Frédéric Dard - Remouille-moi la compresse

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Remouille-moi la compresse: краткое содержание, описание и аннотация

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Il avait une jambe dans le vide, l'autre sur une peau de banane et la gueule en compote.
Il me demande de prendre ce qu'il y avait dans la poche de son blouson et de le porter à sa mère.
Il venait de descendre deux flics.
Qu'aurais-tu fait à ma place ?
Moi, tu me connais ?
J'ai pris la petite boîte.
Et alors, il s'en est suivi un de ces pataquès, mon pauvre vieux !
Non, franchement, je ne veux pas avoir l'air de rouscailler, mais des coups fourrés pareils, crois-moi, on peut s'en passer.
De quoi devenir chèvre, mon pote !
Mais n'en profite pas pour jouer au bouc !
On a beau être commotionné, c'est pas le genre de la boutique !

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— Mathias ?

— Commissaire ?

— Sans vouloir te faire débander le moins du monde, j’aimerais que tu t’informes auprès de cette suave si la Chapoteur lui a parlé des durs en question. Où les a-t-elle rencontrés ? Qui sont-ils, etc. ?

— Une seconde, commissaire.

Nouvelles palabres, émaillées de baisers, de soupirs et d’asticotages en tout genre.

— Commissaire ?

— Alors ?

— Elle… oh, non, chérie darling , ne me fais pas ça pendant que je cause… Je… Awwwrhhh… Houa, houa ! Bzzzzrrrr ! Bwaooooo ! Juste un instant, ma biche humide. V’s’t’là, cocomimissaissaire ?

— Oui, mais si tu continues ce circus, je vais courir embroquer la secrétaire du dirlo. Parle, nom de fichtre [10] Je voulais dire nom de foutre, mais le mot foutre ne figure dans les dicos qu’à titre d’interjection, alors, les demi-mesures, tu te les fourres dans le recteur. San-A. ou je donne l’adresse d’Alberte à ta rombière.

Putain, il se récupère vite fait devant cette perspective.

— Elle a connu ces gens dans le bar où elle allait manger à midi car elle ne rentrait pas déjeuner.

— Elle a parlé d’eux plus amplement à son amie ?

— Non. Elle écrivait que c’étaient des durs, simplement. C’est tout, com… com… commissss.

Par charité pure, je raccroche.

Un vieux tapissier pose une bande de moquette en chantant Dolorosa . Il coud à gestes experts, à l’aide d’une grosse aiguille recourbée. Il est chenu, avec un pantalon de velours sans couleur et une veste de coutil bleu. Il possède un bel organe. Sa voix fait vibrer la porte de verre.

Dolorosa, c’est la femme des douleurs
Dolorosa, son baiser porte malheur .

La Georgina, qui ressemble de plus en plus à une bouquetière du siècle dernier, violée par son papa ivrogne, l’écoute en faisant éclater les vilains boutons blancs pustulant sa gueule.

Mon entrée s’opère au moment où son plus beau bubon juvénile explose avec un bruit feutré, éclaboussant le portrait d’Isabelle Adjani dont s’enorgueillit la une de Elle .

— Bonsoir, ma mignonne, lui lancé-je d’un ton qui ne laisse rien transpercer de mon envie de dégueuler, il est là, le patron ?

— Il a du monde, répond-elle.

— Ce sera long ?

— C’est un client belge qui a quelque chose à vendre.

— Des frites ?

— Non, je ne pense pas, répond la gosse.

Son visage constellé de mignons cratères luit comme le cul de cette guenon avec laquelle tu voulais refaire ta vie, l’année dernière.

— Vous êtes au courant, pour Georgette Chapoteur ? m’enquiers-je.

— Elle est toujours malade, on n’a pas encore eu de ses nouvelles aujourd’hui, répond la crapauteuse enfant en caressant un berlingot vachement sublime, mais qu’elle n’ose dynamiter en ma présence.

Donc, le dramatique décès de la chère collaboratrice à Gédéon n’est pas encore connu d’elle. A quoi bon la mettre au courant ? Je suis un héros, non un héraut.

— Savez-vous où elle déjeune habituellement ? demandé-je.

La bubonnée babille :

— A midi, elle prend simplement un café et deux bananes, à cause de son régime Hollywood, parce qu’elle a tendance à grossir.

— C’est la sagesse même, mon enfant, l’âge ne se compte pas seulement en années, mais également en kilogrammes ; souvenez-vous de cela lorsque vous aurez atteint la féculente cinquantaine. A quel café du voisinage Georgette Chapoteur consomme-t-elle lesdites bananes ?

— Au bar des Petits Potes , rue Abel Hélabète ; c’est à deux rues d’ici.

J’enregistre.

— Vous alliez quelquefois avec elle ?

— Non, moi je n’entre jamais dans un café, papa me l’a interdit.

— C’est un homme d’une grande sagesse.

Elle continue de caresser son protubérant bouton à tête blanche.

— Allez-y, lui dis-je, faites-lui sa fête ; il est à point.

Elle rougit et abandonne ce fruit du printemps, mais ça n’est qu’éclatement remis. Là-dessus, mister Mollissont se présente au côté d’un clille qu’il traite avec déférence. Le Belgium annoncé par Georgina est saboulé en prince (de Galles) et paraît satisfait de ses ventes.

Ultimes palabres à la lourde. Les deux se séparent. Le sourire commercial de Gédéon disparaît quand il se tourne vers moi.

De toute évidence, il espère poursuivre sa vie sans moi. C’est pas parce qu’un malfrat mal luné a effacé deux perdreaux dans son échoppe qu’il va se laisser casser les claouis par la police, le numismate. Il est pas partant pour perdre son temps en dépositions ; la perspective de faire rebelote l’enchante pas. Dis, il fait déjà remplacer trois mètres carrés cinquante de moquette, de la toute chouette bouclée haute laine, alors si vous permettez, foutez-lui la paix ! Il a déjà donné !

Le vieux tapissier continue de coudre. Il interprète un second succès de son répertoire : la Femme aux bijoux (celle qui rend fou, c’est une enjôleu… euse).

— Vous avez ENCORE besoin de moi ? s’informe mister Fleur-de-Coin.

— Oui, encore, dis-je en me dirigeant vers son bureau sans y être convié.

Ronchon, il me suit.

Je m’installe dans le fauteuil du passager. Lui se décide à aller confier son gros cul au pivotant à amortisseurs hydrauliques.

— Eh bien ?

M’est avis que sa bonne femme a dû lui jouer la Damnation de Faust à mon sujet, depuis ma visite d’hier. La mayonnaise n’a pas pris entre nous deux, sa grosse et moi. Il en est des antipathies spontanées, comme des coups de foudre : un regard suffit.

Je sors de mon gousset la tétradrachme découverte par Béru sur le toit de l’immeuble.

— Belle pièce, non ? interrogé-je.

Surpris par mon attaque numismateuse à laquelle il était loin de s’attendre, Gédéon examine la pièce. Il marmonne :

— Tétradrachme de Thrace. Tête d’Hermès coiffé du pétase, légère corrosion, mais extrêmement belle.

— Ça vaut dans les combien, monsieur Mollissont ?

— Vous êtes vendeur ? demande le matois.

— Absolument pas, je m’informe seulement.

Il prend une loupe, ronronne, puis :

— De trente à quarante mille francs.

— Nouveaux ?

— Naturellement.

— Donc, trois à quatre millions de centimes ?

— Si vous préférez.

Je réfléchis.

— Vendez-vous des pièces identiques à celle-là ?

— Bien sûr, je suis spécialisé dans les monnaies grecques.

— Je veux dire, possédez-vous la même ?

— L’Aenos ? Je l’ai, oui.

— Vous voulez bien vérifier ?

Il hoche la tête comme tu le fais quand un débile profond te demande si tu es Napoléon. Il empare un gros registre à couverture jaspée, dans les tons noir et gris, avec des coins dorés, le feuillette et place son bel index boudiné en haut de page pour lui faire dévaler des colonnes.

— Voici ! soupire d’aise-t-il. Thrace, Aenos, Tête d’Hermès, revers bouc à droite, devant, trophée. 3 grammes 73. Légère trace de corrosion…

Il sursaille, prend la pièce. Puis dégoupille son coffiot, court le décombinaiser, l’ouvre à la folie, dans la foulée, cherche le bon tiroir, l’arrache de ses rails, le pose sur son burlingue. Il paraît soulagé à première vue, et je vais t’expliquer pourquoi sans te piquer le moindre fifrelin pour la consultation. Les plateaux dans lesquels les numismates serrent leurs pièces rares sont quadrillés. Chaque petit logement comporte soit une pièce, soit un petit disque de bristol blanc ou rose indiquant ce qu’était la monnaie qui occupait ce logement.

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