Frédéric Dard - Messieurs les hommes

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Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ?
Et pas une demi-portion, croyez-moi !
Du vrai casseur…
Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle…
Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat.
Son nom ?
Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bemard Tonacci…
Ça ne vous dit rien ?
Alors, je vais vous en balancer davantage :
A la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio.
Pas de panique… Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord… mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'œuvre.

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C’est un grand c… qui n’hésite jamais à dire ou à faire une c… lorsque l’occasion se présente.

Bien entendu il vient tout droit à moi.

— Monsieur le commissaire ! brame-t-il, quelle bonne surprise ! Qu’est-ce que vous faites dans mon bled ?

Pour un paveton dans la mare c’en est un. C’est même un vrai aérolithe. J’en suis soufflé et j’ai une peine inouïe à avaler ma bouchée de poultock.

Sofia est d’un joli gris tirant un peu sur le vert. Elle pose lentement sa fourchette sur le bord de son assiette et se met à nous regarder, cet endoffé de Blandin et moi, avec des yeux chargés de stupeur.

— Salut, fais-je mollement à Blandin…

Mon regard lui apprend qu’il a commis sa nième choserie de la journée.

Il se trouble, balbutie, déclare qu’il fait beau ; me dit que sa femme est en cloche de son troisième ; qu’il est en congé de maladie à la suite d’un phlegmon dans la gorge et enfin pirouette pour filer… Ce gnace, ça m’étonnerait qu’il ait de l’avancement, ou alors faudrait que je n’aie pas le temps de m’occuper de lui. Même si je cannais avant de l’avoir recommandé en haut lieu, je crois que je ferais un nœud à mon linceul pour ne pas l’oublier.

Deux pleines minutes d’un silence épais comme du mortier s’écoulent. Nous ne bronchons ni l’un ni l’autre. La serveuse, voyant que nous cessons de tortorer, nous demande si le poulet ne nous convient pas.

— Pensez-vous, fais-je, il est sensationnel… Le poulet, pensez ; c’est notre plat préféré, n’est-ce pas chérie ? je demande à Sofia…

Elle se remet à manger avec des gestes automatiques.

Quand elle a morfilé son aile, elle dit :

— Au fond, ça ne m’étonne pas…

— Qu’est-ce qui ne t’étonne pas, mon cœur ?

— Que tu sois un flic…

— Ah oui ?

— Oui ! Tu n’as pas les manières d’un truand… Il y avait quelque chose en toi qui sonnait faux. Tu semblais… je ne sais pas : trop vrai ; il y avait trop d’ironie dans ton personnage…

Elle tourne pour la première fois depuis l’incident ses beaux yeux sur ma belle personne.

— Qu’est-ce que tout ça veut dire ?…

Je soupire.

— Je suis des services secrets, avoué-je, pas la peine de te bluffer plus longtemps…

— Pas la peine en effet !

— Qu’est-ce que tu veux : ton oncle a joué au c… Il s’est lancé dans un turbin qui n’était pas fait pour lui, ni pour les mecs du milieu…

Elle hoche la tête.

— Vous avez pensé remonter jusqu’aux organisateurs grâce à lui ?

— C’est ça.

— C’est pourquoi tu as fait toute cette mise en scène ?

— Eh oui !…

— Je comprends pourquoi tu t’es sorti du mauvais pas. Le seul rescapé : tu parles ! Si ça se trouve c’est seulement toi qui les a descendus, dans la maison là-bas ?

J’avale ma confusion.

— T’es malade, Sofia ? Puisqu’au contraire je comptais sur Paul pour trouver les chefs du gang !

— Alors pourquoi la police a-t-elle donné l’assaut puisque tu y étais ?

Elle raisonne comme une reine, cette môme. Pour lui vendre des navets creux faut drôlement lui bander les yeux et lui mettre des gants de boxe…

— Il y a eu maldonne… Tu sais, la police est très compartimentée… Souvent la liaison se fait mal entre les différents services : la preuve !

Mais elle est triste, sceptique.

— Dire que je croyais que tu avais un penchant pour moi…

Je lui prends la taille.

— Ne sois pas bête ; tu as la preuve que je m’en ressens drôlement pour ton académie !

— Oh ! parce que t’es un homme…

J’exulte.

— Eh oui, justement : je suis un homme. Tu as résumé admirablement le problo… Tous les hommes sont des hommes, flics ou truands ! Des hommes qui aiment les belles filles, des hommes quoi ! Qu’importe le côté de la barricade. Tu me plais, Sofia… Je te le prouverai toujours quand tu voudras…

Elle a un pâle sourire.

— Tout de même, fait-elle, avoue que la situation est assez particulière…

— Moi je la trouve poilante. Tu ne veux plus bouffer ?

— Non.

— Moi non plus… Allez, viens !

En pilotant mon char, je gamberge. Je me dis qu’il n’est pas tellement prudent de laisser Sofia retourner chez elle car les employeurs de Paul ont une façon un peu dure de couper les ponts ! S’ils se mettent à ratisser le passé de Paul pour enlever les traces de leurs activités, Sofia est en danger.

Je lui explique ça et elle se trouble.

— Tu crois qu’ils…

— Et comment. Écoute, pendant deux ou trois jours va à l’hôtel sous un autre nom… Tiens, l’Hôtel du Printemps, rue de l’Isly. C’est central et ce sont des potes à moi qui le tiennent !

— Comme tu voudras, mais à une condition…

Son regard trouble m’en dit long sur ces conditions !

Je lui caresse la joue (pas la peine de l’enflammer, j’ai pas le temps de la servir).

— D’accord, Sofia… J’irai te voir ! Je sais que t’aimes pas pieuter seule !

CHAPITRE XV

Ça n’est pas une assiette garnie que s’empiffre Mémé, malgré son pronostic du matin, mais une poitrine farcie plus appétissante que celle de Lolobrigida.

Il tortore gloutonnement comme s’il n’avait rien ingéré depuis les restrictions.

Je m’assieds à côté de lui sur la moleskine sans qu’il m’ait vu radiner et il a un hoquet qui manque l’étouffer.

— Déjà vous ! fait-il…

— C’est un mot de reproche, ça, Mémé…

Il secoue la tête…

— Vous charriez, monsieur le…

— Ça va, dis-je, balance pas mon titre à tout-va, je suis pas mégalomane, Dieu merci.

Il louche sur sa poitrine qui refroidit, n’osant plus la consommer.

— Eh ben bouffe ! je lui fais, faut pas que je te coupe l’appétit, au contraire, je veux être ta bonne Quintonine des familles !

— Oh ! fait-il, ça peut attendre.

— Mais non, dis-je, la poitrine farcie c’est pas comme la vengeance, ça doit se manger chaud…

Il m’obéit rapidement, mais il est gêné et il avale des bouchées qui étoufferaient une autruche.

Pendant qu’il évacue son plat du jour je regarde l’animation de la rue Pigalle par la vitre qui se trouve dans notre dos. Il y a une rangée de plantes vertes, un store, des rideaux, mais comme le rideau est à jour et le store à claire-voie, la visibilité reste totale. La rue commence à s’animer. Il y a des p… en pagaïe qui font le touriste, des aboyeurs qui racolent aussi en promettant des sensations rares aux pauvres peigne-culs débarqués de leur bled ; les néons des boîtes se mettent à clignoter. Le populo remonte de la Trinité comme les truites remontent les ruisseaux en crue. L’Américain donne bien, le terreux aussi. Allons, la soirée sera bonnarde pour ces messieurs-dames.

— J’ai du nouveau, me fait Mémé-Bille-en-Bois avec un petit sourire triomphant dans le regard.

Cette affirmation me fait passer un frisson de plaisir au long de l’échine.

— C’est vrai, gars ?

— Authentique…

— Allons, tant mieux, mais ne parle pas la bouche pleine !

Il achève son glass de rouge et clape de la langue pour témoigner à l’assistance la satisfaction qu’il a éprouvée en becquetant ce plat garni.

Sa gueule est marrante : minuscule, avec des cils de pierrot et des éventails à hannetons démesurés.

— J’ai mené ma petite enquête, dit-il…

— C’est vrai ?

— Oui. Faut dire que le mitan ça me connaît. J’ai dragué toute la journée, interrogeant les uns et les autres…

— Et t’as obtenu du résultat ?

— Ouais…

— À savoir ?

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