Frédéric Dard - Deuil express

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Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande. Dans l'expectative, il lira.
Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

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Elle secoue la tête :

— Non, rien… D’ici, vous savez ?

— Au début de l’après-midi, vous n’avez remarqué personne dans la rue qui aurait paru faire les cent pas ?

— Non.

— Ou bien guetter…

— Guetter ?

— … la maison de la victime ?

Son front se plisse comme un bandonéon. Il s’empourpre sous l’effort.

— En face, balbutie-t-elle, d’une voix morte de médium en transe…

Je regarde, par la croisée, l’autre côté de la rue. Il n’y a pas de maisons, mais un petit rond-point formé d’un massif de fleurs au milieu duquel se dresse une statue d’Apollon.

— Tout à l’heure, dit-elle, au début de l’après-midi, il y avait une femme de l’autre côté du rond-point. J’ai cru que c’était une touriste.

— Ah ! oui.

— À ce moment, il y avait une auto arrêtée… devant leur porte.

Du pouce elle désigne le pavillon du mort.

La voiture dont elle parle, c’était la mienne. Une femme surveillait les allées et venues, de loin… Une « touriste » !

— Pourquoi touriste ? fais-je machinalement.

— À cause de son appareil photographique.

— Parce qu’elle en avait un ?

— Oui… Avec un gros machin noir au bout, comme une longue-vue.

Un téléobjectif ! Je commence à m’intéresser sec…

— Et elle s’en servait, de cet appareil ?

— Bien sûr, elle photographiait la statue… C’est surtout là que j’ai pensé qu’il fallait être touriste pour prendre en cliché une statue comme celle-ci…

— Évidemment. Elle se tenait derrière ?

— Tout contre.

— Vous êtes certaine que c’était la photo de la statue qu’elle tirait ?

Car ça paraît un peu incroyable sur les bords : quelqu’un qui se met contre l’objet à photographier avec un téléobjectif !

— Ma foi, je l’ai pensé… Qu’est-ce qu’elle aurait pu photographier d’autre ?

J’ai la réponse : elle tirait la frite de San-Antonio, tout béatement. Cette pépée devait surveiller Stumer et surtout ses visiteurs. Voilà l’explication de son téléo.

— Comment était-elle, cette femme ?

— Jeune… Elle avait une veste en léopard — ou simili — un béret vert…

— Brune ? Blonde ?

— Rousse…

— Voyez-vous…

Elle joue la contradiction, la mère Machinchouette.

— Pardon ? fait-elle, pincée.

— Merci pour vos précieux renseignements…

Je la salue avec déférence et je me prends par la manette. Direction ma crèche ! Cette fois, s’agit de tirer les vers du nez à la môme Édith… Même si elle ne sait rien faudra qu’elle parle. Moi qui lui avais annoncé la mort de son bonhomme ! Voilà qui est bizarre. Aurais-je, inconsciemment, un don de double vue ? En tout cas ça se gâte pour mes actions. Stumer mort, ma route du plan est coupée ! Salement coupée…

Tout ce que j’ai comme indice, c’est une rouquine photographe en veste de léopard… En admettant qu’elle trempe dans ce bouillon gras !

Va falloir que j’aille affranchir le boss sur ces événements. Il va en faire un portrait, le Vieux, quand il va savoir que j’ai kidnappé une poufiasse et que son gibier numéro un est plus mort qu’un filet de morue.

Ah ! quelle pagaïe !

* * *

Comme je freine devant mon pavillon, je vois rappliquer Félicie par l’autre bout de la rue, le visage décomposé. En m’apercevant elle se précipite sur moi, noue ses bras autour de mon cou et éclate en sanglots.

— Eh ben ! M’man ! Qu’est-ce qui se passe ? je balbutie, interloqué.

Elle a la poitrine secouée par des sanglots.

— Oh ! mon grand, mon grand !

— Parle !

— J’ai eu peur, mais peur ! J’ai cru mourir…

— Qu’est-il arrivé ?

— On m’a fait une farce affreuse…

— Une farce ? Qui ça ?

— Je ne sais pas, quelqu’un au téléphone… Ça faisait cinq minutes à peine que tu étais parti, le téléphone a sonné. Quelqu’un m’a demandé si j’étais ta femme. J’ai dit que tu n’étais pas marié et que je suis ta mère… On m’a annoncé que tu avais eu un accident.

— Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

— Et que tu étais à l’hôpital…

— Non ?

— Si… Je suis partie comme une folle. J’ai trouvé un taxi, comme par hasard, et je me suis fait conduire à l’hôpital. Évidemment personne n’était au courant de rien…

— Évidemment.

— J’ai cru qu’il y avait erreur. J’ai téléphoné au commissariat, là non plus on ne savait rien…

Tandis qu’elle parle je regarde la façade de notre maison. La porte en est grande ouverte.

Elle a dû filer drôlement vite, Félicie, pour oublier de boucler la lourde.

— Des imbéciles pareils, fait-elle, il y avait de quoi me tuer. À moins que ce ne soit une erreur, qu’en penses-tu ?

— À moins, oui.

J’entre dans la maison. Je monte au premier.

Tout de suite je constate que la porte de la chambre « bleue » a été forcée.

En fait de chambre bleue c’est plutôt la chambre rouge maintenant, car la môme Édith a la gorge tranchée d’une oreille à l’autre. Moi je vous le dis : les draps du lit n’ont plus la blancheur Persil !

CHAPITRE VIII

Comme par hasard

Entre un homme satisfait et le Vieux il y avait à peu près autant de différence qu’entre Lollobrigida et le chancelier Adenauer.

Il se tient debout contre le radiateur de son bureau et il se chauffe le baigneur tout en massant délicatement sa rotonde.

Je lui ai craché tout le morcif, en long et en large et en relief. J’attends son point de vue.

Un silence lourd comme l’hérédité d’un bandit corse s’établit dans le bureau. On pourrait entendre le sermon d’un sourd-muet.

Enfin le Vieux pousse un soupir de plusieurs mètres cubes.

— Voilà qui n’est pas ordinaire, fait-il… Ainsi Stumer n’était pas seul ?

— Non, cette fille…

— Je ne parle pas de la fille… mais des gens qui les ont tués l’un et l’autre. Ces gens savent où il a caché les documents puisqu’il l’ont supprimé. J’avoue que je ne comprends plus très bien. Voyez-vous, San-Antonio, s’ils ont assassiné Stumer et sa compagne c’est parce qu’ils ont compris que quelqu’un (vous) était sur le coup et qu’ils ont craint que ce quelqu’un ne réussisse à leur arracher leur secret.

Au bout de cette longue tirade à peine ponctuée, on a envie de lui proposer un pneumothorax.

Mais il enchaîne rapidement :

— Pour éviter une fuite, il les tuent !

— C’est un moyen radical…

Le Vieux me foudroie du regard. Il a horreur d’être interrompu, surtout par un trait d’esprit.

— S’ils les tuent, poursuit-il, c’est que « eux » savent où sont les documents.

— Bien entendu…

— Oui, mais alors, s’ils savent cela, ils n’ont pas besoin de tuer les autres ; il leur suffit de mettre la main sur les précieux papiers et de disparaître ?

Je gamberge à ces déductions.

— À moins, glissé-je délicatement, à moins que Stumer n’ait eu la possibilité, en cas de vol des documents, de retrouver la piste de ces gens…

Il est frappé par ce raisonnement.

— Oui, ce doit être ça…

— Et puis, vous l’avez dit vous-même hier, le moment d’utiliser les plans n’est pas encore venu…

On frappe discrètement à la porte.

— Oui, grogne le boss.

C’est Morchoine, un collègue. Il tend un papelard au Vieux.

— Merci, dit celui-ci…

Morchoine sort sur la pointe des nougats en m’adressant un clin d’œil aimable.

— Tenez, dit le boss après avoir tortillé le pli. Cela vous concerne.

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