• Пожаловаться

Frédéric Dard: Deuil express

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Deuil express» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1954, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard Deuil express

Deuil express: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Deuil express»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande. Dans l'expectative, il lira. Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал Deuil express? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Deuil express — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Deuil express», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ah ! bon…, murmure Stumer.

Il déboucle la grille.

— Entrez !

J’attrape la becquetance et je suis le zig dans la strass.

Un vestibule classique, avec des carreaux et, au mur, des tableaux que des mecs ont osé signer… Des portes fermées à droite et à gauche.

Au fond, la cuisine. Elle est encombrée de vaisselle sale. La souris blonde n’est pas championne pour la plonge. Le ménage, c’est pas son violon d’Ingres, ça se sent tout de suite.

— Mettez ça là, dit Stumer.

J’obéis.

— Vous avez la note ?

— V’là…

Ça fait douze cents balles. Il me paie et m’allonge un bif’ de cent pour ma pomme. Il est généreux le gars. L’auber doit pas lui revenir chérot.

— ’soir, m’sieur…

— Au revoir !

Je retourne à l’épicerie…

— Écoutez, mon petit père, dis-je au patron. Je vais vous laisser mon numéro de téléphone. Demain, lorsqu’ils vous passeront de nouvelles commandes, vous me préviendrez aussi sec et j’irai livrer, ça joue ? En attendant, pas un mot sur ce qui vient de se passer à âme qui vive, ou alors, ça fera vilain, vu ?

— Bien, monsieur…

Je lui serre la louche et je retourne auprès de Félicie.

— Tout va bien ? me demande-t-elle.

— Je ne sais pas ! dis-je. Il s’agit d’une simple prise de contact. Je viens de trouver le moyen de m’introduire chez ces braves gens incognito… C’est déjà beau… Pour le reste, ma foi, j’aviserai…

Je lui envoie une bourrade dans le dos.

— Allez, je me fous en vacances pour le restant de la journée et je t’emmène becqueter au restau ; ensuite, on va au ciné.

— Comme tu voudras ! dit Félicie, toute contente.

Elle ajoute :

— Remarque, j’avais des asperges pour ce soir…

CHAPITRE V

Enlevez le paquet !

— Téléphone ! crie ma brave femme de mère…

Je balance le Paris-Match que je suis en train de lire et je plonge dans l’escadrin.

— Allô ! fait une voix épaisse.

— J’écoute.

— Je suis Jules Massenet…

— C’est un nom qui me dit quelque chose, fais-je avec conviction.

— … l’épicier du Vésinet, termine mon interlocuteur.

— Ah ! bon !

— Ça y est, j’ai une commande pour qui vous savez…

— Que vous a-t-on commandé ?

— Hein ?

— Je vous demande ce qu’ils vous ont commandé.

— Attendez…

Je perçois un froissement de papier…

— Un poulet, du beurre, des citrons et des oranges.

— Bon… J’arrive ! Préparez le tout…

— As-tu des oranges ? je demande à maman.

— Évidemment, fait-elle.

C’est vrai qu’elle a de tout, cette sacrée Félicie. On peut lui tomber sur le râble à l’improviste. Le temps de compter jusqu’à cent et elle vous sert un gueuleton qui ferait pâlir de jalousie un cuistot ayant dans le guide Michelin autant d’étoiles que le maréchal Juin en a sur son képi.

— Donne m’en un kilo…

Je cavale dans ma chambre, j’ouvre un tiroir de ma commode et je choisis une petite fiole bleue à bouchon de caoutchouc. Je me munis d’une seringue de Pravaz et je redescends.

— Qu’est-ce que tu fais ! s’exclame Félicie, lorsqu’elle me voit injecter quelques gouttes du liquide de la fiole bleue dans chacune des oranges.

— Je les fortifie, dis-je…

— Mais…

— Je t’expliquerai tout ça plus tard…

J’enfouis les oranges dans les poches de ma gabardine et je saute dans mon bahut.

En quatorze minutes, je franchis les quelques bornes me séparant du Vésinet.

L’épicier qui, décidément, se pique au jeu, m’attend sur le pas de sa lourde. Il paraît tout content en me voyant.

— J’avais peur que vous ne vinssiez pas ! dit-il.

Du moment qu’il sort son subjonctif des dimanches, je lui fais le grand jeu.

— Pourquoisse ? je demande.

— Ils ont retéléphoné que ça pressait…

— Ah ! zoui !

— Oui… Je leur ai dit que mon livreur était en courses.

— Bon, alors pressons…

Je revêts ma tenue de la veille. Puis, j’attrape les provisions. Seulement, je prends bien soin de troquer les oranges de mon épicier contre les miennes.

Je fonce dans l’avenue des Pages.

Tout se passe exactement comme la veille, sauf que, ce matin, la gonzesse blonde est dans la cuisine, vêtue d’un déshabillé de soie bleue qui foutrait des pensées polissonnes à un académicien.

Elle a un regard de chatte siamoise, plus vert que bleu ; des taches de rousseur sur sa peau ocrée… Pour les formes, alors là, j’en ai la gorge sèche. M’est avis que le Stumer ne doit pas s’ennuyer dans sa retraite provisoire. Il s’est muni du meilleur passe-temps qui soit. Avec une greluse comme celle-là sous la paluche, on peut se passer de jouer à la belote ou de lire Le Chasseur français .

Je lui file un drôle de coup de saveur, à la poulette. Le grand format, si vous voyez ce que je veux dire. Mais faut croire que les amours ancillaires c’est pas son rayon, ou tout bêtement que je ne représente pas son idéal, car elle se détourne d’un air de douairière à qui un bicot propose des photos porno.

J’insiste pas. J’empoche la mornifle, je remercie Stumer pour le nouveau pourliche qu’il me débloque, et je mets la grande voilure. Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre.

Je reporte son tri à l’épicier. Je lui cloque l’auber. Puis, je me taille.

Il est onze heures, je calcule mon élan. Il faut une petite demi-heure pour cuire le pouletok, autant pour le croquer. Ils seront au dessert dans une heure. S’ils morfillent mes oranges, ils débarqueront au pays des pommes dans une heure dix.

Comme on ne fait rien de bon le ventre vide, je vais casser une graine dans un petit restau à rideaux rouges sur la nationale.

La tortore est mimi : tripes à la mode, steak au poivre, soufflé. Je me bouscule deux fines et je constate que le moment est venu de jouer mes brèmes.

J’espère que les deux zigs de la maison fermée aiment les oranges. Enfin, je peux toujours me pointer. Au cas où ça ne tournerait pas rond, je leur dirai que j’ai perdu mon stylo en livrant, tout à l’heure.

Je m’annonce donc devant la grille. Je sonne : tintin… J’entends le grelottement argentin à l’intérieur de la strass. Personne ne répond. Par mesure de sécurité, je remets ça… Je compte jusqu’à vingt, posément, puis je fais appel à mon sésame, vous savez, ce petit outil particulier qui enjôle les serrures.

En moins de temps qu’il n’en faut à un gendarme pour comprendre la dernière de Titin, je suis dans la place.

Et je vais vous dire, il était temps que je m’annonce, because ma séance a eu des conséquences imprévues. Le couple est groggy. Stumer gît dans un fauteuil de la salle à manger, sa donzelle est allongée sur le tapis style persan-Bazar de l’Hôtel de Ville et, pendant ce temps, le gaz part, comme dirait mon collègue Bérurier, qui a toujours de l’esprit à distiller. Le café qui chauffait s’est mis à bouillir, il a éteint la flamme et ça renifle le gaz.

J’éteins presto. Je ne pense pas que mes deux mecs aient été incommodés ; néanmoins, il était temps.

Je les examine : ils en ont pour un moment à récupérer.

Je me mets en devoir de fouiller la maison méthodiquement. Je commence par la cave, et je termine par le grenier. Rien ne m’échappe. Pas un millimètre carré de ce pavillon. Je décroche les tableaux, je sonde les murs, je fouille dans les pots de farine…

Je palpe les fringues, je décloue les tapisseries de fauteuil, j’éventre les matelas.

Zéro sur la question des documents. De toute évidence, Stumer a pris ses précautions. Il a carré ceux-ci dans un endroit sûr, car il a tout prévu, le bougre.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Deuil express»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Deuil express» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Deuil express»

Обсуждение, отзывы о книге «Deuil express» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.