Frédéric Dard - La pute enchantée

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - La pute enchantée» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1981, ISBN: 1981, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La pute enchantée: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La pute enchantée»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Tu grimpes une dame pute.
T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.
Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?
Eh bien, pas du tout, l'artiste.
C'est de la science-friction !
Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

La pute enchantée — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La pute enchantée», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Un léger ronflement sort de Pinaud. Tu le verrais, tout tassé sur l’un des sièges de la salle, tel un spectateur oublié parce qu’il en écrasait à la fin de film et que tout le monde est parti.

Et la môme Blanche-Neige ? Tiens, je ne l’ai plus revue, ni morte ni vive. Que lui est-il arrivé, à elle, fleur de banlieue, égérie d’H.L.M. ? La petite fille tringlée, cuisse de mouche, air effronté, rigolote et malpolie !

Je pense également au frichti de M’man qui m’attend sur le coin de la cuisinière (pas Maman, sa bouffe). Qu’est-ce qu’elle a mijoté déjà ? Ah, oui. Des aubergines et du porc aux pruneaux ! Merde, je m’en ferais une sacrée gamzoule, car j’ai les crochets. Son porc aux pruneaux, tu ne peux pas savoir ! Onctueux, caramélisé. Y a des gens qui détestent l’aigre-doux, alors qu’il réunit les deux pôles du goût, à savoir le salé et le sucré. Faut pas craindre. L’orthodoxie de la mange, c’est arbitraire.

Je continue de respirer à la fenêtre en réfléchissant. Pinuche de ronfloter sans penser à rien, les heures de s’écouler en silence. Et enfin on tambourine à la porte. C’est Mathias, plus jaune que la Chine sur une carte d’atlas, en pyjama, avec un pardingue sévère par-dessus, un cache-pif monté plus haut que la bouche, un bonnet de laine tricoté par Mme sa mégère, croquignolet, tu croirais un Schtroumpf !

Il me rit jaune, à cause de son hépatite virago, comme dit Béru, mais joyce de cette liberté retrouvée. Jubilateur.

— Patron, j’avais tellement hâte de vous revoir ! Mais tellement (des Réaux), si vous saviez !

— Parle vite, ne laisse pas la curiosité irriter davantage mes trompes d’Eustache, qu’ensuite je devrais me filer de l’huile d’amande douce dans les feuilles !

— Savez-vous les empreintes de qui j’ai trouvées sur votre lunette d’approche ?

— Annonce !

— Carlos.

— Merde !

Je m’en fais asseoir de saisissement. Sur quel nid de frelons avons-nous mis les pieds, Dieu du ciel (et accessoirement du purgatoire, je pense ?) [11] J’adore les signes de ponctuation ; ils constituent la respiration de la pensée. T’as remarqué la façon dont je les maîtrise impeccablement ? Merci. !

Carlos ! Le maître ès terrorisme ! L’insaisissable (mouvant) ! Le Fantômas international ! L’homme qui tue ! Qui s’évapore !

— En es-tu certain ?

— Absolument, monsieur le commissaire.

Je narre à Mathias les derniers événements. Lui montre tous ces morts. Il en est drôlement impressionné :

— Je t’ai demandé de venir, conclus-je, pour que tu usines un peu sur ces instruments de projection.

Notrethias regarde, il est intéressé et remue la truffe, remue la queue, comme un chien d’arrêt. Tombe le pardeusse, pose le cache-nez. Il développe l’écran, déboulonne ensuite la carène (d’Angleterre) de l’appareil de projection. Voilà, il a oublié sa bonne femme acerbe (ocroate), sa foultitude de mouflets braillards, scrofuleux, mal mouchés, merdeux, rouquins, coqueluchards. Oublié son hépatite, sa vie en forme de Paic vaisselle. Un vrai passionné ! Génial.

Tandis qu’il s’active, je retourne à une fenêtre car je continue de ressentir une grosse gêne respiratoire.

Cette fois, histoire de ne pas troubler mon collaborateur dans ses œuvres, je vais me fenestrer dans le bureau. Je suis hanté par la révélation du Thias. Carlos ! Cet immeuble est l’une des planques de l’Insaisissable. Je comprends à présent le dispositif de sécurité : les deux appartements communiquant en secret, cet institut bidon, et pourquoi on sèche les mecs aussi froidement, au premier coup de sonnette : pan pan pan pan ! Il joue la Cinquième au silencieux ! On liquide les témoins, les intrus, les malcontents : femmes, moines, vieillards, tous sont descendus !

Je rêvasse, accoudé dans l’obscurité. Des poulets, alertés par le chauffeur de taxi, se sont amenés. Ils ont examiné son teuf-teuf. Puis sont repartis avec lui, sans s’occuper de la petite Triumph rouge que j’ai rangée un peu plus loin, sagement, le long du mur de briques. Elle a pourtant de quoi intéresser ces bons amis, chargée d’armes comme elle est, à en carboniser ses amortisseurs.

Je regarde briller son long capot dans la clarté mélanco d’un lampadaire. Pourquoi éprouvé-je ce dur sentiment d’insatisfaction ? A cause de tous ces cadavres ? Faut dire qu’il y a de quoi démoraliser un gus, non ? Je me sens coupable. C’est moi qui ai entraîné Maillard et son connard dans cette galère où ils ont laissé leurs peaux ! Moi qui ai laissé filer les gars de la bande ! Je me répète, mais c’est ça, le remords : il te joue le Boléro de Ravel, sempiternellement.

Et donc, je suis là, pauvre humain misérable, à balancer entre la faillite partielle de mon entreprise et le porc aux pruneaux de M’man qui m’attend (Maman et le porc, donc, qui « m’attendent »). Je suis là, dis-je, au cinquième, le regard perdu dans la rue vide et livide lorsqu’un léger mouvement derrière une file de tires en stationnement requiert mon attention. Une ombre dans l’ombre. Un frémissement. Un signe de vie. Ce culot ! Tu sais quoi ? La fille à la veste rouge qui revient à sa bagnole ! Faut être gonflée, non ? Et pas à l’hélium ! Merde, si cette dame était un monsieur, il aurait dans sa soute à burnes un paxif gros commako !

Je t’ai pas dit : j’en oublie. Une histoire de cette ampleur, on peut pas poildeculter ! Mais il est évident que j’ai récupéré les clés de la Triumph après l’avoir garée, et que j’en ai fermé les portes.

Bon, je m’élance.

Pour aller plus vite : la rampe ! Comme lorsque j’étais petit. Dans cet immeuble ancien, elle est continue : haut en bas, sans escale ! J’ai les miches en feu et l’oignon comme une tomate lorsque je parviens à destination.

Rapidos, je repose mes ribouis. Un feu dans chaque main, je me risque à l’orée du porche. Coup de saveur dans la tue. La gonzesse est carrément occupée à bricoler sa portière, accroupie au niveau de la serrure. Plié en deux (en espérant l’être en quatre lorsque tu me raconteras ta prochaine connerie) à l’abri de la file d’autos stationnées de mon côté (c’est une rue à double stationnement), je fonce jusqu’au niveau de la nana. Me relève et accoudé au toit d’une ravissante Maserati Khamsin, moteur V8, 4930 cm 3, de couleur bleu clair métallisé, je me mets en très belle position pour braquer de mes deux soufflants la dame à la Triumph.

Je lui parle sans crier, à voix presque basse, moderato.

— J’ai deux pistolets braqués dans votre dos, chère amie. A la moindre extravagance, j’envoie le potage et je passe pour être un tireur émérite, sinon d’élite.

Le self-contrôle, ça la connaît, Frisette ! Tout juste qu’elle marque une légère contraction des épaules.

— Soyez assez aimable pour lever les bras !

Elle obtempère.

— Maintenant, on se relève lentement, sans se retourner.

Exécution.

— On pose ses deux jolies mains sur le toit de sa Triumph, bien écartées !

J’obtiens satisfaction.

— On écarte également les jambes le plus possible comme pour prendre une belle chopine dans les miches ! Vite !

Elle continue d’obéir.

— Merci, parfait. A partir de là, on ne fait plus le moindre geste avant que je ne précise lequel. Je défouraillerai à la plus légère velléité.

Le curieux, l’intéressant, c’est que je continue de m’exprimer mezza-voce. Ça renforce le côté tendu.

Toujours paré pour la manœuvre, je contourne la Maserati Khamsin, moteur V8, 4930 cm 3; compr. 8,5 ; 206 kW (280 ch) à 5 500 t/mn, 41,8 kW/L (56,8 ch/L) ; 446 Nm (45,5 mkp) à 3 400 t/mn ; soupapes en tête (en V30°), 2×2 arbres à came en tête, culasse et bloc-cyl. en alliage léger ; chemises amovibles humides ; vilebrequin à 5 paliers ; carter sec ; huile 12L ; 4 carburateurs inversés à double corps Weber 42 DCNF 6 ; bougies Bosch W 200T 30 ; batterie 12V 75 Ah, alternateur 66 A, refroid. à eau capac. 16 L. [12] L’on a dit de San-Antonio qu’il était le romancier le plus scrupuleux de l’avant-guerre (je parle de la prochaine). (Un ancien de Nauphle-le-Château.) et m’approche de la donzelle.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La pute enchantée»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La pute enchantée» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La pute enchantée»

Обсуждение, отзывы о книге «La pute enchantée» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x