.

— De quoi ?

— Ben… de sa peur ! S’il y avait un danger, j’avais pas envie de prendre des risques ! Déjà qu’il me payait au tarif minimum pourquoi je ne suis pas déclarée.

Elle sursaute, saisit ma main de la sienne graisseuse et la porte à ses lèvres, dans un élan de soumission éperdue et de profonde reconnaissance.

Gracias, señor policier, muchas, muchas gracias ! Si vous le voulez, et si vous n’avez pas la queue trop grosse, je ferai l’amour avec vous.

Là-dessus, on sonne en coulisse.

5

COURSE À PIED

Rapus, le légiste, est un petit fourchu habillé de maigre, pointu de partout (sauf peut-être de la bistougne ? c’est tellement capricieux, ces trucs-là). Lunettes à monture d’écaille, un creux dans le menton, à la Cric Douglas. Regard acéré. Quand il te mate, t’as la sensation de morfler deux banderilles dans le portrait.

C’est lui qu’arrive le preume, une sacoche à l’ancienne à la main. Il est en prince-de-galles à dominante bleue, porte une cravetouze rayée sur une limouille pervenche et sent « Cologne Sologne » de Patricia de Nicolaï, ce qui indiquerait qu’il est homme de goût.

Je l’escorte dans LA chambre. Pas une mauviette, le doc. En découvrant le corps saccagé, il a un froncement de sourcils et murmure :

— C’est un loup-garou qui l’a arrangé comme ça !

— Cette nuit, il y avait la pleine lune, ricané-je.

— Des photos ont été prises ?

— Pas encore, vous êtes le premier.

— J’ai ce qu’il faut.

Il extirpe, de sa valdingue à soufflet, un appareil photo sophistiqué.

— Il faut lui tirer le portrait avant que je l’entreprenne. Parce que ensuite…

— Ce n’est généralement pas de votre ressort.

— De nos jours, et de plus en plus, on décompose trop les besognes, monsieur le directeur. Un cloisonnement excessif est mauvais pour l’ensemble.

— Tout à fait de votre avis, docteur.

Bientôt, son Nikon crépite. Je m’écarte pour lui laisser le champ libre. Parfois, il marmonne des appréciations d’ordre professionnel.

Et puis le Majestueux entre en tornade, faisant claquer, jusqu’à la fendre, la porte contre le mur.

— Toubib ! il gronde, arrivez dare-dare, on a un problo.

Ma première pensée va à l’Espanche au fion embrasé. A-t-il voulu de nouveau abuser de cette malheureuse, lui craquant la charnière définitivement ?

Pas le temps de l’interroger : il déboule l’escadrin, se prend le pied dans un trou de la moquette et termine à dos-d’âne son parcours.

— J’ m’aye foulé l’arête du mitan, assure-t-il en balançant un vent qui ridiculise les alizés.

Nous l’aidons à se redresser ; comme nous n’avons pas de grue dépanneuse, la manœuvre est longue. Boquillant, dirait Céline, il atteint le rez-de-chaussée où le légiste se met à palper cet animal défectueux.

— Il faudra que vous alliez passer une radio, mon cher !

Mais le sinistré rebuffe :

— Pour un’ simp’ gamelle dans un escadrin d’ bois ! Un Bérurier ! Vous charriez, doc !

Il tente de clopiner mais doit renoncer.

— Ma Berthe m’ f’ra un massage av’c du calva, déclare cette force de la nature ; chez nous aut’ on n’ s’est jamais soigné les luxures aut’ment. Si j’vous direrais, mon arrière-grand-dabe, Jean-Baptiste Bérurier, est tombé d’un échafaud d’ dix mètes. Ben c’est grand-mémé qui a réduise sa fracture de la colonne dorsale av’c des attelles en châtaignier. E f’sait rabilleuse, au pays : un don. L’ vieux s’est r’mis sans voir l’ médecin. Bon, j’ veuille qu’y marchait à l’équerre, n’ensute ; mais il avait déjà tendance, vu son âge. Qu’y mate l’ sol d’un peu plus près, ça changeait quoi à sa vie ? N’au contraire, ça lu permettait d’ r’trouver des trucs perdus. Si v’ voudriez m’assesseoir dans c’ fauteuil, là-bas, l’ temps qu’ j’récupérasse ? Merci ! Doucement ! Charogne, c’ que j’en rote ! Laissez-moi pas aller trop fort. Moui, commak ! C’est gentille à vous, doc.

Il cale ses avant-bras sur les accoudoirs du siège et respire un grand coup.

— Si tu trouvererais un’ goutte de quèque chose qui r’monte, Antoine, j’ t’en saurerais un plein pot d’ gré.

Je m’empresse d’aller fureter dans la cuisine et lui rapporte une boutanche de bordeaux tout juste entamée.

— T’es un frère ! me dit-il. Tu veuilles bien m’ soul’ver le bras afin qu’ j’ busse à la régalade ? Moui, commak, douc’ment, j’aye élégamment meurtri mon épaule.

Grâce à mon affectueuse assistance, il biberonne le solde de la boutanche.

— Pourquoi étais-tu venu nous chercher ? m’enquiers-je.

Il marque un soubresaut.

— Putain d’ell’ ! Av’c c’ te chute ça m’était sorti d’ l’esprit. Cours aux chiottes du reste-chaussé, Toine !

Je m’empresse. Ouvre la lourde desdits et reste abasourdi.

Auguste, le pote de Son Enfoirure, s’est pendu avec la tirette de la chasse d’eau, anormalement longue car, dans ces chiches anciennes, le réservoir est situé à plus de deux mètres du sol. Il est pudiquement tourné face au mur. Sa tronche est inclinée sur la droite, ses pieds sont en flèche.

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