Frédéric Dard - La pute enchantée

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La pute enchantée: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu grimpes une dame pute.
T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.
Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?
Eh bien, pas du tout, l'artiste.
C'est de la science-friction !
Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

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Donc, le cœur bat. Il vit. La balle aura dérapé sur son formidable occiput ; merde qu’est-ce que je raconte : le front, c’est pas l’occiput ! L’occiput c’est derrière, hein ? Quel œuf ! Et devant c’est le… l’os, quoi ! Bon, très bien, donc, la balle tirée à bout portant a dérapé sur l’œuf qui pue. Je veux dire : sur l’os frontalier ; tu me suis ou tu me précèdes ? Tu me précèdes ? Alors je t’écoute. Comment ? Elle n’a fait qu’assommer le Gros ? Lui a occasionné un traumatisme bilocéphale quadruple avec perduration spasmodique somme de deux francs ? C’est grave ? Ça dépend ? De quoi, ça dépend, hé, banane ! De la résistance du sujet et de savoir si le lobe arrière droit s’est décroché et si Pâques tombe un dimanche l’année prochaine ? Ah ! bon, oui, je comprends. Mais qu’est-ce qu’on peut faire dans l’immédiat ?

J’en reste là de ma perplexité quand un gémissement se fait entendre. On se repère au son. Ça vient des chiches. On y trouve la dame concierge, attachée la tête dans la cuvette. Position agenouillée. C’est bien pour prier ou pour gerber, mais elle doit ankyloser de la collerette, la brave Germaine. Les liens qui la momifient sont si longs et si serrés qu’il me faut quatre bonnes minutes pour l’en délivrer. Elle a une aubergine grosse commako sur la nuque. Soit, l’occiput enfin, laisse-moi le placer, il me démangeait.

Tandis que Pinuche s’occupe de la ranimer en l’ablutionnant avec l’eau des tartisses, je reviens au Mastar. Pas très frais, le frère ! Jamais ne l’ai trouvé aussi verdâtre. Tu croirais un perroquet.

Connaissant l’homme, je calte de l’Institut des Sciences Séparées et prends l’ascenseur pour rallier la loge. Pas besoin de chercher longtemps dans le buffet Henri II (1519–1559) de notre chère grande amie pour y dénicher un flacon délicat, à bouchon de verre, contenant une dégueulasserie à base d’alcool.

Je remonte. Béru a les lèvres entrouvertes, je fais couler le breuvage dans l’outre. Un moment d’inertie succède, puis enfin il clape de la menteuse :

— Trop sucré, balbutie le Miraculé.

Telles sont ses premières paroles. Après quoi, il entrouvre les falots.

— Bon, t’es laguche, mec. Qu’est-ce c’est c’t’salop’rie que tu m’as gurgitée ? M’donne envie d’aller au r’file, comme la fois qu’mon pote Gaston, l’chasseur d’champignons, m’a fait bouffer des anamites phallocrates. Et ma tronche ! Ça mouline ! J’ai pourtant pas bib’ronné !

— Reste peinard, Gros, j’vais te sonner une ambulance.

— P’quoi foutr’ ?

— Un malin t’a praliné l’front, le soubresaut de l’arme a dû faire dévier sa main, mais t’as la hure vachement entamée.

Il hisse cinq francforts jusqu’à la plaie, la vérifie tactilement et grogne.

— Fais pas chier av’c l’hosto, j’ai mon pote Malançon qui m’f’ra qu’qu’points d’soudure, y a pas le feu. D’alieurs, j’r’prends vite d’la tronche.

« Les blessures au cerveau, c’est le plus bénin, inquiète-toi pas. »

Ayant apaisé mes angoisses, il raconte.

Suite à mes instructions (car j’en ai beaucoup, alors je peux me permettre d’en céder) il est venu à l’institut, voir à quoi ça ressemblait, car tu noteras, ma bien-aimée lectrice à poils frisés, que je n’avais pas mis longtemps à subodorer du foireux question de l’étage du dessous. Reconnais que je t’avais mis le prépuce à l’oreille, comme disait la petite Jehanne d’Arc avant d’avoir ses Anglais. Moi, le renifleur, hein ? Bon !

Donc, mister Béru a été accueilli par une charmante personne qui lui a filé des prospectus relatifs à l’essor des Sciences Séparées et à leur incidence sur la vie moderne. Et figure-toi qu’en pleine discussion, une porte s’ouvre au fond du couloir, et le Gros aperçoit l’un de ses agresseurs de l’après-midi : celui qui lui a fendu la gueule. N’écoutant que sa rogne, il se précipite, l’autre bat en retraite, Alexandre-Benoît repousse la porte d’un coup d’épaule, tu suis ? Il entre dans la cuisine. A cet instant le mec se jette derrière Fortuna qui se trouvait là, l’empare comme bouclier et se met à braquer Béru, lequel braque le mec. Jeux de cons, jeux de vilains, situation négative. Fortuna la rompt, pour son plus grand dommage. Elle tente de désarmer son agresseur. Le vilain tire pour la faire tenir peinarde et obtient satisfaction puisque la voici raide morte, pauvre gentille pute, bien consciencieuse, choyante, dévouée à la plus noble des causes après la croisade pour la faim dans le tiers monde. Le gars se rue alors sur un Bérurier que ce froid assassinat a déconcerté. Canon braqué sur le front. Après, le Dodu ne sait plus. Moi, je sais. Hécatombe ! La malheureuse Fortuna a été vilainement torturée durant sa détention. Son corps est constellé de plaies (et bosses) multiples provoquées par le fer et le feu. Car nous avons affaire à des gens sans vergogne.

Et puis une autre préoccupance me vient. Et la mère Pistdesky, dans tout ce carnage ? Hmm ? Que devient-elle, la vieille Russkof ? Qu’ont-ils fait d’elle ? Ils la tenaient sous leur coupe, non ? A propos de coupe, qui crois-tu va gagner la coupe de France de foute, cette année ? Tu t’en fous ! Je te comprends pas : t’as pas le sens de ce qui est important. Toi, c’est les robes, non ? Les guenilles, fanfreluchettes en tout genre. T’as peut-être raison, après tout. Il n’y a d’important ici-bas que les choses sans importance. Et alors oui, je te disais : la mamie Pistdesky, où est-elle ? Onc ne l’a vue sortir.

Attends, j’interviouve la concierge.

* * *

— Eh bien, ma pauvre Germaine ? lui questionné-je.

— Je m’appelle Georgette, se croit-elle obligée de rectifier.

C’est fou ce que les individus tiennent à leurs prénoms et patronymes. Une marotte ! Ils n’admettent ni qu’on les leur change, ni qu’on les leur écorche.

Elle part en explications précipitées.

— Vous savez, murmure-t-elle, je finis par croire qu’il se passe des choses anormales dans cet immeuble pourtant si tranquille et dont j’efforce de maintenir la bonne tenue.

M’abstenant de transformer sa suspicion en certitude, je la laisse poursuivre. Au fond, c’est simple comme adieu (on dit toujours simple comme bonjour, ça ne pouvait plus durer ; moi-même, j’ai assez d’urée) : le commissaire Maillard lui a demandé si elle avait les clés de chez Mme Pistdesky. Elle ne les avait pas. Il a dit que, bon, tant pis. Et il est monté par l’escadrin. Elle, tracassée, a attendu qu’il fût en haut et a pris l’ascenseur jusqu’au cinquième. De cet avant-dernier palier, elle a prêté l’oreille. N’a perçu que des bruits étouffés. Elle allait repartir quand la porte de l’Institut des Sciences Séparées s’est entrouverte. Un jeune homme lui a fait signe d’approcher et de se taire. Elle a souscrit à ces deux invites. A peine entrée : vlan ! Le noir ! Elle vient tout juste de se réveiller, le nez dans la lunette des tartisses, ce qui est préférable à l’avoir dans celle de la guillotine dont le dernier bourreau, d’ailleurs, a fait une balançoire pour sa petite-fille, histoire de ne rien laisser perdre.

— Vous possédez les adresses privées des dirigeants de cette boîte, chère Victorine ?

— Non, dit-elle, mais je m’appelle Georgette.

Mes hommes sont là, qui m’encadrent. Le Gros vacille mais tient debout. Pinuche tient debout, mais vacille de sommeil.

Je conseille à Ernestine de descendre se zoner.

— Et les copains d’en haut, demande César, on prévient qui de droit ?

— Non, je n’ai pas le téléphone de Quidedroit depuis qu’il a déménagé, réponds-je.

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