Frédéric Dard - La pute enchantée

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La pute enchantée: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu grimpes une dame pute.
T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.
Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?
Eh bien, pas du tout, l'artiste.
C'est de la science-friction !
Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

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Donc, Longeron est venu, il a sonné, on lui a ouvert, on l’a scrafé. De profundis. Et puis, à son tour, le commissaire Maillard ! Mais, où est la mémé ?

Je me mets en quête de la vioque, revolver au poing, le petit doigt sur la détente du pantalon, l’index sur la couture du pistolet, paré. Décidé à flinguer tout ce qui bouge. J’ouvre les portes comme au cinoche, tu sais ? En me tenant de côté pour actionner le loquet et en repoussant le panneau d’un violent coup de saton. Les deux piaules sont vides. Alors je me mets à mater sous et dans les lits, dans et sur les placards, derrière les rideaux, in the baignoire, que sais-je ! Personne. La vieille a disparu. O.K., très bien : me reste plus qu’à démurger et à donner la toute grande alerte. Faut qu’on la retrouve, mémère ! Et faut aussi que je m’occupe de mon pauvre cher Pinuche !

Je galope à la porte palière. Le verrou est tiré et… Merde ! V’là autre chose !

T’entends ce que je viens d’écrire ? Dis, tu l’entends bien ? Non : alors relis-le, au moins ! le verrou est tiré . Ça je le savais puisque j’ai dû me livrer à ce numéro de haute voltige sur la corniche. Bonne pomme, effaré par la gravité des circonstances, je n’allais pas plus loin que le bout de mon nœud (ce qui représente cela dit, une appréciable distance).

Le verrou étant tiré, donc, comment le meurtrier est-il parti ? Par où ? Non, déconne pas, envisage la question dans toute son ampleur. Mystère du crime en vase de Soissons clos. Il y a deux flics assassinés dans cet appartement. La porte est fermée de l’intérieur. Alors ? Le gazier m’aurait imité et se serait cassé par la corniche ? Faudrait qu’il soit jobastre, non ? Risquer sa peau alors qu’il pouvait se tirer mains aux poches !

Je fais coulisser le verrou et me précipite sur la porte d’en face, l’épaule en boutoir, fou de rogne, malade d’impuissance, sonné par les prodiges pleuvant sur mes cellules grises.

La lourde du grenier se fend la gueule.

Un nouvel assaut, et la v’là qui crie grâce, étant monégasque peut-être ? Un nouveau prince est appelé A. Rainier, etc.

Le cadavre de Pinaud est là, allongé sur le plancher poussiéreux.

Pas tout à fait mort : il râle.

Fou de malheur, je tombe à genoux et sanglote :

— César, ma vieille ! Ma chère vieille baderne, que t’ont-ils fait, les misérables ! Je te vengerai !

L’enrhumé ouvre les yeux, ses lèvres remuent. Il se dresse sur son océan et soupire :

— Quelle heure est-il ? Je te demande pardon, j’ai dû m’endormir, c’est le vin de noix de la concierge. On en a bu plusieurs verres, tout en bavardant et…

Il ne comprend pas pourquoi, au lieu de le houspiller, je le serre sur ma généreuse poitrine pleine de poils. Ni pourquoi, les nerfs me craquant, je chiale.

— Eh ben, que t’arrive-t-il, garçon ? Hein ?

Je lui montre les trous dans la porte.

— Si tu ne t’étais pas endormi, tu serais mort, Pinuche !

Il a du mal à piger.

— Comment se fait-il que je n’aie rien entendu ? s’effare le Débris.

— A cela deux raisons, mon vieux chérubin : le feu était pourvu d’un silencieux et toi d’une biture.

17

À SES FACTEURS

La survivance de César Pinaud m’est un grand bonheur, lequel cependant ne me cache pas la situation dramatique où nous sommes. Les morts pleuvent ! A verse !

Je n’ose récapituler, faire le bilan des gens décédés depuis que j’ai commencé cet ouvrage tellement exemplaire qu’il y en aura six cent mille vendus, merde, faut pas chier la honte ! Je comprends pourquoi les chaisières me font la gueule, pendant la messe ! Tous ces meurtres à gros tirage ! Ces conneries innombrables. Ces parties de fesses ! Y a de quoi les indisposer, malgré qu’elles eussent franchi depuis un quart de siècle le cap délicat de la ménoche. L’autre jour, j’étais chez un pote libraire. Une douairière était là, qui achetait une vie de sainte Apoplexie, vierge et martyre. M’apercevant, elle prend le libraire à part et chuchote à voix assez basse pour être haute : « C’est le bonhomme qui écrit ces horreurs ? » Mon aminche, contrit d’admettre qu’en effet, acquiesce, l’air de s’excuser que je sois là, comme une merde sur son paillasson. Bon, j’ai souri à la dame. Je lui ai dit « Je t’aime : nous sommes tous des enfants de Dieu. » Tu l’aurais vue déhotter, la chère personne ! Enfuir à tout jamais ! Oui, j’sais bien que je leur agace les dents comme une glace au citron, à des certains, à des beaucoup. Me faut avoir le courage d’accepter que des prochains soient pas tellement proches. Penser à ceux qui m’aiment, qu’on s’entend si bien, eux et moi, complices d’esprit. On sait des choses que les pisse-chagrin ignoreront toujours, jusque dans le paradis où il faudra bien quand même les foutre tant ils se seront montrés édifiants. On peut pas blâmer la vertu, après tout. Ils ont choisi le plus facile : le droit chemin, la conscience toujours récurée, la haine de tout ce qui pourrait ressembler au péché, même quand c’est pas du péché comme je vois moi, mais seulement une espèce de gaulois hommage au Seigneur, que merci pour mon âme, naturellement, mon Dieu : mais aussi merci pour ma belle grosse bite. Ils veulent pas remercier pour la bite, ces hypocrites, ils croivent que ce serait mal ! Je déplore. Ça me fait de la peine. Voilà.

— C’était fermé de l’intérieur, expliqué-je au Vétuste, une fois revenu chez l’absente dame Pistdesky. Comment expliques-tu la fuite du meurtrier, toi qui as ton permis de conduire et de l’expérience ?

Le Branlant enjambe les corps en soulevant son vieux bitos par correction.

— Ce pauvre Maillard, fait-il ; si près de la retraite ! Il rêvait de la Légion d’honneur, je suppose qu’on va la lui donner.

Pinaud pénètre dans le vaste atelier, les mains aux fouilles, la tête rentrée. Il médite pis qu’Hamlet. Style : Médecin or not médecin, that is the question .

— Il est superflu de te demander si tu as tout fouillé.

— Superflu et injurieux, réponds-je.

— Par le toit ?

Il se lève et va se pencher au-dehors.

— Non : l’avancée est trop forte, même un acrobate n’y parviendrait pas. Bien sûr, reste la corniche dont tu t’es personnellement servi.

— Idiot ! Pourquoi prendre un pareil risque ? Ça le conduisait au palier, de toute manière. Un palier dont il n’avait plus rien à craindre puisqu’il croyait t’avoir buté.

— On va trouver, décide-t-il.

Et il se met à inspecter le plafond. Et puis, aussitôt après, le plancher, soulevant les tapis, remuant les meubles. Une vieille fourmi, la Pine. Un rat gris, efflanqué, gentil, tête et queue basses, moustache de guingois, sentant le grenier d’où il arrive, mais le sentant à longueur de vie. Je le regarde s’activer. Tout gaillard, pas frais mais dispos. Saisi d’une hâte trotte-menuesque ; bien reposé par son long roupillon. On lui a défouraillé dessus à quatre reprises et ça n’a pas troublé son sommeil de chérubin.

Tout à coup il s’arrête, crispé.

— Seigneur ! s’exclame-t-il.

— Quoi donc ? réponds-je en lieux et place de celui-ci.

— J’ai perdu mon mégot dans le galetas ! Tu permets un instant, je vais aller le chercher.

Je pose une main pleine de phalanges et de tendresse sur le vieux cintre à habits disloqué lui servant d’épaules.

— César ! Voilà des lustres que nous nous connaissons et je ne t’ai encore jamais vu allumer une cigarette. Ça t’ennuierait de faire ça pour moi ? Une fois, une seule dans notre histoire commune. T’admirer, une cousue neuve au bec, tirant d’icelle une première goulée ; quel grand moment ! J’ai peur de jouir dans mes guenilles à un tel spectacle.

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