Frédéric Dard - Un os dans la noce

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Un os dans la noce: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cette affaire, il y a beaucoup de morts et beaucoup d'anchois.
Le buste de Marianne en prend un sérieux coup…
Et celui de M. le maire, donc !
Et puis il y a aussi des considérations comme celle-ci : Tandis que les modestes dames semi-bourgeoises, bien ordonnées et prévoyantes, outre leurs confitures, leurs conserves d'haricots verts en bocaux (donc haricots verre) et leurs draps empilés dans des garde-robes aux senteurs de lavande, détiennent aussi de la fringue noire pour « en cas de malheur ». La mort peut carillonner à leur lourde : elles sont parées pour l'accueillir la tête haute, ces magistrales ménagères. La mort ne leur fait pas peur, ne les affole pas. Elles en font leur affaire. L'accommodent à la sauce aux larmes, avec un bouquet garni et une couronne de perlouzes « A mon mari si marri et tellement tant bien-aimé » qu'il te vous laisse des regrets éternels et un goût de n'y revenez plus.

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— Madame Himker, appelé-je. Votre fameux numéro de music-hall, d’avant votre mariage, vous l’exécutiez avec votre frère, n’est-ce pas ? Votre frère jumeau ?

— Oui !

Bérurier me flanque un coup de coude dans les cerceaux :

— La pompe est engrenée, maintenant le reste va suivre.

XXI

Le Vieux rabat précipitamment le couvercle de l’attaché-case.

Le regard qu’il a coulé à l’intérieur de la mallette a été ponctué d’un haut-le-cœur si prononcé que sa dignité a bien failli se répandre sur son bureau.

— Enlevez ça, enlevez ça ! murmure-t-il, ces reliefs sont effroyables.

— Les deux mains du sieur Merdanflak, dis-je.

— Mais pourquoi cette mutilation post-mortem ?

Faut toujours qu’il emploie les grands termes, Pépère. Dans le fond, il aurait dû se faire notaire.

— Parce que, monsieur le directeur, Dora Himker voulait être en mesure de prouver la véritable identité de cet homme.

— Il ne s’appelait donc point Merdanflak ?

— Pas plus qu’il n’était blond, patron. Vous avez entendu parler de l’émirat de Kivivrâvérâh ?

— Naturellement ! proteste cet érudit, mal content qu’on mette en doute ses connaissances géographiques.

— En ce cas, vous devez vous souvenir qu’une révolution y a éclaté voici dix-huit ans ? Révolution au cours de laquelle le monarque régnant, l’Émir Ben Baaskulante a disparu au cours du massacre du palais ?

— Ces faits sont encore gravés dans ma mémoire, assure le Dabuche. Et c’est son cousin, l’Émir Mithôn qui monta sur le trône, n’est-ce pas ?

— Vingt sur vingt, monsieur le directeur. Or, figurez-vous que, contrairement à ce qu’on supposa alors, Ben Baaskulante ne fut pas tué et qu’il put s’enfuir par une porte dérobée (je ne sais trop à qui) du palais. Il gagna l’Europe où un ami sûr l’aida, le cacha et lui permit de refaire sa vie. Cet ami, c’était Léopold Himker, l’une des plus grandes autorités mondiales pour les questions pétrolières.

Le Vieux lisse ses tempes nues comme un bébé masse ses fesses roses.

— Attendez, San-Antonio. Vous n’allez pas me dire que cet émir, ce serait Merdanflak.

— Je ne vais pas vous le dire, puisque vous l’avez deviné, monsieur le directeur, le pourléché-je. Il faut dire que l’émir Ben Baaskulante connaissait parfaitement notre pays où il avait fait ses études et où il séjournait une grande partie de l’année ! Le surprenant, je vous l’accorde, c’est qu’il se soit reconverti dans l’hostellerie de banlieue, mais peut-être rêvait-il de cela quand il était monarque ? Il se piqua tellement au jeu qu’il s’intéressa aux affaires de sa commune et devint conseiller municipal.

J’éclate d’un franc rire :

— Le seul émir, à ma connaissance qui soit adjoint à un maire de l’Île-de-France !

Le Dabe fait chorus, ce qui n’engage que lui.

— La suite, mon petit, implore-t-il.

J’adore quand il est tout mutin, le vioque. Tout tendre, d’une gentillesse guillerette. Je suis son « petit », son chouchou, son préféré. Il me couve du regard, comme une maman qui voit pour la première fois son grand garçon en tenue de Saint-Cyrien.

— Himker et l’émir fondèrent alors une espèce d’association qui devait par la suite prendre un grand développement.

— Quelle genre d’association ? mélodise le Vénérable (de lièvre).

— Elle concernait le pétrole. Vous n’ignorez pas que l’émirat (des champs) de Kivivrâvérâh est un des plus gros producteurs du Moyen-Orient ?

— Certes !

Jolie tournure de phrase, que « Certes ». C’est bref, distingué comme un rond de jambe, ou deux ronds de flan, et ça évite des commentaires fastidieux. Je devrais l’utiliser plus souvent.

— Ben Baaskulante, en sa qualité d’ancien monarque d’un pays possédant d’immenses gisements, était initié à tous les secrets concernant le pétrole arabe. Il connaissait les tenants et aboutissants des marchés les plus occultes, des tractations les mieux cachées, de tous les accords effectifs ou en devenir. Vous le savez mieux que quiconque, monsieur le directeur, mais les secrets sont des armes redoutables pour qui sait les manier. Et Himker sut admirablement utiliser ceux de l’émir Ben Baaskulante.

— Chantage ?

— Cela le devint progressivement, surtout quand un étrange couple entra dans la vie du vieux bougre : Dora et Aldo Von Schuppen, les jumeaux du diable qui avaient mis au point un numéro de music-hall étonnant. Himker tomba amoureux de Dora qui se fit promptement épouser. Elle intrigua bientôt pour que son riche mari fasse une situation au frère en chômage. Himker consentit à prendre Aldo avec lui. Ce dernier devint son secrétaire particulier, très particulier et déploya une grande compétence dans les missions dont son beau-frère le chargea. Au point qu’une fois initié à ses affaires, il prit barre sur le vieux avec l’aide de Dora. En quelques années, Léopold Himker, bien « conditionné et médicamenté » par les jumeaux, ne fut plus qu’un nom, une raison sociale sous le couvert de laquelle Dora et Aldo donnèrent libre cours à leur formidable appétit de fric. Il fut relégué dans sa chambre jusqu’à l’autre nuit où on l’y assassina proprement, en forçant les doses de calmants que ses « proches » lui administraient quotidiennement.

— Je vois, dit le Vieux.

Ça aussi, c’est de la fine expression de belle qualité. Délicatement posée dans le monologue d’un quidam, elle lui donne du rythme, de l’impulsion. Du moment « qu’il voit », je peux poursuivre. Mais il ne m’en laisse pas le temps. La faim de savoir vite, de tout savoir, l’empare.

— Le charnier, le charnier, San-Antonio ?

— Des organisations secrètes arabes ayant eu vent que l’émir Ben Baaskulante n’était point mort, le firent rechercher. Le sieur Merdanflak, qui tenait farouchement à sa tranquillité et aussi à sa peau, n’ayons pas peur des mots, l’apprit et supprima purement et simplement tous les Arabes venus draguer dans son espace vital. Une espèce de maladie de la persécution. Dès qu’un Arabe débarquait chez lui et lui semblait suspect, il le trucidait et le jetait dans son puits. Procédé un peu sommaire, j’en conviens, ces mœurs barbares étaient héritées de sa dynastie, sans doute. Il constitua donc, au fil des ans, ce gentil charnier dont peut-être aucun des « membres passifs » ne lui voulait le moindre mal.

— Seigneur ! exclame élégamment le Tondu.

Et, goulu toujours, il passe d’un charnier à l’autre.

— L’île de Godmichey, San-Antonio ; l’île de Godmichey ?

— Ceci est une autre histoire, monsieur le directeur (de l’île de Sein), je vous ai dit plus haut, si vous voulez bien vous donner la peine de me relire à partir du chapitre vingt et un, que l’association Himker-Merdanflak allait connaître par la suite un grand développement. Ce furent les jumeaux qui le lui apportèrent en devenant des membres influents du B.I.T.A.U.C.U.L., cette association secrète, sorte de remake de la Mafia, qui groupe ce que l’on pourrait appeler les rois du pétrole. Une franc-maçonnerie surpuissante, monsieur le directeur. Qui eut à faire face, dernièrement, à un grave problème dont les conséquences pouvaient être dramatiques pour elle.

— Vraiment ! interjecte Mister Dirluche.

— Jugez-en, monsieur le directeur : une découverte a été faite, d’une importance mondiale : il est possible de fabriquer du pétrole synthétique à partir de l’eau de mer !

— Quoi !

— Parfaitement.

— Non ?

— Si !

— Sûr ?

— Certain.

— C’est impossible !

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