Frédéric Dard - Faut-il vous l'envelopper ?

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Faut-il vous l'envelopper ?: краткое содержание, описание и аннотация

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J'aime mieux vous prévenir, les gars :
Des histoires pareilles, vous n'en trouverez pas souvent.
Ce qui vaut mieux pour ma santé.
Mamma mia ! A la fin de ce circus effarant, je ne savais plus bien si je m'appelais San-Antonio, Edouard ou la Joy !
Y a fallu que je me cramponne aux branches !
Et surtout que je garde la tête froide, ce qui n'était pas fastoche avec la lampe à souder qui me servait de chapeau !
Le transformateur cérébral, vous savez ce que c'est, vous ?
Moi, je l'ignorais.
Mais maintenant je sais !

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— Vous vous sentez merveilleusement bien, pas vrai, Al ?

— Vous ne pouvez pas savoir.

— Oh si, je sais !

— On s’aime bien, tous les deux, Al, depuis le temps qu’on se connaît !

— Oui, on s’aime infiniment.

— Alors à quoi bon se cacher des choses ?

— En effet.

— Dites, les enfants kidnappés en forêt… Vous ne les avez pas tués ?

— Sûr que non, PAS ENCORE !

J’avale ma salive et fait signe à Pinuche de se calmer.

— Nous nous trouvons à Montréal, pas vrai ?

— Exact, cher San-Antonio.

— Les mômes aussi ?

— Les mômes aussi.

— Qui s’en occupe ?

— Samuel…

— Dans quel but les avez-vous amené au Canada ?

— Joan a dû vous expliquer que leur rôle est déterminant dans l’affaire de tout à l’heure…

— Rappelez-moi en quoi consiste ce rôle ?

— Voyons, San-Antonio, vous savez bien que…

Je n’entends pas le reste car des détonations claquent dans le labo. Je fais un bond. Dans l’encadrement de la lourde, le flic à la main scrafée mitraille. Pinaud de sa paluche valide. Sa patte gauche veut venger sa patte droite. Il est vert, le revenant. Il a les dents crochetées, le regard dément.

Il profère des injures derrière la barrière de ses ratiches en chevaux de frise. Et il vide son magasin. Pan ! Pan ! Pan ! Pan !

Les balles sifflent, brisent des flacons, rebondissent. Semblent se multiplier ; se multiplient en fait par le jeu de ricochets. Heureusement pour Pinuche, cible passive, l’autre égaré défouraille de la gauche, ce qui ne lui était jamais arrivé. Les premières bastos tirés, la Vieillasse a la présence d’esprit de se replier derrière la table d’opération. Le forcené continue de pruner à tout berzingue dans la direction de celui qui lui gomma sa main droite. Je bombe, plié en deux vers ma caméra invisible car je prévois une imminente entrée en guerre du second matuche, dopé par les exploits de son compagnon.

Pan ! Pan ! Pan ! disent les balles.

Des liquides ruissellent un peu partout. Des jaunes, des bleus, des rouges… Merde, les rouges c’est du blood, mes poupées tant aimées ! Du beau raisin rouge et fumant. À qui appartient-il, ce sang généreux ? Dans la confusion j’ai pas le temps de pagayer jusqu’à sa source. Des projectiles me sifflent aux portugaises, me décoiffent, m’égratignent. Y en a quine à la longue. Il contient autant de valdas qu’un chargeur de western, le feu du flingueur. Inépuisable ou quoi ? Mince, il en a deux. Et puis le copain vient d’arracher celui que Pinaud hasardait timidement par-dessus la table d’opération. Trois arquebuses crachant à la fois, ça va vite devenir une ruche, cette taule.

Enfin je m’assure la caméra en main. Je la braque sur le mitrailleur fougueux. Qu’est-ce que je vous ai dit qu’il brandissait deux feux ! Vous l’avez cru, hein, mes gonfles ? Vous vous êtes pas souvenus qu’il avait plus qu’une main. Ce que vous êtes fastoches à rouler. On peut vous faire ingurgiter n’importe quoi. C’est du quatre-quarts pour vous, de la tarte aux myrtilles ! Il a qu’un revolver, certes, mais avec un gros chargeur, voilà. Un chargeur à impériale, avec remorque.

Peu importe, je tenais juste à vous éprouver la sagacité. Me v’là rencardé sur la nature de vos facultés intellectuelles. La maternelle, c’est votre niveau définitif. Tant mieux pour vous : l’ignardise est une forme de confort.

Je virgule une nouvelle flambée d’évaporatif. Le malandrin cesse de cracher son plomb. Un méchant trou bée au mitan de sa poitrine. Il s’affale. Ce que con se tâtant, son acolyte, plus timoré n’insiste pas et largue sa rapière en criant : « Non m’sieur ! Non m’sieur ! »

Bon, comme chaque fois après un séisme, il s’agit de dresser l’inventaire des Degas (comme disait le conservateur de l’Orangerie).

— Tu vas, Pinaud ?

— Oui, POURQUOI ? fait le Désamorcé en se redressant, intact.

Il n’a même pas morflé un plâtras sur le cigare. Il en est resté au verre pilé, César. Son côté vieux fakir en chômage.

Bibi, excepté des ébréchures au derme et des trous dans les fringues, il sort de l’averse la tête haute. Mais par contre, le camarade Daudeim, eh ma douleur, ce méchant carnage ! Dans sa folie homicide, mon évaporé a tiré en direction de Pinuche dans s’occuper des bavures. Y aurait eu sa grassouillette Majesté aux côtés de mon pote, il flinguait avec la même ardeur, le petit monstre.

Quand Pinuche s’est jeté sous la table, le défouraille-man a continué de plomber DESSUS. Si bien que la différence existant entre une écumoire et Daudeim réside dans le fait que les trous d’une écumoire sont moins gros et moins nombreux que les siens. Il a l’air de pendre en lui-même, Al.

La plupart des hommes pendent mou, il n’échappe pas à la règle. Faut dire aussi qu’une demi-douzaine de 9 mm dans le portrait, ça incite au farniente.

« Malédiction ! m’exclamé-je dans mon for intérieur. Me le buter juste comme il était conditionné pour m’affranchir, quel désastre ! C’est la pétoche sur tout le parcours. »

Je hais le sort mauvais qui m’emporte, de-ci de-là, pareil à la feuille morte.

La crise me cramponne. La mauvaise, la hideuse. C’est l’insurrection San-Antoniaise totale. Je me mobilise à outrance, me déchaîne jusqu’à la dernière cellule.

— Toi, tu vas parler, salaud ! dis-je au dernier survivant de cette épidémie. Et tu vas tout me dire, tout, m’entends-tu ? Tout ce que tu sais, et même ce que tu ne sais pas. Sinon je te transforme en trou, comme ton pote. Être trou, c’est pas une condition avouable, t’en conviens, macaque ? Qui dit trou dit réceptacle. Je t’imagine comblé d’ordures ! T’es qu’une poubelle en puissance, une fosse d’aisance en devenir.

— Oui, m’sieur, oui m’sieur ! s’affole le Turlupiné. Je dirai tout, je ferai ce que vous voudrez, je…

Oui : il. Il n’importe quoi. Il prêt à tout. Il offert. Il abdique. Il soumis, démis, vomi. C’est beau et triste un homme à ce point offert. Il est devenu pommade. La peur a remodelé sa substance, l’a assujettie à des caprices étrangers.

— Dis-moi qui tu es, qui tu fréquentes, ce que tu fais, ce que tu pensais faire. Vite ! Vite, j’ai l’index tellement survolté que tu risques de devenir point d’orgue.

— Attendez, je parle, je parle ! glafouille, bafouille, bredouille, le faux-policier-vrai-malfrat.

Il récite, très vite, les mains jointes devant sa braguette, pour faire plus z’humble :

— Mon nom est Albert Filly, père anglais, mère française…

— Et ta sœur ! m’emporté-je.

— Canadienne, comme moi, enchaîne le Précipité.

— Je ne demande pas ton arbre généalogique, fumelard. Ce qui m’intéresse c’est ton turbin, les gens pour qui tu marnes, compris ?

— Oh ! très bien. Officiellement je suis chauffeur de taxi. En fait je travaille pour le compte de Ludi Guerwig.

— Qui est-ce ?

— Vous ne connaissez pas Ludi Guerwig ?

— Je te demande pardon, je ne suis pas d’ici.

— C’est un type qui s’occupe de drogue, de boxons, de…

— Bon : import-export. Ensuite ? Qu’est-ce que tu fais chez lui ?

— Videur !

— Dans des boîtes ?

— Oui. Je travaillais en équipe avec Michael.

Il me désigne le trou gisant sur le plancher.

— Tu connaissais Daudeim ?

— Depuis quelques jours seulement. Un matin, Guerwig nous a fait venir dans son bureau, moi et plusieurs collègues. Il nous a présenté à Daudeim et à son amie Joan en nous disant que ces messieurs dames avaient besoin d’une équipe pour un coup de main sans bavure qui nécessitait de la figuration intelligente.

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