Frédéric Dard - Un os dans la noce

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Un os dans la noce» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1974, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Un os dans la noce: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Un os dans la noce»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dans cette affaire, il y a beaucoup de morts et beaucoup d'anchois.
Le buste de Marianne en prend un sérieux coup…
Et celui de M. le maire, donc !
Et puis il y a aussi des considérations comme celle-ci : Tandis que les modestes dames semi-bourgeoises, bien ordonnées et prévoyantes, outre leurs confitures, leurs conserves d'haricots verts en bocaux (donc haricots verre) et leurs draps empilés dans des garde-robes aux senteurs de lavande, détiennent aussi de la fringue noire pour « en cas de malheur ». La mort peut carillonner à leur lourde : elles sont parées pour l'accueillir la tête haute, ces magistrales ménagères. La mort ne leur fait pas peur, ne les affole pas. Elles en font leur affaire. L'accommodent à la sauce aux larmes, avec un bouquet garni et une couronne de perlouzes « A mon mari si marri et tellement tant bien-aimé » qu'il te vous laisse des regrets éternels et un goût de n'y revenez plus.

Un os dans la noce — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Un os dans la noce», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ça l’est !

— Ça alors !

— N’est-ce pas ?

— On croit rêver !

— Eh bien non !

— J’en suis…

— Je l’ai été aussi.

— Mais alors ?

— C’est exact !

— L’avenir…

— Oui.

— Tout…

— Tout !

— C’est dingue !

— Dingue !

— Je…

— Pareillement !

— Bon, alors ?

— Alors, voilà…

Alors, tu vois, là je lui raconte que le B.I.T.A.U.C.U.L. ayant été informé de cette découverte a immédiatement pris les grandes mesures qui s’imposaient. Car, tu penses que si on se met à confectionner du pétrole avec de la flotte, c’est plus la peine de se casser l’oigne à creuser des puits et à bâtir des derricks.

Surtout au moment où « l’or noir » vaut plus cher que l’or jaune !

Finito le joyeux commerce des barils, le ballet marin des pétroliers, les pipes de Line, les actions en bourse. C’est la ruine, nette, sans bavure, instantanée.

Pas de ça, ma Lisette ! Oh que non ! Oh que non non non ! Mobilisation générale ! Achtung ! Tout le monde sur le bridge ! Feu à volonté !

Avant tout, s’assurer un endroit perdu, désert, propre aux plus louches perpétrations : l’îlot de Godmichey ! Un vrai beurre ! On y rabat tout ce qu’on parvient à déplacer de gré chez l’ennemi, sous des prétextes variés ou avariés. Une fois insulaire, le tueur de vrai pétrole est un homme mort. Sa carcasse est ensuite emballée et expédiée à d’autres chercheurs, pour l’exemple. Car rien n’est plus déprimant que de recevoir le cadavre d’un confrère lorsqu’on te demande de changer de métier. Ceux dont on a pas pu se saisir ont leur môme enlevé pour qu’ils se tiennent tranquilles. Du travail sérieux, ainsi que tu peux le constater. Radical. D’envergure. Le B.I.T.A.U.C.U.L. procède à un monumental nettoyage. Il neutralise les chercheurs, leurs commanditaires, s’empare des formules, fait sauter les laboratoires.

— Vous avez des noms ? demande le Vieux.

— J’en ai, Patron. Ils vous surprendront. Vous n’en croirez pas vos yeux lorsque vous verrez qui appartient au B.I.T.A.U.C.U.L.

J’attrape son bloc, son beau porte-mine si majestueux qu’on dirait un bâton de m’sieur-l’agent. J’écris des blazes. Je préfère. Tellement ils sont énormes, j’ai peur de les prononcer, tu te rends compte ?

Le Big Boss lit, au fur, et même à mesure.

— Non !

— Si !

— Impossible !

— Mais vrai !

— Pas lui !

— Lui !

— Là vous vous trompez !

— Hélas non !

— Mais alors ?

— Hélas !

— C’est fou !

— Hélas !

— On ne pourra rien faire.

— Hélas !

Un silence suit. Tellement lourd de réflexions amères qu’il va falloir se mettre à deux pour le soulever et l’emporter ailleurs.

Enfin, mon très honorable (de lapin) chef se racle la gorge. Il déchire le papier sur un ultime regard.

Se remet à parler.

D’autre chose.

Avec la voix qu’on a au cours d’une veillée funèbre pour se demander des nouvelles de l’oncle Gaston ou de ses hémorroïdes.

— Dites-moi, mon cher…

— Oui ?

— Qu’est-ce que je voulais dire ? Voyons ? Ah ! oui… Pourquoi ces gens vous torturaient-ils pour vous faire dire ce que vous aviez fait du cadavre ? Puisqu’en définitive ils l’avaient ?

— Ceux de l’île ignoraient que Dora l’avait récupéré. Reprenons la chronologie des événements de l’autre matin, monsieur le directeur. Très tôt, Aldo s’en va à Orly pour y prendre l’avion selon le programme établi, mais en fait, sa sœur et lui ont modifié leur plan en fonction de mon coup de fil de la nuit. Parvenu à l’aéroport, Aldo dit au revoir à Krakzecs (autre membre du B.I.T.A.U.C.U.L. qui, loin d’être un transfuge, représentait son pays au sein de l’organisation) et va louer une voiture chez Avis.

Il revient à Paris et se gare près de chez Lipp. Il a donné rendez-vous à sa frangine après notre entretien afin de savoir de quoi il retourne. Elle arrive, lui fait part de mes paroles et ils décident d’agir. Elle va me suivre, histoire d’y voir plus clair dans mon mic-mac, cependant que lui se fera la gueule d’Himker (dont ils se sont débarrassés dans la nuit) et jouera son numéro de vieil honnête homme indigné. Aldo laisse sa voiture à Dora pour qu’elle me file.

À partir de là, tout se précipite.

À l’hôpital, pendant que je rends visite à Zoé, Dora regarde dans mon coffre à tout hasard. Découvre le cadavre. S’en saisit avec l’avidité que vous pensez. Où l’a-t-elle embarqué ? Mystère, j’ai omis de lui poser la question. Je suppose qu’elle devait (elle ou son frère) avoir quelque pied à terre discret à Paris. Il a bien fallu puisqu’elle avait une apparence masculine en arrivant dans l’île. Cette mise lui conférait sans doute plus d’autorité pour agir. Pendant qu’elle s’occupait de feu Merdanflak, le faux Himker, coincé à cause de la découverte du vrai, me piégeait et se rabattait dare-dare dans l’île après avoir laissé un message à sa sœur pour l’informer des événements.

Tout cela, nous le préciserons par la suite, car Dora est à notre disposition, fort heureusement…

Nouveau silence.

— Pourquoi voulaient-ils la mort de Merdanflak ? laisse tomber (sans heureusement le briser) le Boboss.

Je souris finement (n’essaie pas, tu ne pourrais pas y parvenir).

— Ils n’étaient pour rien dans l’attentat. Ce sont des agents secrets de l’émirat de Kivivrâvérâh, qui sur ordre du monarque actuel, ont agi après qu’ils eussent fini par retrouver l’ancien émir et démasquer Merdanflak. En somme, c’est ce qui a mis le feu aux poudres. Merdanflak, après que je lui eusse parlé, a pris peur. Il a demandé du secours à Von Schuppen. C’est pourquoi il l’a suivi de bonne grâce. Il savait d’où venait l’attentat et croyait qu’il ne craignait rien. Seulement Schuppen n’a pas aimé que la police s’intéresse à l’ancien émir. Peut-être a-t-il pris conseil de ses supérieurs entre son rendez-vous des Coccinelles et l’arrivée de Merdanflak à sa voiture. Toujours est-il qu’il l’a tué.

— Pourquoi ces mains ? questionne encore le Vioque en montrant l’attaché-case.

— Ordre de l’Organisation. Les maîtres du B.I.T.A.U.C.U.L. voulaient se concilier les bonnes grâces de l’émir régnant en lui prouvant la mort de son prédécesseur.

Le téléphone du Dabuche flonflonne doucement.

Vachement harmonieux comme sonnerie. Ça te dérange pas le tympan. C’est discret, cérémonieux, quoi. Une sonnerie pour P.D.G.

Il décroche. Dit oui. Écoute. Me tend le combiné d’un geste mécontent.

— Pour vous, San-Antonio.

Il a horreur que ses subordonnés reçoivent des communications dans son burlingue.

Embarrassé, je me saisis de l’appareil.

— Antoine ?

C’est M’man. Elle a une drôle de voix. Et la v’là qui fond en larmes.

— Antoine, mon grand, si tu savais…

Ses sanglots l’étouffent. Me v’là dans les alarmes !

— Maman, ma vieille chérie, mais que t’arrive-t-il ?

— Zoé ! hoquette ma Félicie d’amour.

— Quoi, Zoé ? Son état s’est aggravé ? Elle… Elle… ?

— Non. Figure-toi qu’elle a quitté l’hôpital.

— Elle s’est enfuie ?

— Oui. Et elle m’a téléphoné pour me dire…

— Pour te dire quoi, M’man ?

— Qu’elle partait à l’étranger et qu’on n’entendrait plus jamais parler d’elle car elle avait compris que tu ne l’aimais pas vraiment et que votre mariage serait une folie. Tu te rends compte, Antoine ? Elle doit faire une dépression, non ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Un os dans la noce»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Un os dans la noce» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Un os dans la noce»

Обсуждение, отзывы о книге «Un os dans la noce» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x