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Frédéric Dard: Deuil express

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Frédéric Dard Deuil express

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Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande. Dans l'expectative, il lira. Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

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— Stumer n’est pas encore rentré ?

— Non… Et il ne rentrera pas de sitôt…

— Pourquoi, il est allé loin ?

— Très loin.

— Où ça ?

L’autre donne une tape à son bada. Puis, il a un petit, tout petit sourire.

— Au ciel, dit-il… ou en enfer !

Du coup, je manque m’étouffer. J’ouvre si grand le bec que, sans se pencher et sans abaisse-langue, on peut apercevoir le fond de mon slip.

— Voulez-vous dire… qu’il… qu’il est mort ?

— Exactement.

Le coup est vache, mais réglo. Le chef va faire une drôle de frite lorsque je vais lui avouer que j’ai scrafé Stumer. J’ai dû trop forcer sur le narcotique. Il a briffé l’orange comportant la plus forte dose. Il était peut-être cardiaque et il ne s’est pas réveillé.

Après une histoire pareille, je vais être obligé de cloquer ma démission, c’est fatal !

« Carte blanche », il avait dit, le boss !

Comment que je l’ai bordée de noir, la carte blanche ! C’est devenu un méchant faire-part de deuil…

— Allons, fait le têtard, vous allez me dire qui vous êtes, maintenant ?

En guise de réponse, je lui tends ma carte.

— San-Antonio ! s’exclame-t-il… Mince ! si je me doutais…

Il approche sa frime de la mienne et ses lunettes me touchent presque le bout du pif.

— Bien sûr, fait-il, si je n’étais pas myope comme une taupe, je vous aurais reconnu…

Il me tend la patte :

— Bapaume, se présente-t-il, commissaire de police de Saint-Germain.

Machinalement, je lui prends la manette et on joue au levier de pompe pendant quelques secondes.

Il a l’air ravi, le collègue.

Pas moi !

— Alors, il est mort ? fais-je.

— Oui. Vous le connaissiez ?

— Je m’intéressais à lui.

Je le regarde.

— Qui vous a prévenu ?

— Un coup de téléphone…

— De qui ?

— D’un anonyme. Ça n’est, du reste, pas moi qui ai reçu la communication, mais mon secrétaire. Le correspondant a simplement dit qu’il avait entendu une détonation au 125 de l’avenue des Pages, Le Vésinet… Une détonation et un grand cri.

« J’ai rappliqué dare-dare…

— Oui…

De plus en plus éberlué, je murmure :

— Une détonation ?

Voilà qui est étrange.

— Oui, fait-il, et je l’ai trouvé dans sa salle à manger, sur le parquet, avec une balle dans le crâne…

Cette fois, je me demande si on est en France ou si je m’appelle René Coty.

— Une balle dans la tête !

Mais nom d’une crotte arabe, lorsque je l’ai quitté, il y a une plombe, il était envapé…

— Il s’est suicidé ?

— Quand on se suicide, on ne se tire pas une balle dans la nuque de bas en haut, ou alors il faut être homme-serpent. Et puis, l’arme du crime n’était pas aux côtés du cadavre, bien que la mort ait été instantanée.

CHAPITRE VII

De beaux draps

— Le gars qui l’a rectifié n’y est pas allé par quatre chemins, hein ? fait presque triomphalement Bapaume.

On dirait que ça l’excite, ce meurtre. Il est vrai que dans sa paroisse, les meurtres sont plus rares qu’à Pantruche. Saint-Germain et ses environs, c’est le coin tranquille, le coin à bourgeois, pas de drames ! De la vie bien douillette, des coups de sabre furtifs entre gens de la bonne société. Au pire, des exploits d’ivrogne dans les bistrots quand les larbins sont de sortie.

— Non, conviens-je, il n’y est pas allé par quatre chemins. Il lui a mis une praline dans le cigare à bout portant. La hure de Stumer est fracassée. Le dessus se soulève comme un couvercle, genre bonbonnière.

Je suis agenouillé aux côtés du cadavre.

— Il était allongé sur le tapis lorsque vous êtes arrivé ?

— Il était tel que vous le voyez…

— La porte n’était pas fermée à clé ?

— Tout était grand ouvert.

— Tenait-il un billet à la main ?

— Un billet ?

— Un mot griffonné sur une page de carnet ?

— Non…

Je regarde encore le cadavre. Le mec qui l’a transformé en viande froide avait une drôle de maîtrise. En tout cas, on peut dire qu’il était pressé. Il lui a collé une bastos alors que l’espion était encore dans le fauteuil. Pas de doute là-dessus. Il y a une large éclaboussure sanglante sur le dossier du siège. Donc, Stumer était assis. Pour le plomber dans la nuque, il a fallu le pencher en avant, ce qui revient à dire qu’il était encore inerte. Son assassin voulait sa peau. Il ne l’a pas tué au cours d’une algarade, il l’a tué pour le tuer, pour qu’il disparaisse. Vous pigez le distinguo, malgré sa subtilité et votre connerie proverbiale ?

Bon…

Alors, pourquoi l’a-t-il vidé du fauteuil ?

Pour le fouiller. On ne peut pas fouiller les ballades d’un zig assis. Il l’a allongé à terre. Je constate qu’une des fouilles à Stumer est retournée, je ne me goure pas.

Et alors, je m’invective vilain, in petto . Tout à l’heure, j’ai ramoné toute la strass, j’ai regardé jusque dans la cuvette des gogues, mais j’ai tout culment omis de fouiller ce zouave.

Un flic à la manque, voilà ce que je suis. Une caricature pour journal satirique.

— Ça ne va pas ? questionne Bapaume.

Mollement, je réponds :

— Si…

— Vous ne fouillez pas la baraque ?

— C’est déjà fait…

— Je peux faire quelque chose ? s’inquiète-t-il.

— Faites analyser la balle. Dites qu’on me communique d’urgence les résultats…

— Entendu.

— Vous attendez le parquet ?

— Oui…

— S’il y a du nouveau au sujet de l’assassin, prévenez-moi.

— Bien.

— Et ne cherchez pas si on vous signale qu’une traction noire a vadrouillé dans le secteur ces deux jours et qu’un beau gars bien balancé a enquêté dans le voisinage en se faisant passer tantôt pour un contrôleur du fisc, tantôt pour un flic. Le mec en question, c’est moi !

Je file en lui serrant la louche.

* * *

La vioque de l’agence de location est embusquée derrière sa fenêtre.

Elle me flaire avec un peu d’angoisse.

— Il est… arrivé quelque chose ? demande-t-elle.

— Pourquoi posez-vous une telle question ?

— Ben… Ces allées et venues…

— Quelles allées et venues ?

Elle paraît ennuyée. Elle aimerait qu’on lui foute la paix.

Son blot, à elle, c’est de vendre des carrées et de secouer une cominche confortable au passage.

— D’habitude ils n’ont jamais de visite, dit-elle. Et depuis midi les voitures n’arrêtent pas de s’arrêter devant sa porte.

J’admire au passage la pureté de son français.

Elle fait bouffer ses tifs platinés et vérifie, dans la glace fixée au mur, l’ordonnance de son crépi.

— Quelle sorte de voitures, chère madame ?

— Des voitures… noires !

— Combien ?

— Trois…

Je fais le compte :

— La mienne, celle du commissaire de police et enfin une troisième qui a les meilleures chances d’appartenir à l’assassin.

— Quelles marques, ces voitures ?

— Vous m’en demandez trop, je n’y connais rien en matière automobile. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’elles sont noires toutes les trois.

— Vous avez vu les occupants ?

— Non… D’ici ça n’est pas possible, voyez… Le mur mitoyen empêche de voir. On ne distingue que les toits des autos…

— Dommage, fais-je, il aurait été intéressant d’avoir beaucoup de détails, car votre voisin a été assassiné.

Elle ouvre la bouche et j’admire son bridge impec.

— Assass…

— Oui, d’une balle dans la nuque, vous avez entendu la détonation ?

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