Frédéric Dard - Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ?
Et pas une demi-portion, croyez-moi !
Du vrai casseur…
Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle…
Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat.
Son nom ?
Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci…
Ça ne vous dit rien ?
Alors, je vais vous en balancer davantage :
A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio.
Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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— Voyez-vous ! Et personne n’a demandé après elle, en fin de journée ?

— Si, fait-elle, surprise, comment le savez-vous ?

— Pas malin, c’est un pote à moi… Un type aux cheveux gris avec des lunettes ovales…

Je me marre, mais son visage me freine l’hilarité.

— Pas du tout ! C’était un grand mince tout rasé, assez jeune, il avait une tenue de chauffeur…

Je soupire.

— C’est le chauffeur de mon ami. Il vous a demandé son adresse ?

— Oui.

— Vous la lui avez donnée ?

— Non, pour la bonne raison que je ne la connais pas. Je sais qu’elle habite Montmartre, du côté de l’avenue Junot, mais c’est tout !

— Que lui avez-vous dit ?

— Je lui ai donné le téléphone du patron d’ici en lui disant de lui demander à lui…

— Donnez-le-moi aussi, le bignou du patron…

— Opéra 09–04…

Elle me regarde.

— Qu’est-ce que ça veut dire, tout ça ?

— Il y a longtemps que ce type est venu ?

— Une heure environ…

— Qu’est-ce que ça veut dire ? redemande-t-elle.

— C’est combien, le whisky ?

— Huit cents francs…

— C’est donné, vous allez droit à la faillite !

Je pose mille balles sur le rade et je m’esbigne sans répondre à son troisième « Qu’est-ce que ça veut dire ? ». Faut toujours laisser le champ libre à l’imagination des jeunes femmes.

Au vestiaire je réclame un jeton et je compose le numéro du patron de La Lune après avoir demandé son blaze à la préposée. La sonnerie vrille mon tympan. On décroche. Une voix de métèque demande à qui elle a affaire.

— Monsieur Armalfini ?

— Oui ?…

— Police…

Le mec a un hoquet à l’autre bout et commence à prendre des vapeurs.

— Ma qu’est-ce que c’est ? pleurniche-t-il.

— Chialez pas et ouvrez vos cornets, tout à l’heure quelqu’un vous a téléphoné pour vous demander l’adresse d’une de vos serveuses : Sofia Mongin ?

— Oui…

— Vous l’avez donnée ?

— Non, j’étais dans mon bain, ma bonne a dit de rappeler… J’attendais, justement je croyais que c’était…

Dieu soit loué !

— Bien, écoutez, ne bougez pas de chez vous avant que le gars ne vous ait appelé. Donnez l’adresse et ne vous inquiétez plus de rien, compris ?

— Compris.

— La consigne est simple, mais suivez-la à la lettre car il vous en cuirait, vous m’entendez ?

— Parfaitement.

— Alors au plaisir…

Je raccroche, j’endosse mon imper et je me propulse dans un taxi…

* * *

Décidément, ça s’enchaîne comme dans un drame bien foutu. J’ai eu raison de penser que les « zigotos » qui monnayaient les bons et loyaux services de Popaul finiraient par s’occuper de sa nièce. Le Pourri voyait celle-ci de façon très épisodique, il est donc normal qu’ils n’aient pas eu vent plus tôt de l’existence de Sofia… Mais ils ont su que leur ex-employé possédait une ravissante nièce à laquelle il rendait de lointaines visites et, avec leur système de la « terre brûlée » ils veulent supprimer cette possibilité de risque.

Heureusement que San-Antonio n’a pas de la terrine de canard à la place de la matière grise et qu’il est parvenu à battre les autres de vitesse.

La porte monumentale du porche n’est pas fermée. Je me glisse telle une ombre jusqu’à la petite cambuse de ma belle.

Grâce à mon sésame j’ouvre la lourde sans la moindre difficulté. J’ôte mon imper pour avoir la liberté de mes mouvements, et je m’empare de la petite lampe de chevet, celle qui éclaire parfois des paysages qui n’ont rien de champêtre. Je la porte à la cuisine où je la branche.

Ceci fait je reviens au living-room, j’installe un coussin à droite de la porte de manière à ce qu’en s’ouvrant celle-ci me masque automatiquement. Je m’assieds sur le coussin, je prends mon flingue, j’assujettis un silencieux dessus et j’attends en renaudant contre le besoin de fumer qui me tortille.

La faible lumière qui brille dans la cuisine donne à l’appartement une atmosphère de présence. C’est ce que je veux. Si les gnaces que je cherche s’amènent, ils ne douteront pas un instant que Sofia est en train de bricoler dans sa cuisine, et cela me donnera le temps nécessaire pour agir.

Une heure s’écoule sans que j’aie remué le petit doigt. Je me dis que je ne risque rien à mettre la radio. Ça renforcera l’impression d’« habité » et ça m’empêchera de m’endormir…

Je me coule jusqu’au petit poste de radio et je m’offre Luxembourg comme une reine.

André Claveau est en train de sévir. Il dit qu’il aime une femme et comme il est seul devant un micro personne ne se marre.

Après lui vient un jeu radiophonique. C’est bien les jeux radiophoniques, grâce à eux tout le monde a l’impression de s’en mettre plein les vagues par personne interposée.

Un type est en train de faire une fortune en devinant des airs de musique ancienne. Il en est à cent dix tickets lorsqu’un glissement se produit contre la porte. Une ombre se projette à l’intérieur du gourbi par les carreaux. Je fixe mon regard sur le loquet de la lourde. Je le vois tourner lentement. Je crispe un peu mes doigts sur la crosse du pétard. C’est mauvais pour les nerfs, ces séances-là !

La porte s’ouvre lentement. Je me presse contre le mur pour éviter que le battant ne bute pas contre moi trop tôt, signalant ma présence.

Une longue silhouette s’insinue dans la pièce, s’immobilise un instant comme pour se repérer dans l’obscurité et se dirige enfin à pas de loup vers la cuisine. Je me dresse, sans bruit. Je sais où se trouve le commutateur et je donne la lumière.

Le chauffeur de l’homme aux lunettes ovales est là, un gros lacet de cuir à la main. Il a fait un nœud coulant et le tient tout prêt. Il cligne des yeux à la lumière, lâche précipitamment son lacet et porte la main à sa poche.

— Arrête ! j’ordonne d’une voix qui ne laisse pas de place à la fantaisie.

Il s’arrête et me file un regard vipérin. Ce gnace me débecquette. Il est raide et glacé comme un Esquimau à la vanille avec le même teint.

— Tu allais à la pêche ? dis-je en désignant le lacet.

Il a un mauvais sourire. Puis, sans que rien ne me fasse prévoir un tel geste il plonge à mes pieds et me saisit par les chevilles. Je vais à dame sans passeport. Mais au moment de basculer je vide une partie de mon chargeur ce qui me permet de me relever sans subir de nouvel assaut.

Faut avouer que le chauffeur en serait bien empêché : il a ramassé plusieurs balles sur le dessus du crâne et le voilà scalpé comme un Mohican. Ça non plus, ça n’est pas beau à voir !

Domptant ma répugnance je le fouille. Il a sur lui des papiers au nom d’Ernest Flondet, 15, rue Paradis à Marseille, Bouches-du-Rhône. Doit s’agir d’une adresse bidon, probable… À part ça rien qui m’indique où il crèche à Paname !

J’abandonne le corps et je sors jusqu’au seuil de la maison. Je regarde à gauche et à droite dans la rue Lamarck, je ne vois rien. Certainement que le chauffeur a stoppé son tréteau dans une rue adjacente pour ne pas le faire repérer devant l’immeuble. Je relève le col de mon imper que j’ai eu le soin de reprendre et je pars à la recherche d’une bagnole ricaine. Mais balpeau ! Tout ce que je repère c’est une traction à cent mètres plus haut. Alors je me dis que les types qui sont des prudents ont troqué leur grosse bagnole contre une autre puisqu’ils m’ont permis de monter dans l’autre…

J’avance d’une allure de brave gars qui rentre chez lui le cœur en paix. Au moment où je parviens presque à la hauteur de l’auto le véhicule démarre sec.

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