Frédéric Dard - J'suis comme ça

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J'suis comme ça: краткое содержание, описание и аннотация

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Y'en a d'autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j'suis comme ça !
Vous le savez, je suis habitué aux coups les plus durs et les plus vaches.
Mais celui qui m'arrive sur le coin de la hure est le plus bas que j'aie jamais encaissé : ON A KIDNAPPE FELICIE !
Si vous n'avez jamais vu un San-Antonio féroce, un San-Antonio effrayant de colère, vous allez être servis.
Avec Béru, on s'est bien juré que le premier des ravisseurs de ma mère qui nous tombera sous la paluche aura droit à une concession au Père-Lachaise…
Qu'on se le dise !

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— Vous avez apporté les documents ?

— Ça dépend de ce que vous entendez par documents, ma belle enfant.

Elle fronce ses jolis sourcils.

— Je vous préviens que vous avez tort de prendre les choses à la légère, dit-elle.

— Et moi, dis-je, je vous jure que vous avez encore plus tort de les prendre au sérieux.

— Un coup de fil anonyme, enchaîne-t-elle, et vous pouvez dire bonsoir à votre carrière, à votre maman (qui est charmante, soit dit en passant) et à votre précieuse liberté dont vous faites si bon usage avec les dames !

Qu’en termes galants ces choses-là sont dites !

Je ris, ce qui ne lui plaît pas beaucoup. Elle m’en demande la raison et, bonne pomme, je la lui donne :

— Je ris, parce que dans votre équipe, ma belle, vous n’avez tous qu’un souci en tête : vous mettre à votre compte.

« Ce pauvre Tulacomak s’était entouré de gens efficaces mais ambitieux, et ça a tout fichu par terre. Votre ami Humanumest vous a doublés…

Je lui narre l’historiette.

— Et vous, poursuis-je, vous avez plus que doublé Son Excellence : vous l’avez refroidie ! C’était votre amant, n’est-ce pas ?

— Et après ?

— Après ? Voici comment les choses se sont passées. Cette nuit vous m’avez reconnu et vampé. Vous vouliez m’avoir par la bande, si je puis oser cette image brutale devant une pure jeune fille. Seulement, Tulacomak qui n’était pas la moitié d’une crêpe s’est amené ; soit qu’il fût jaloux, soit qu’il eût flairé du louche ou m’eût lui aussi identifié. Comme ça allait barder pour vos plumes, vous n’avez rien trouvé de mieux que de lui planter ce couteau dans le buffet. Vous vous êtes sauvée, terrifiée par votre acte et vous avez donné l’alarme pour qu’on me prenne moi et que je porte le chapeau. Ç’a été un réflexe normal, presque inconsidéré, comme d’ailleurs tous les réflexes. Mais dans le fond vous avez été soulagée lorsque vous vous êtes aperçue que je m’étais barré avec le cadavre, hein ?

— Continuez.

— Vos parents qui trempent dans la combine, et vous-même, avez décidé d’exploiter la nouvelle situation créée. Il y a eu ce message à mon hôtel, vague et impérieux. En le portant, vous ou votre complice m’avez aperçu et filé. Vous avez su le sort réservé au cadavre de Tulacomak et vous vous êtes réjouie, car en agissant ainsi je prenais le meurtre à mon compte ; en somme, je le signais. En effet, comment irais-je me disculper après avoir agi de la sorte ?

— Je vous le demande ! grince Nathalia.

C’est le moment de porter le coup décisif.

— Ma fille, dis-je, je ne vous donnerai pas les documents, et ceci pour deux raisons. La première, et la seule vraiment valable, c’est que je ne les ai pas !

Elle a un mouvement vif pour marquer son incrédulité.

— Un de ceux qui ont kidnappé ma mère se les est appropriés, ma chérie, et je cours après, tout comme vous. Quand je vous le disais que votre réseau à la noix part en quenouille !

« Vous ne me croyez pas ? Et pourtant je vous le jure sur la vie de ma mère, et je n’ai pas l’habitude de plaisanter avec ce genre de sujet.

À ses yeux, je vois qu’elle est ébranlée.

Je continue, sortant de ma poche la fameuse acquisition que j’ai effectuée en sortant du restaurant.

— La seconde raison qui fait que, si je les avais je ne vous les donnerais pas, ces bon Dieu de plans, ma chérie, c’est que je suis en mesure de prouver que vous avez tué Tulacomak de vos jolies mains !

Et je brandis un appareil photographique gros comme un bouchon.

— Tu me prends vraiment pour une truffe si tu crois que je me suis embarqué dans cette affaire sans biscuit !

« Quand tu m’as fait entrer dans la salle de bains, cette nuit, je me suis démerdé de river l’objectif au trou de serrure afin de tirer le portrait de ton visiteur ! Si bien, ma grosse, que je t’ai prise en pleine action ; tu saisis ?

« Alors, si on peut m’accuser de quelque chose, c’est d’avoir planqué un cadavre, mais en tout cas pas de meurtre !

J’ai gagné. Elle est livide. Elle ne sait plus à quel démon se vouer.

Je la cueille par la taille.

— Tu as une chance inouïe que le cadavre soit retiré de la circulation. Personne ne te fera jamais un cadeau aussi somptueux, ma gosse. À moins que tu ne sois bête à faire chialer une tortue, tu dois piger ça, non ?

Elle ne répond rien. J’en profite pour lui filer un mimi-goulu sur la bouche.

— Salut, Nathalia, dis-je. Profite de tes charmes et fais-en profiter les hommes ; dans la vie, ce qu’une femme peut faire de meilleur, c’est l’amour.

Et je la plaque aussi sec.

CONCLUSION

En pénétrant dans notre cuisine, M’man pousse une drôle de figure. Le père Pinuche s’est fait en notre absence une fiesta intime. Il a vidé le placard, sali la vaisselle, bu ma cave et usé mes pantoufles avec une impudence qui n’appartient qu’à lui (et à Bérurier).

Félicie va se payer un sacré turf, je vous le dis.

Et Pinuche, très vieille France, fait des ronds de jambe au milieu des casseroles sales.

— Chère madame, quelle joie de vous retrouver en aussi pleine forme !

Félicie lui propose un apéritif.

— Ce ne serait pas de refus, déclare le digne homme, mais je crois que je les ai finis…

— Tous ! ne peut s’empêcher de tressaillir Maman.

— Mon Dieu, chère madame, plaide le noble gâteux, vous savez ce que c’est : la solitude, l’ennui…

Le téléphone grésille. C’est Béru qui m’appelle depuis le bistrot en bas de chez lui.

Il est radieux.

— C’est pour te dire que Berthe a été folle de son cadeau que j’y ai ramené de Suisse, fait-il.

— Quel cadeau ?

— Ben, Ernest, le Saint-Bernard ! Il a l’air de se plaire beaucoup chez nous. Berthe se demande si elle peut lui faire une bouillie de farine, demande voir à ta mère ?

Je pose la question à Félicie qui répond par l’affirmative.

— Ce Saint-Bernard, déclare Béru, mon ami le coiffeur prétend qu’on devrait le mener à une exposition, qu’est-ce que t’en penses ? Tu crois qu’il aurait un prix ?

— Surtout s’il est assis sur tes genoux, fais-je en raccrochant.

Ma Félicie s’exclame tout à coup :

— Antoine ! À propos de farine !

— Oui ?

— Imagine-toi que le jour où on m’a enlevée, je t’ai vu mettre une enveloppe dans le cache-pot.

— Et alors ! mugis-je.

— Alors, quand ces hommes sont entrés et que je les ai vus assommer Julius, j’ai pris les papiers dans l’enveloppe et les ai mis dans mon pot de farine, justement je préparais un roux. Puis j’ai glissé des feuilles blanches à la place, il y en avait sur la tablette du vestibule, celle sur lesquelles je note les coups de fil, tu sais !

Je ne réponds rien. Je bondis sur le pot de farine. Ma main affolée farfouille dans la poudre blanche, en vain.

— Faut que je te dise, bredouille Pinaud, je me suis fait des crêpes hier soir…

— Et alors, les papiers ?

— Ben, comme ils étaient froissés, je les ai jetés dans le seau à ordures…

Je me précipite sur le seau. Il est vide.

— Faut que je te dise aussi, enchaîne le funeste détritus, j’ai vidé le seau dans la poubelle tout à l’heure.

Je saute par la fenêtre ouverte et je cavale dans la rue.

J’y parviens au moment où les boueux viennent de vider la poubelle dans leur déversoir.

La voiture commence à démarrer. Je cavale comme un dingue, en gesticulant et en hurlant :

— Arrêtez ! Arrêtez ! Au nom de la loi !

La bagnole s’arrête. Les manipuleurs d’immondices me regardent sans piger.

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