Frédéric Dard - Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ?
Et pas une demi-portion, croyez-moi !
Du vrai casseur…
Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle…
Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat.
Son nom ?
Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci…
Ça ne vous dit rien ?
Alors, je vais vous en balancer davantage :
A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio.
Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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Quand j’ai bien pris mon fade je laisse ce beau morceau de gonzesse sur la table et je fais ce que font la plupart des hommes en pareil cas : j’allume une cigarette… Ces bouffées-là valent de l’or !

La môme Sofia n’est pas encore revenue de son voyage. Elle n’a même pas la force de remuer.

Comme j’aime pas les expositions de ce genre je vais l’aider à se relever.

— Allons, viens ! je murmure, ça n’est pas panoramique.

Elle se dresse et fait quelques pas en chancelant. Elle ôte son coquin petit galure alourdi par le voile noir et sa belle chevelure rousse ruisselle sur ses épaules. Je l’attrape par les crins et je lui fignole le patin de la reconnaissance.

— C’était bon, dit-elle, ce que tu sais bien y faire.

Le compliment me va droit au cœur. Je lui ferai porter une appréciation sur ma carte de travail un de ces jours. Je suis sûr qu’elle me délivrera tous les certificats que je voudrai !

Tandis qu’elle remet un peu d’ordre dans sa toilette je la regarde pensivement. Ce petit coup de zizi-panpan est parfait, mais il faut que je songe au turf… Ma conscience se met à me travailler le cuir.

— Pauvre Paul, dis-je, nos relations ont été de courte durée mais j’ai eu le temps de l’apprécier…

J’ajoute :

— Tu n’avais que lui comme parent ?

— Oui, dit-elle…

— Alors t’es son héritière ?…

Elle hausse les épaules.

— Oh ! y a que les épiciers qui héritent, Bernard, nous…

Je poursuis mon petit numéro avec tant d’innocence que je suis sur le point d’y croire moi aussi.

— Tu débloques, fillette. Paul a été tué en travaillant pour des mecs qui savaient à quoi il s’exposait. Il ne marnait pas pour son compte… Ces mecs sont des grossiums, j’en ai vu un dans une Mercury longue comme le pont de l’Alma… Ils te doivent un dédommagement.

Ce qu’il y a de chouette, dans un sens (qui n’est pas celui de la longueur) avec les nanas, c’est qu’elles sont toutes sensibles au côté fric de la vie. Le blé est un miroir aux alouettes plus efficace que le troulala ! Aucune n’y résiste, aucune !

La plus désintéressée se laisse tenter. Tenez, j’en ai connu une, une fille charmante dont je vous dirai pas le blaze, qui voulait même pas que je lui offre un Vittel menthe… au début ! Un mois après elle me faisait les fouilles pendant que je ronflais ! Pour vous dire…

Mettez un Luis Mariano de sexe masculin d’un côté et un billet de dix sacs d’un autre et vous verrez où les porteront leurs pas. Que voulez-vous, y a rien à faire, rien à dire… Elles sont comme ça !

Sofia qui, une seconde avant que je lui parle, était en plein délire amoureux a maintenant une sorte de petite lueur curieuse dans le regard.

— Qu’est-ce que tu racontes ? fait-elle, indécise. Tu te moques de moi ?

Je prends un air douloureusement choqué.

— Crois-tu que le moment soit bien choisi pour plaisanter, petite ?

— Sûrement pas…

— Alors ? Je parle sérieusement. Voyons, tu peux dire que ton brave oncle Paul te servait de père. Il est mort pour le compte de ces types et tu dois palper un dédommagement pour le préjudice matériel… Parlons pas du moral, une perte pareille n’est pas calculable en francs français !

Je me retiens à deux mains pour ne pas pouffer… Ma parole, on cause du Pourri comme s’il s’agissait du président du Conseil.

Mais Sofia ne voit pas l’énormité de mon baratin. Elle est hypnotisée par un gros paquet de fric qui devient à ses yeux de plus en plus probable…

— Oui, dit-elle, mais ces gens… Tu crois qu’ils prendraient ma demande en considération ?

Je fais un geste dubitatif.

— Pourquoi pas, on peut essayer…

— C’est peut-être dangereux, s’ils ont l’impression qu’on veut les faire chanter, peut-être que…

Vite, je calme ses scrupules…

— Pourquoi auraient-ils cette impression ? Faudra y aller carrément sans fioritures. Leur exposer la situation d’autorité, surtout pas menacer, ni geindre : être ferme, calme, tu vois ? Et t’as tout en main pour convaincre… En main et ailleurs !

Elle rit.

— Et combien crois-tu qu’on pourrait leur demander ?

— Il me semble qu’une brique serait le taf raisonnable.

— Tant que ça ?…

— Dis, la perte est en conséquence, non ?

Vous pouvez croire que je biche. J’ai comme qui dirait l’impression de toucher au but.

Mais elle a une question qui me fait dégoder rapide :

— Bon. Où je peux les voir, ces gens ?

Là, c’est le coup de mailloche sur le cigare. J’en ai les carreaux fêlés. Elle m’a tout l’air de ne rien connaître d’eux, ma Sofia d’amour-en-sucre.

— Où tu peux les voir ? articulé-je péniblement… Mais… Je… Je n’en sais rien ; je ne les connais pas !

— Pourtant tu me dis que tu en as vu dans une voiture américaine ?

— Je l’ai vu dans la rue : bonjour, bonsoir, la bagnole a disparu… Tu n’as pas une idée de qui il s’agit, toi ?

— Pas la moindre !

— Paul te parlait jamais de ses affaires ?

— Lui ? Tu penses : un tombeau…

Elle rougit parce que ça n’est plus une comparaison à faire.

— Il venait souvent te voir ?

— Comme ça : des fois il restait huit jours d’affilée, et puis des mois se passaient sans que j’aie de ses nouvelles… L’oiseau sur la branche, Paul !

— Il ne laissait pas de papiers, d’objets qui pourraient nous fournir une indication ?

— Non ! Il avait même pas une brosse à dents avec lui !

— Où crèchait-il ?

— En hôtel ; et il changeait tout le temps parce qu’il avait mauvais caractère et s’engueulait régulièrement avec ses logeurs pour des riens…

— T’as pas une idée de son dernier hôtel ?

— Si : l’Hôtel de la Grande France, la semaine passée il y était encore. C’est près de la Villette !

J’hésite :

— On pourrait y aller ?

Mais Sofia secoue la tête.

— Tu ne peux pas savoir ce qu’il était méfiant, l’oncle Paul ! C’était pas le genre d’homme à laisser traîner quoi que ce soit dans une chambre d’hôtel… Ses fringues, c’est tout ! Et en prenant soin de vider les poches avant de sortir, crois-moi !

Je me frotte le menton. J’ai besoin d’un coup de rasoir car l’énervement et la fatigue me font pousser la barbe à tout-va. Ça crisse sous mes doigts.

Elle est toute ravagée par la déception, la pauvre âme. Elle voit s’effriter sa liasse de talbins… La brique envisagée s’éloigne comme sur une planche savonnée en pente raide.

— Écoute, Sofia, soyons logiques : Paul, c’était un homme non ? Il ne vivait pas seul, personne n’est vraiment seul. On a toujours quelqu’un, quelque part : homme ou femme qui vous attend et qu’on va retrouver pour jouer au sifflet-dans-la-tirelire !

— C’est vrai…

— Alors ton oncle avait une poule, ou un petit ami s’il était de la pédale, mais il avait quelqu’un, bien que sa gueule — sauf le respect que je dois à sa mémoire — ne soit pas engageante.

Elle fait claquer ses doigts…

— Oui ! dit-elle, autrefois il fréquentait une bonne femme… La mère Tapecul… Une espèce d’ivrognesse effroyable… Elle devait avoir un vice qui plaisait au tonton…

— Qu’appelles-tu « autrefois » ?

— Ben… Il y a de ça deux ou trois ans…

— Peut-être qu’il la fréquentait toujours ?

— C’est à voir…

— Où habite-t-elle, cette pin-up ?

— Antony…

— On va y aller… Ça donnera p’t-être quelque chose ?

— Oui, mais ça n’est pas prudent pour toi…

— T’occupe ! On va prendre un taxi jusque chez un pote à moi qui me prêtera sa tire.

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