Frédéric Dard - Du sable dans la vaseline

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Du sable dans la vaseline: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, je me demande ce que nous sommes allés foutre à Las Vegas, les Pinaud, les Bérurier et moi. En France, nous étions peinards : tout baignait. J'avais ma Féloche, mes potes et plein de culs proprets à ma disposition. Des petites mignonnes douées me taillaient des calumets irréprochables qui ne pénalisaient pas mon futal, et quand je leur déballais ma tierce à pique dans un plumard, personne ne venait les scrafer sur mon bide pendant qu'elles faisaient du trot anglais.
Tandis qu'à Vegas !…
Cette hécatombe,
!
Tout le monde cartonne tout le monde !
Les flics en tête !
Tu peux oublier ta petite laine à la rigueur, mais surtout pas ta médaille de saint Christophe.

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La position impliquée est appelée « levrette » par les catéchèses et les grands veneurs. Dans le cas présent, elle ne saurait être mieux indiquée.

J’ai déjà mentionné avec force, ma répugnance pour ces étreintes contre nature ; je tourne résolument le dos au monstrueux couple et me dirige vers le téléphone.

Lorsqu’il apprend que son french pote le biniouse, il lâche tout pour répondre, B.B. Fricotein. Un gentil, dans le fond !

Je tiens à sa dispose une affaire nouvelle, lui expliqué-je, laquelle, à n’en pas douter, va faire un boucan du diable. S’ajoutant au cas de son auxiliaire félon, il n’a pas fini d’être sous les flashes de l’actualité. Il aura droit aux plus hautes récompenses, ce rénovateur de la Rousse lasvéguienne, c’est couru d’avance.

Je l’entends boucler son ceinturon et se ruer à l’extérieur.

Dans sa précipitation, il lâche une louise, ou alors c’est le cuir de son baudrier qui craque.

32

Il se pointe (d’asperge) [11] Pourquoi d’aussi piteux calembours émaillent-ils la prose d’un écrivain pareillement doué et raffiné ? Par goût de la mortification. À force de franchir « des points de non-retour », San-A aurait mieux fait de rester chez lui. à notre hôtel quatorze minutes plus tard, suivi d’un seul hussard qu’il aime entre tous.

Je l’attendais dans l’antichambre en fumant une cigarette, chose rarissime chez moi car je n’ai jamais été tenté par le cancer du fumeur. Lorsqu’il m’arrive d’en griller une, c’est une seule , et j’attends des semaines avant de récidiver.

Fricotein est dans tous ses états, kif Charles Quint. Il a réalisé que je suis l’homme providentiel, celui par qui l’honneur, la gloire et la fortune allaient choir sur son destin.

— Du diable si j’ai déjà rencontré un être comme vous ! me déclare-t-il avec un bel accent de sincérité.

D’un regard je lui fais comprendre que je veux l’entretenir sans témoin, alors il envoie son sbire monter la garde dans le couloir.

Au moment où je m’apprête à prendre le crachoir, il annonce :

— J’ai élucidé le meurtre de Dolores, la secrétaire de « Gueule Cassée », notre regretté chef.

— Mes compliments ! Vous allez vite en besogne, cher Fricotein. Puis-je savoir le nom de son assassin ?

— Stevenson ! Le membre gangrené de notre police. La fille comptait au nombre de ses conquêtes. Grâce à elle, il connaissait toutes les activités privées du boss ; seulement, elle savait également sur lui des histoires qu’il n’aurait pas aimé voir dévoilées. Apprenant qu’elle vous avait fixé rendez-vous, il a pris les devants et l’a rendue muette en espérant vous faire porter le chapeau. C’est votre interrogatoire en nos bureaux qui lui a donné l’idée de vous impliquer dans ses desseins criminels.

— On ne fait pas dans la dentelle chez vous. Suivez-moi ! dis-je, en le saisissant familièrement par le bras, comme le font deux Italiens, les soirs d’été, pour s’aller draguer les touristes suédoises aux chattes si blondes.

L’emporte dans la chambre du « papa ».

Mon compagnon manque (ou faillit, au choix) tomber à la renverse à la vue du gisant.

— Oh ! My God ! soupire-t-il en anglais dans le texte. C’est Jo Morton !

En entendant proférer son blase, le vieux « Lucky Love » sursaille.

— Je rêve ! s’écrie B.B. Fricotein. Mais ce gars vient de reprendre les affaires de Manzoni !

— En effet. Cela dit, l’avez-vous vu à la télé ou à la une des journaux, mon cher confrère ?

— Heu… Oui… Ce matin encore…

Je dénégate :

— Vous avez aperçu des extraits d’actualités datant de plusieurs mois, entendu des déclarations de sa fille. Mais lui, hein, my dear ? Lui, rien ! Il était là par personne interposée. On a lu des textes signés de sa main ; mais quant à sa présence physique : zob ! comme nous disons dans l’aristocratie française.

Groggy de stupéfiance, le collègue.

Je décide de porter le comble à ses ahurisseries, vais au placard de sa turne [12] On parlait déjà de « l’anneau de sa turne », maintenant c’est du placard. que je débonde à double battants.

— Approchez, capitaine !

Il.

Contemple muettement le cadavre de la femme de chambre noire qui tant m’avait à la chouette. L’est assise en « Z » majuscule sous les fringues suspendues.

Je fais coulisser les hardes, découvrant la tête fracassée de l’exquise créature et déclare :

— L’héritière du papa Morton se comporte très mal avec ses domestiques, n’est-ce pas ?

J’ajoute en désignant le lit :

— Et guère mieux avec son géniteur. Elle a des circonstances atténuantes : tous ses plombs ont sauté ! À preuve : elle veut épouser mon chien ; mais je crois qu’il va falloir remettre la noce à plus tard !

CONCLUSION

Le landau est verni noir, attelé d’un cheval pommelé. Le cocher porte une gandoura de couleur sable et un énorme turban lui compose une tête pour citrouille d’Halloween.

Elle se tient à mon côté, sa main blottie au creux de la mienne. Elle sent la verveine. Elle paraît heureuse, emplie d’une douce félicité, m’man.

Chose inouïe, c’est elle qui a souhaité faire une escapade au Maroc.

Je l’ai déjà amenée deux fois à Marrakech, ma Féloche, aussi ai-je suggéré que nous pourrions aller ailleurs, plus loin : aux Marquises, par exemple, ou à la Guadeloupe ? Mais non : son hobby, c’était la Mamounia , si pleine de charme, et la fabuleuse palmeraie abritant des demeures somptueuses.

Elle venait, m’a-t-elle avoué, de lire le roman d’un magnifique écrivain marocain dont l’action se situait dans cette ville, et désirait voir les lieux si bien décrits par l’auteur.

Notre landau caléchait mollement à travers la fantasmagorie produite par les ombres huppées des palmiers. Partout, ce n’était que grâce et volupté. Nani, nanère…

Le carrosse a ralenti, puis s’est engagé dans une allée bordée de fleurs mauves et bleues. Au bout d’une cinquantaine de mètres s’offrait une ravissante villa mauresque dont la large terrasse proposait une échevelure (voire un échevelage) de plantes et d’arbres exotiques aux senteurs opiacées.

L’attelage a stoppé.

J’ai considéré m’man avec un rien d’effarement.

— Tu veux rendre visite à ton romancier ? ai-je baobé.

— Oui.

Ça m’a soufflé.

— Mais, ma chérie, on ne débarque pas sans crier gare chez quelqu’un, quand bien même on l’admire !

Et alors je me suis tu, sinon ma fosse à cloaque aurait fait des bulles !

Devine qui sort de la maison, Edmond ?

Pantalon de lin blanc, chemise azur, gourmette d’or au poignet ?

Oui, compagnon : Pinaud, dit Pinuche, dit Pinauder, dit la Vieillasse, dit Baderne-Baderne, dit César Pion, dit le Fossile, dit l’Écroulé, dit le Débris, dit l’Ineffable de La Fontaine, dit la Pinasse, dit Branlomanche, dit la Gelée, dit Pissenfroc, dit la Pendouille, dit Gouttaunez, dit la Sucette, dit le Père Laconique. C’est la première fois que je le vois bronzé et rasé correctement.

Il a l’air à l’aise dans une peau taillée sur mesure. Son regard inchiasseux pétille. Il s’avance, en écartant les bras, paré pour l’étreinte des retrouvailles. Mais, à mon bonheur de le retrouver vivant, succède une noire fureur.

— Arrière ! tonné-je. Je ne te pardonnerai jamais ! Tu es une purulence cholérique ! Comment as-tu pu nous plonger dans cette angoisse imprévue aussi bien que mortelle ! Venir jouer au sultan dans ce paradis pendant que nous nous faisions un sang d’encre à cause de ta disparition !

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