Frédéric Dard - Les doigts dans le nez

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Les doigts dans le nez: краткое содержание, описание и аннотация

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Il se soulève, prend sa chaise et me l'abat sur le crâne. Aussi fastoche que je viens de vous le dire. Mon bras paralysé par le coup de poêle à frire n'a pas eu la force de se lever pour braquer le soufflant. Je biche le siège en pleine bouille et illico je me trouve inscrit au barreau. Ça se met à toumiquer autour de moi. J'essaie de me cramponner à la table, mais des nèfles ! Je vais à dame. Le couple de petits rentiers tranquilles me saute alors dessus et fait une danse incantatoire sur ma personne.

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Il hausse les épaules, dubitatif comme un canard adulte qui vient de trouver sur le Larousse culinaire la recette du canard à l’orange !

Favier, comme tous les experts, ne se mouille jamais plus haut que les chevilles. Ces gnaces qui marnent dans l’hypothèse ont conscience du terrain dangereux… L’hypothèse, c’est glissant comme de la peau de banane.

— Vous savez, fait-il, il y a des phénomènes comme ça… Partant de ce principe, je suis à même de vous donner ma version sur l’origine de la Terre et l’intelligence des gardiens de la paix !

— Il y a longtemps qu’il a becqueté ce plomb ? je demande encore.

— Une quinzaine d’années…

— Il a la digestion laborieuse, ce gnaf, hein ?

— Un peu…

Les copains de l’identité se la radinent avec leurs flashes, et c’est la mitraillade… L’arrivée des journaleux ne fait que renforcer la distribution de magnésium. On se croirait à Monaco un jour de mariage princier ! Fernand, l’auteur de la trouvaille, pose pour la postérité, deux doigts passés dans le décolleté de son falzar…

Je m’approche de lui.

— Ça n’est pas encore Napoléon, lui glissé-je, mais ça n’est déjà plus Bonaparte… Tchao, mec, je me brise…

— Comment, tu ne restes pas à dîner ?

— Excuse du peu, mais un squelette au repas de midi suffit à mon petit appétit… Et puis j’ai une rididine qui attend ma relance !

Il sourit.

— Avec toi, dit-il, la gaudriole ne perd pas ses droits !

Je lui en serre cinq et je retourne à mon bolide.

* * *

Il fait un temps délicat qui vous masse le battant au gant de velours… Les arbres sont en fleurs, le soleil aussi et les nanas commencent à prendre leurs oripeaux en léger. Le grand décarpillage débute… Rien de tel pour vous faire penser que perpétuer l’espèce est un devoir catégorie A ! J’ai justement embrayé avec une jolie gosse, hier soir, et en la quittant après un premier mimi-mouillé, je lui ai balancé un rembour que je tiens à honorer (non pas de Balzac, mais de ma présence).

La dulcinée précitée marne en qualité de secrétaire chez un producteur de films. C’est une dame jolie comme un cœur quand il est dessiné par Peynet et qui, deux fois par semaine, va chez Georgel se faire friser la trentaine.

On s’est rencontrés simplement, et je n’ai rien fait pour chercher à lui plaire. Simplement elle oubliait un gant sur une table du Paris. Je lui ai cavalé au panier pour lui rendre son bien. Elle a dit merci, moi j’ai dit le reste. Et, une heure plus tard, je la débarquais devant sa lourde après lui avoir fignolé mon patin d’attaque numéro 1 (modèle 1942, comportant le titillement gingival, avec appui sur les prémolaires).

Je la retrouve au Paris, sirotant nonchalamment un verre d’eau gazeuse. Comment vous dépeindre le lot ? C’est le genre de petite femme adultère qui a un mari dans les voyages, un compte en banque toujours vide et trois garde-robes pleines de fringues.

Elle est châtain cuivré, avec une bouche un peu trop grande peut-être, mais ça n’est pas un mal, des yeux noisette, rieurs, et des contrepoids magistralement équilibrés.

Elle porte un tailleur de toile gris clair avec des gants orange itou le sac et les pompes ! Sur le caillou, une espèce de feuille de laitue en paille tango lui tient lieu de chapeau. Soit dit en passant — et en français pour en faciliter la compréhension, il n’y a qu’à Paris qu’on trouve des bibis pareils ! Tous les détritus d’étoffe, de paille ou de carton-pâte sont baptisés chapeaux et vendus comme tels à des nanas qui vont jusqu’à se les filer sur le dôme ! C’est beau, Paris… La ville des bluffeurs, des artistes modestes (venez à ma petite réception intime : y aura Jean-Claude Pascal, France Roche et la télévision !) et des chèques sur quoi on devrait faire imprimer les premières mesures de Cavalerie légère !

Je m’incline sur sa main gantée et lui catapulte mon sourire crépusculaire mis au point par Colgate. Elle en est chavirée… Je dépose ma partie inférieure sur le siège voisin du sien et je lui bonnis un compliment suave sur sa toilette, sa beauté, son rouge (qui n’est peut-être pas du Rouge Baiser, mais qui le sera avant longtemps) et la délicatesse de son teint.

Elle prend tout ça en vrac, me signe un reçu et se met à m’entreprendre sur son boulot. C’est la pommade avec ces nistounes qui grattent. Faut toujours qu’elles vous racontent leur turbin en fin de journée.

Celle-là est fiérote de ses prérogatives. C’est elle qui a préparé le contrat de Lolo dans Brioche, sadisme et constipation . Pour vous dire… Et il paraît que son patron, Heiffimowitchi, le célèbre producteur français, est un être exquis… Trois ans de taule avec sursis seulement, je vous le fais remarquer… Et membre bienfaiteur pour l’arbre de Noël des agents de police ! Il verse au denier du culte de sa paroisse et il ne refusera jamais de serrer la main à un pauvre. En plus de ça, des goûts modestes, que dis-je… ascétiques ! Une minable Jaguar de l’année dernière… Un pauvre château en Normandie et un hôtel au Bois… La simplicité faite homme, quoi ! Gentil avec tout le monde… Toujours un canapé disponible pour les starlettes qui se trouvent mal dans son burlingue. Elles sont pas plutôt entrées qu’il les fait mettre à leur aise ! Et quelquefois il en engage une… Sans la payer, bien sûr, on ne peut tout de même pas proposer la gloire et le pèze en même temps, ça ne serait pas convenable ! Et avec ça parlant un russe sans défaut. Quelqu’un, quoi ! Une personnalité ! Mieux : une figure !

J’en ai le tympan ravagé. Je profite de ce qu’elle reprend sa respiration pour douiller le loufiat et la cramponner par une aile.

— Vous êtes libre ce soir ? lui demandé-je.

Elle me répond qu’elle est libre jusqu’au mercredi matin neuf plombes, ce qui représente trois jours pleins puisque nous sommes samedi… Je lui en demande la raison, celle-ci est au nombre de deux, comme dirait un mathématicien de mes ennemis. Primo, mardi est férié et elle fait le pont ; deuxio, son jules est parti dans les Landes pour acheter de la résine, alors qu’il est si simple de s’en procurer chez tous les bons droguistes du quartier !

Ça me fait penser que pour mégnace aussi c’est vacances !

Je me fais suave et velouté.

— Dites, chère vous, que diriez-vous d’un petit voyage, histoire de respirer la nature reverdie ! Moi, j’aime le printemps quand il est taillé dans la masse !

Elle commence par me débiter les sucreries d’usage, comme quoi ça ne serait pas convenable, comme quoi elle est fidèle à son mari et bien entendu, ces objections ayant été balayées par mes soins, elle finit par me demander où nous pourrions aller.

— À Grenoble, fais-je.

Elle sursaute comme si on avait accordé le droit d’asile dans son slip au troisième bataillon de fourmis à pied !

— Si loin, mais vous n’y pensez pas ?

Elle se figurait, la candide, que je lui proposais la botte dans une hostellerie de Meudon ! Alors là, elle se collait le médius dans l’orifice ! D’abord, j’aime pas le gothique, et ensuite je suis pas le genre de cave qui véhicule des pétasses en grande banlieue pour se donner l’illusion de vivre une autre vie !

Je la moleste.

— Écoutez, Nicole… (elle s’appelle Nicole)… Je vais vous déposer chez vous afin que vous preniez votre brosse à dents et je cours chercher la mienne… On se retrouve dans soixante minutes et on se taille à fond de ballon… On pieute à Saulieu, comme deux chérubins… Demain à midi, on envahit Grenoble… On vadrouille dans les environs… Téléphérique, vue sur les Alpes homicides et tout ! Lundi, repos dans la verdure… Mardi, on rentre avec les éponges gorgées d’air… C’est pas la vie bien comprise ?

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