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Frédéric Dard: Deuil express

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Frédéric Dard Deuil express

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Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande. Dans l'expectative, il lira. Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

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Je reviens à la salle à manger, où le couple flotte toujours dans une bienheureuse inconscience.

Et alors, je me dis qu’il faut cogner un grand coup.

L’heure n’est plus à la rigolade. Lorsque Stumer reprendra connaissance, il comprendra que sa campagne a été l’objet d’une sérieuse razzia.

Tant qu’à faire, autant y aller à fond.

Je ramasse la môme par les aisselles, je la charge sur mon épaule et je la porte jusqu’à ma bagnole.

Lorsqu’elle est allongée sur le coussin de derrière, je reviens au bonhomme. Je tire mon carnet de notes, j’arrache un feuillet blanc et j’écris :

Stumer ,

Si tu veux revoir ta souris sur ses deux pattes, ne joue pas au con et attends le coup de téléphone .

Un ami qui te veut du bien

Ça n’est pas génial, mais ça doit suffire à intriguer un zig dont l’existence n’est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c’est un coup de la police ou d’une autre bande. Dans l’expectative, il attendra. Il n’osera rien entreprendre. Pour peu qu’il tienne à son brancard, je vais peut-être arranger mon kidnapping aux petits oignons.

Je me trisse après lui avoir collé mon mot dans la paluche. Comme il n’est pas con, il va faire son enquête. Il comprendra que le garçon épicier est suspect. Il demandera des explications à mon « employeur » d’un jour.

Je passe chez ce dernier.

— Écoutez, papa. Stumer va rappliquer dans un moment. Il va vous poser mille questions à mon sujet ; si vous avez le malheur de lui dire que je suis de la Grande Taule, je me fâche, et quand je me fâche ça fait un tel baroud que mes victimes regrettent d’avoir été mises au monde, compris ?

« Dites-lui que je me suis présenté chez vous de la part d’un bureau de placement et que j’ai disparu, compris ?

— Compris.

— Parfait !

Je décarre.

Maintenant, il me reste un drôle de turbin à faire : planquer ma proie.

C’est vachement délicat. Le colis le plus encombrant qui soit, c’est encore un humain. D’abord, ça tient de la gâche, c’est lourd à coltiner, et puis ça ne peut pas se fourrer n’importe où.

Je me titille la matière grise tout en regagnant Paris.

CHAPITRE VI

Du neuf et du déraisonnable !

— Tu as l’air tout chose ! remarque Félicie.

Elle me connaît par cœur, comme l’alphabet.

Je lui explique mon dilemme :

— J’ai dans ma guinde la souris que tu as vue, ou plutôt aperçue, hier, au Vésinet.

— Comment ça ?

— Je l’ai enlevée…

La brave femme paraît terrorisée…

— Enlevée ? répète-t-elle.

— Oui, comme ça se fait dans les romans américains, tu es contre ?

Elle soupire :

— Enfin, tu sais ce que tu as à faire…

D’accord sur tous les points, Félicie. Dans un sens, c’est la daronne facile.

— Il faut que je planque cette souris, dis-je… Elle va me servir d’appât, en quelque sorte. Seulement je ne sais pas où la mettre.

— Pourquoi ne la laisserais-tu pas ici ? suggère ma brave femme de mère. Dans la chambre d’amis ?

— Je ne veux pas te mettre dans le coup ! Ce que je fais n’est pas très réglo.

Elle hausse imperceptiblement les épaules.

— Réglo, réglo ! murmure-t-elle.

Dompté, j’accepte la proposition.

— Bon ! On l’installe ici…

Je monte la donzelle au premier. Il y a une chambrette tapissée en bleu pervenche qui donne sur l’arrière de la maison. Un lit de cuivre, vachement astiqué, une commode ancienne, un fauteuil, c’est tout.

Je la colle sur le pageot. Puis, je ferme les volets de fer et je passe une chaînette à travers les fentes de ceux-ci. Je boucle la chaînette au moyen d’un cadenas. Je ferme la fenêtre.

Ensuite, je prends une vieille paire de menottes, j’emprisonne la cheville gauche de la fille et je fixe l’autre boucle au montant du lit. De cette façon, elle ne peut pas faire grand-chose pour se libérer… Si elle gueule, je lui collerai du sparadrap sur le museau : mais il n’en est pas question pour l’instant.

— Bon ! fais-je à Félicie. Maintenant, laisse-nous, M’man. Je prendrai la clé de la chambre et officiellement tu n’es au courant de rien, d’accord ?

— Comme tu voudras…

— C’est moi qui m’occuperai de cette pensionnaire…

— Elle va rester longtemps ici ?

— Ça dépend d’un tas de facteurs…

Félicie fait un petit signe de tête qui veut dire : « À ton aise. » Puis, discrètement, elle les met.

Je referme la porte et je me laisse choir dans le fauteuil, auprès du lit. J’attends que la poulette recouvre ses esprits. En attendant, je l’examine à loisir. Vraiment, ça vaut le coup d’œil. Quand je pense qu’il y a des locdus qui donnent des trois cents balles pour grimper à la tour Eiffel, alors qu’ils ont à leur hauteur des spectacles aussi sensationnels !

La petite est jeune, vingt-trois ans, à mon avis. De près, elle fait vraiment gosse, alors que de loin elle donnait l’impression d’être une femme de trente berges. Sa peau a une couleur extraordinaire, chaude, ocrée, duveteuse… On a envie de mordre là-dedans comme dans un fruit.

Doucement, j’avance la paluche et je me mets à lui caresser le visage…

C’est doux, c’est tiède…

Elle a un frémissement, puis elle soupire doucement. Ses paupières battent faiblement.

Je ne la bouscule pas ; faut lui laisser le temps d’atterrir, à cette chérie.

Elle ouvre ses grandes mirettes bleues. Elle me détranche.

Je lui souris gentiment.

— Comment vous sentez-vous ? je questionne.

Elle ne répond pas… Elle pâlit… Une nausée lui broie l’estom.

Enfin, ça se tasse.

— Qu’est-il arrivé ? demande-t-elle avec un accent bizarre.

— Vous avez été incommodée par une fuite de gaz…

— Ah ! bien…

Elle s’agite :

— Et… et lui ?

Je baisse la tête.

— Nous en reparlerons plus tard…

— Si, si, dites… Il…

Je joue admirablement mon rôle de brave type torturé.

— Oui, hélas !.. Il a eu moins de chance que vous…

— Mort ! hurle-t-elle…

— Oui, c’est affreux…

Elle éclate en sanglots et ça fait un drôle de foin, je vous l’annonce. Je ne me sens pas fiérot, sans rire… Faut avoir de l’extrait de fumier dans les veines pour torturer une mousmé de cette façon, mais ça fait partie d’un plan à moi. « Seuls les résultats comptent », dirait le boss, qui parle surtout par clichés, parce que c’est un genre de littérature facile et qui produit toujours son petit effet.

— Je vous reconnais, fait-elle enfin, après s’être liquéfiée. Vous êtes le commis épicier !

— Oui, c’est moi qui vous ai découvert…

— Le gaz, murmure-t-elle… C’est donc ça… J’ai senti comme un vertige, brusquement…

— C’est ça…

— Où suis-je ?

— Chez le docteur, il vous a fait transporter chez lui, car l’ambulance n’était pas libre… Vous n’en aurez pas pour longtemps avant de retrouver la santé…

Elle repart à tout berzingue dans son chagrin.

— Allons, allons, ma douceur, fais-je, soyez forte. Vous en avez réchappé, vous ! La vie est bonne à boire, non ?

— Sans lui, elle n’est pas possible ! fait-elle.

— Vous l’aimiez tant que ça ?

— Comme une folle…

— Vous êtes Française ?

— Mais oui, pourquoi ?

— Votre accent…

— Ah ! Alsacienne…

— Il y a longtemps que vous étiez ensemble ?

— Quatre mois…

— Pourquoi habitiez-vous cette maison ?

— Parce qu’il avait peur de sa femme qui nous…

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