Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

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Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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Ça s’est bigrement décimé dans nos rangs. Tu parles : la Grande Armée, after Waterloo ! Comptez vos effectifs, gentlemen, après les décès et les démissions.

Les deux frelots, chiassards comme des porcelets, se carapatent sans demander l’heure des obsèques. Ils ne se pardonneront sûrement jamais d’avoir affranchi le Vieux de cette arnaque en préparance.

Ils nous adressent un salut militaire un peu impertinent et foncent vers la sortie.

— Ferme la lourde à clé ! enjoins-je au Dodu. Ensuite, on se sent les coudées plus franches.

— Tu piges quoi à ce turbin ? demande mon éminent auxiliaire.

— A vrai dire, un peu moins que pas grand-chose, gars. Mais j’en saurai p’t-être un bout plus long avant la fin de la journée.

Car je songe à la belle Barbara. Elle sait, elle, puisqu’elle m’a recommandé de me méfier des escaliers roulants.

Je glisse une main experte à l’intérieur du veston de l’Anglais. Un délicat larfouillet de croco à initiales d’or me vient dans la main : Les initiales sont A.B., comme celles de Bérurier. Dedans, y a une carte de l’ American Express au nom de Arden Blinsh, et puis, de même, un permis de conduire les véhicules à pétrole de la première catégorie, et quelques cartes de visite au nom d’Arden Blinsh, sans adresse ni téléphone. Les papiers indiquent comme adresse, 14 Frottfor Place, London. Outre eux, y a des talbins. Une liasse de livres britanniques en décomposition avancée et des fafs belges florissants comme des florins.

J’espère un carnet, des documents, la moindre des choses, mais zob ! Je ne découvre qu’un cure-dent en ivoire dans un étui d’or et un stylo à encre de marque Parker. Et d’autre part encore un mouchoir blanc et une clé plate, toute seule.

On se rabat sur le bureau. Probable qu’il venait d’être locationné pour servir de point de rencontre à l’équipe, car il est rigoureusement vide. Tu n’y dénicherais même pas une feuille de bloc, une gomme, voire un crayon. Nu, quoi.

— En somme, résume Bérurier, toujours très clairvoyant, les deux branques de Prince sont les seuls qu’on n’aye pas cherché à effacer.

— S’ils n’avaient pas été en retard, on les aurait probablement trouvés morts au côté de l’Anglais.

Le Mastar remue une ratiche branlante de la pointe de sa langue.

— C’est toi qui l’dis, mec, répond-il autour de sa langue plus chargée qu’une 2 CV de campeurs. C’que je remarque, mégnace, c’est qu’y sont vivants. Et pis ce dont j’te prille de bien vouloir noter légalement, c’est que l’Angliche a été buté par quéqu’un d’connaissance. Mate comme il est pénardos su’ sa chaise, ce con. On l’a seringué à la surprenette, sans qu’il eusse une rédaction quéconqu’.

— T’insinuerais que ce sont les frangins qui lui ont fêté son jubilé ?

— J’insinère rien, j’hypothance.

— Tu es bien d’accord que celui qui a buté l’Anglais est le même qui nous a défouraillé contre ?

— Pourquoi ? C’est toi qui conclus tâtivement. Y pouvaient être plusieurs. Les Prince liquidaient le père Pébroque, et un sulfateur pro nous arrosait dans l’escadrin.

— Leurs doigts ne sentaient pas la poudre.

— T’as dit à Médé que les siens r’niflaient la merde, positiv’ment. Il a bien pu s’les carrer dans rogne après avoir buté mylord, manière de brouiller les pistes, c’t’un vieux forban, oublille pas !

— Jamais de sang sur leur pedigree.

— Pas officiellement, mais on n’a pas toujours t’été derrière euss au cours du long d’leur putain d’carrière, à ces deux z’oiseaux…

Il a beau renchérir, je ne partage pas son point de vue. Les frères Prince n’ont rien à voir dans ce petit Verdun et un point c’est tout, merde, j’ai l’droit d’avoir une opinion et de la changer en certitude, non ?

— Allez, caltons discrètement de cet immeuble, ça commence à bien faire.

— Où qu’on va ?

— Chez une dame de la bonne société, gars.

* * *

Le Studio Barbara, c’est tout un délicat petit immeuble dans un quartier élégant. Ce genre de maison étroite, protégée par une grille noire et ornée d’un perron, comme on en trouve beaucoup à Londres. La façade est blanche. Les volets d’un gris discret. Une plate-bande fleurie court au pied de la façade.

A droite de la porte, on peut lire, sur une large plaque de cuivre, en caractères noirs : « Studio Barbara ».

Et puis un lion de bronze à l’air pas commode, ouvre grande sa gueule pour montrer qu’il y a un bouton de sonnette à l’intérieur. J’y glisse mon doigt téméraire, qui s’est risqué dans bien d’autres orifices plus redoutables, et enfonce le timbre dans sa gâche.

Pourquoi ai-je la sensation qu’on nous observe ? Cependant, la porte vernie, à grosses moulurations, ne possède pas de judas !

Elle finit par s’ouvrir et tu ne vois personne. On s’avance tout de même. La personne délourdeuse se tient derrière, comme embusquée. C’est une mignonne petite môme blonde, déguisée en femme de chambre, comme la préposée au vestiaire du restaurant d’hier soir. Elle est bien faite, avec un nez retroussé et des yeux de souris qui regarde bander un vieux rat.

On se propulse dans un petit hall très joliment arrangé, feutré, aux murs garnis de soie rose sur quoi on a accroché tout plein de photos artistiques que ça représente des filles entortillées de leur délicate nudité. Bérurier n’a plus d’yeux dès lors pour autre chose.

— Vous avez rendez-vous, messieurs ? demande la soubrette.

— Non, mais je pense que Mme Barbara nous recevra. Il vous suffira de lui dire que je suis le garçon auquel elle a parlé, hier soir, au restaurant de La Cassolette .

La môme me file un grand coup de projo, histoire de me défrimer complètement, puis, sans mot dire, nous ouvre la porte d’un salon.

La pièce est très intime. Canapés bas, moquette dont on n’a encore pas fait les foins, meubles laqués noir d’inspiration chinoise, éclairage tamisé, tableautins Louis XV, etc.

Chemin faisant, j’ai raconté à Béru l’avertissement que m’a lancé cette dame Barbara, la veille. Et sa proposition de me prendre comme modèle masculin.

Le Gros renifle l’air capiteux du salon. Il est comme charmé.

— Si tu voudras la vérité telle que j’la croive, me dit-il, c’te turne fait plus davantage songer à un bordel de lusc qu’à l’hôtel des Monnaies.

C’est très précisément ce que je me racontais dans mon for intérieur. M’est avis que le « Studio Barbara » est une maison faite pour. Je ne demeure pas longtemps dans l’expectative, car la porte s’ouvre et quatre très belles personnes entrent en file indienne. D’ailleurs, la première est indienne. La seconde est suédoise, la troisième belge ou française et la quatrième africaine d’après le Maghreb ou américaine de Harlem. Le tout beau choix, dont l’éclectisme en dit long sur le standing de cette maison.

Ces dames ont une courtoise inclination de tête et restent devant nous, dans des attitudes de mannequins. Elles sont vêtues fort élégamment, soit de tailleurs, soit de robes dernier cri. Leur maquillage ne le cède en rien. Et, rien qu’à voir leur maintien, on devine qu’elles ne sont pas allées pêcher leur vocabulaire dans le dortoir de l’Armée du Salut.

Elles attendent que notre convoitise nous dicte un choix — fort difficile au demeurant, vu la qualité des produits.

— Qu’est-ce j’te disais ! triomphe Bérurier. Non, mais t’as mordu c’cheptel, mec ? J’ai jamais trouvé de la viande pareille au boxif de not’ chef-lieu, que pourtant les putes étaient soigneus’ment sectionnées par Maâme Valentine, la sous-mac.

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