Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

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Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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La disparition de Fayol ne risque-t-elle pas de nous valoir des ennuis ? Ils vont la trouver suspecte, les copains ; l’Anglais surtout. J’suis sûr qu’il aimera pas. Ça risque de faire annuler le coup de main. Car Fayol est au courant de nos projets. S’il s’est évaporé, ils vont croire qu’il en croque à la grande gamelle et qu’il nous a allongés aux poulets. Quelle chiotte ! Où l’a-t-il flanqué, ce tubar, le gars Béru ? Faudra au moins que je lui fasse révéler. Un autre truc me taraude le cuir : la réaction du Vieux. Je pige plus. Quand on devait craquer la British Golden Bank , il en voulait au coffre 44, le Dabe. On lui annonce qu’il y a contrordre et que c’est la Banque Lisbrock qui est visée, il répond que ça ne fait rien et qu’il lui faut le contenu du casier 44 de celle-ci. Pas banal, non ?

Tout en malaxant ces mystères, et autres morosités, je m’endors dans mon fauteuil.

* * *

Dans la noye, mal à l’aise du fait de ma posture, je rejoins mon plumard, file un coup de genou dans le baigneur à Gertrude pour obtenir l’espace nécessaire à ma dorme, et me mets à en concasser vilain.

Il fait jour et beau lorsque je me réveille. La banquière a disparu. Faut dire qu’il est près de neuf plombes et qu’elle est allée au charbon. Elle m’a laissé un mot sur le papier à lettres gravé de l’ Amigo : Soye minou, mon chéri : passe à la banque qu’on se fixe un autre rendévous. Si tu savais comme le derrière me brûle ! Je t’embrasse plein partout. Ta Trutrude .

Gentille, non ? Elle m’a même noté son adresse pour si ça presserait notre revoyure.

Une deuxième missive tient compagnie à la première. Je te la livre intégralement.

Moi, c’est pas le cul qui m’brûle, c’est l’estom’. Leur bière, ben mon vieux, tu m’en r’causeras ! Rien n’vale le bojolé nouveau. J’sus été m’occuper d’not’ pote dont auquel tu comprendras d’qui j’veux dire. On s’retrouve tantôt au lieu qu’y z’ont dit pour le rancard. J’t’en serre cinq. Alexandre-Benoît B .

Ayant pris connaissance de ces différents messages, je commande mon breakfast et des journaux. Je me cogne des eggs-and-bacon et un café-noir-croissants tout en parcourant les manchettes des canards. Après quoi, décidant que je n’ai rien de mieux à fiche, je me rendors. Toujours emmagasiner du repos quand c’est possible. T’as tellement l’occasion de puiser dans ton capital énergie, à force d’exister dans cet univers de chiasse !

A quatorze heures, gavé de sommeil, je téléphone à ma Félicie, lui dire que tout va bien et que Bruxelles est une ville vachement sympa.

Ensuite je m’offre une sérieuse douche, un rasage serré ; je me lotionne bien partout et je file à la réunion.

Sa Majesté fait les cent pas sur le trottoir en m’espérant. Elle examine les passantes, se permettant même un mot gentil aux mieux en chair, et elle fume un gros cigare belge pour P.-D.G. de cinéma.

Béru m’accourt contre, tel un cador éperdu de son maîmaître.

— Y a des chouettes gonzesses, ici, tu n’trouves pas ? Des grands-mères roulées maison. J’crois qu’à l’indice du nichemard, Bruxelles tient le pompon.

— Où est Fayot ?

— Mais…

— Ah, non, marre. Je te somme de me dire ce que tu en as fait.

Mon ton sans jambage l’en impose. Il sait quand ma coupe déborde, le Gros.

— Ecoute, là qu’il est, y craint rien.

— Où est-il ?

Alors il s’explique.

Hier, après notre départ, il a eu une converse approfondie avec le malfrat. Il a appris qu’il était manda et père de famille. Il l’a obligé de téléphoner à sa bonne femme pour lui dire qu’on voulait l’embarquer dans un coup qui ne lui disait rien et qu’il préférait aller se mettre au vert quelque temps, en attendant que l’opération ait lieu, car il craignait que son lâchage ne lui vaille des représailles de la part de ses copains. Ce coup de fil passé, il a embarqué Fayol dans une pension de famille très modeste d’un quartier excentrique et l’a contraint à louer une chambre. Lorsqu’ils ont été tous les deux dans celle-ci, il lui a fait ingurgiter de force une demi-bouteille de whisky. Le pauvre Fayol, qui ne boit pas d’alcool, s’est écroulé, ivre mort.

Ce matin, Béru est retourné à la pension. L’autre revenait à peine à lui, et il lui a fait finir la bouteille. Nouveau coma éthylique. Il a prévenu la matrone de l’établissement que son cousin Fayol buvait beaucoup, et jusqu’à l’inconscience, à la suite d’un deuil cruel dont il ne se remettait pas, mais qu’il était très calme, très gentil et qu’elle n’aurait jamais de désagréments avec lui. La vieille, très imbibée aussi, a assuré qu’elle comprenait la vie et qu’un chagrin c’est un chagrin. Le noyer est une manière comme une autre d’en venir à bout. Elle-même avait perdu son homme dix ans plus tôt, eh ben c’est au genièvre qu’elle accommodait sa douleur éternelle.

— Comme tu vois, tout est au poil. Avec une boutanche par jour, gurgitée en deux fois, on se le tient k.-o. jusqu’à butane-éternuâmes.

— Mais il risque d’en crever ! bondis-je. Un gus qui ne buvait que des jus de fruits !

Le Mammouth part à rire.

— Mourir ! Un malheureux flacon de vouiski qui n’fait même pas le litre ! Bon, pisque t’as des escrupules, j’lu donnerai doré de l’avant quéque chose de plus raisonnab’ : d’la Chartreuse verte, ou du Cointreau pour dire de l’étonner.

Je me propose de revenir sur la question ultérieurement et nous pénétrons dans l’immeuble où doit se tenir notre rencontre au sommet, l’heure du rendez-vous ayant largement sonné à tous les clochers ou beffrois de la ville, de même qu’aux montres-bracelets de ses habitants.

Notre point de rencontre est un vaste immeuble moderne dont le bas fait galerie marchande. C’est plein de magasins modernes où l’on vend des disques, des inutilités bimbeloteuses et des hamburgers noyés dans le ketchup. Au fond, un escalier roulant conduit à l’étage supérieur, là que l’immeuble commence positivement sa vie d’immeuble.

Je m’engage dans l’élévator, suivi de Sa Majesté. Ce qu’il vient de m’apprendre à propos du sort de Fayol me tracasse. Car enfin, la thérapeutique pour garder le tubar inconscient est sévère, compte tenu de son état de santé. En outre, je me demande si elle est tellement efficace ? Un zig ivre mort peut connaître des périodes de récupération, période que le Belge mettrait à profit pour rameuter nos « commanditaires ».

Me voici à mi-hauteur de l’escadrin, lorsqu’il se passe quelque chose au niveau du premier. Un type vêtu d’un imperméable noir, coiffé d’un chapeau à large bord et le nez chaussé de lunettes teintées s’élance dans l’escalier à notre rencontre.

Bon Dieu ! Pour lors, la recommandation de la belle Barbara me revient à l’esprit. J’aurais pu y repenser plus vite, en découvrant l’escalier mécanique par exemple. Mais non, tout aux déclarations du Gravos, je me suis précipité sur les marches de métal comme un étourdi. Et maintenant il y a ce type. Et il braque une pétoire grosse comme une pièce de marine à longue portée dans ma direction. Sa position et la mienne font qu’il ne peut me rater. Il n’a qu’à défourailler et à se laisser remonter. Sans doute a-t-il prévu une issue de secours.

A bout portant ! Un soufflant pareil ! Va y avoir un trou grand comme le tunnel sous le Mont-Blanc dans ma viandasse ! Et d’ici deux secondes au plus.

Ton Sana joli ne barguigne pas.

Talonnade arrière, formide. La ruade de mulet ! En plein dans le poitrail du Mastar qui part à dame en hurlant comme une horde de loups qui se serait fait coincer les queues dans une portière de wagon. Et simultanément, moi, l’Antonio du siècle, je bondis par-dessus la rampe de l’escadrin. Super-valdingue. J’atterris sur un amoncellement de grosses poubelles de plastique. Un méchant vacarme emplit l’immense local. C’est la rafale de toute beauté. Car il possède un pistolet à répète, le vilain, et quand tu conserves ton doigt sur la détente, toute la sauce part.

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