Frédéric Dard - Poison d’avril ou la vie sexuelle de Lili Pute

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Poison d’avril ou la vie sexuelle de Lili Pute: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était chinoise et s'appelait Li Pût, ce qui dans l'argot pékinois signifie Poison d'Avril. Ses parents l'avaient ainsi baptisée parce qu'elle était née au mois de janvier et que donc, Dû Cû, le papa de Li Pût, avait fécondé sa mère en avril et par inadvertance, un soir qu'il s'était pété à l'alcool de riz à 90°. Le père de Li Pût, Dû Cû, était docker à Pékin. Comment ? Qu'est-ce que tu dis ? Ah ! Y a pas la mer à Pékin ? Bon, alors il était tresseur de nattes ; ça te va ?
Quand Li Pût naquit, c'était l'année de la Morue. Tout le monde te dira, depuis Saint-André-le-Gaz (38) jusqu'à Nankin, que naître sous le signe de la Morue, hein ? Tu m'as compris ! Et c'est ce qui se passa, dix-sept ans plus tard, montre en main !

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Je ne moufte pas. Je revois le grand rouquin en chemise de ville, avec ses écrase-merde à petits trous, descendant la rue, cette nuit. Il savait qu’il était en danger. Que ça urgeait ! Sans doute représentais-je son dernier espoir.

Espoir déçu…

J’avale une gorgée de café. Pedro Descampetta me considère derrière les verres bombés de ses besicles.

— Et cette enquête ? demandé-je par politesse.

— Elle est conduite par Malaga, moi je joue les cinquièmes roues du carrosse.

— Une cinquième roue s’appelle une roue de secours, mon cher confrère, et c’est très important parfois.

Il a un sourire court, trop juste, de mec dont le grand zygomatique serait paralysé.

— En attendant la venue de mes collègues, je me suis rendu au cabaret pour vérifier si quelqu’un avait téléphoné lorsque Sullivan en est sorti.

— Alors ?

— Négatif : leur téléphone est en dérangement depuis deux jours.

Il se soulève un tantisoit pour remettre en place son testicule gauche qui a dû se coincer hors de son slip.

— Pourtant, il a bien fallu qu’on donne le signal au tueur, non ? souligne-t-il en se rasseyant.

— Alors, un talkie-walkie, hypothésé-je.

— Probablement. Quelqu’un attendait à l’extérieur…

— En ce cas, ce quelqu’un m’aura vu puisque moi aussi je surveillais la sortie de Sullivan.

Pedro Descampetta remercie Marie-Marie pour la tasse de caoua qu’elle lui présente. Non, gracias, il ne veut pas de lait.

— Ouvrez l’œil, me dit-il. Si les complices des tueurs vous ont repéré, vous êtes en danger à votre tour.

Pile ce que j’étais en train de me dire.

Mon homologue finit sa tasse et se lève.

— Vous pensez séjourner combien de temps à Marbella ?

— Jusqu’à la fin de la semaine, pourquoi ?

— Comme ça… S’il y avait du nouveau, soyez gentil, prévenez-moi. Autre chose : il est probable que les flics de Malaga vont vous interroger.

— Je suis à leur disposition.

On se presse les cartilages et il les met. Je le regarde descendre l’escalier extérieur qu’escaladent des plantes grimpantes. Le soleil met toute la sauce et des pigeons blancs, perchés sur le bord des toits, ramagent tant que ça peut. Une ambiance apaisante, quasi suave.

Marie-Marie m’attend dans le petit couloir. Le peignoir qu’elle a vite passé à l’arrivée du flic bâille du devant et j’ai droit maintenant à deux colombes qui ne roucoulent pas mais se gonflent very well. Les ravissants mamelons m’inspirent. Je pourrais leur composer une églogue, ou bien les prendre dans ma bouche, ce qui serait plus direct, tu ne penses pas ? Comme je n’ai qu’une bouche et qu’elle a deux seins, je compense le second à la main.

On est dingues de se livrer à des mutineries de ce genre car elles t’extrapolent en deux coups de cuiller à appeau. V’là l’ami mandrin qui déguise ma robe de chambre en plus grand chapiteau du monde. L’Antonio, tu le prendrais pour la motrice du T.G.V. avec ce peignoir orange ! Un rien, il entre en gare, le forçat du zob ! Sera-ce ce morninge que la grande cabriole va s’accomplir ?

Je dénoue son vêtement qui n’attendait que ça. Puis le mien. On est là, nus du devant, soudés. Chiche que je l’embroque tout debout, ma pécore jolie ? Te la promène un moment dans la turne avant d’aller l’accomplir sur le pucier. Tu veux parier ? Le camarade Zifoloff avec sa tête chercheuse à lubrification lubrique, se met déjà en campagne.

Et pile à ce moment : « Gling-Gling », on sonne !

Merde !

C’est le loufiat qui vient chercher le plateau. Charme rompu stop. Dégodanche immédiate stop. Remettre urgence dans kangourou stop. Amitiés à tous. Signé Big Zob .

Ni temps passé, ni les amours reviennent…

Alors je remets ma bitoune sous le pont Mirabeau de mon bétite peignoir et vais m’installer auprès du bigophone.

Ayant décliné seize fois mon name et mon titre aux différentes standardistes de Scotland Yard, je finis par obtenir le superintendant Foucketts. Il cause anglais pile comme le gonzier d’Assimil qui bonnit : My tailor is rich pour, aussitôt après, ce con, ruiner le malheureux tailleur en affirmant que son tailor is not rich !

— Que puis-je pour vous, monsieur le commissaire ?

— J’aimerais vous entretenir du chef inspecteur Jacky Sullivan, attaqué-je.

— Il n’y a plus de chef inspecteur Jacky Sullivan, me rétorque calmement Foucketts.

Je songe que les nouvelles vont vite et qu’on les accueille au Yard avec un certain cynisme. Son : « Il n’y a plus de chef inspecteur Jacky Sullivan » me fait songer à l’histoire du mec qui, allant apprendre à une dame la mort accidentelle de son époux, demande quand elle lui ouvre la lourde : « Vous êtes bien Mme veuve Dupont ? »

— C’est justement pour vous parler de sa mort que je vous téléphone, monsieur le superintendant.

Il marque un temps. Puis :

— Sullivan est mort ?

— Comment, vous l’ignoriez ?

— Absolument. Sullivan ne fait plus partie de Scotland Yard depuis trois ans. Il avait pris sa retraite anticipée à la suite d’un infarctus. Que lui est-il arrivé ?

— Deux balles dans la poitrine, à Marbella, Espagne.

— Navré, me dit l’autre comme s’il venait de renverser sa tasse de café.

Et puis c’est tout. Pas de questions. La mort de son ex-collaborateur ne le concerne pas. Il la déplore, mais, professionnellement, s’en tartine la prostate.

— Sullivan avait cessé toute activité ?

— Je crois savoir qu’il avait ouvert une agence privée car il s’ennuyait. Pour plus de détails, demandez à sa femme.

— Vous avez son adresse ?

— Je sais que Jacky habitait Marlow, mais peut-être avait-il déménagé ? Ecoutez, monsieur le commissaire, je vais vous passer ma secrétaire, elle saura vous retrouver leur téléphone.

Bon. Tout comme le flagellateur de chez la mère Monminoux, qui tient un clandé boulevard des Batignolles, il a d’autres chats à fouetter.

Je le remercie avec le nez en moins et j’entreprends une certaine Paddy Brown, qui a l’accent du Yorkshire et qui fouette des aisselles parce qu’elle est rouquine de la tête aux pieds.

Une voix d’homme me répond après que la sonnerie d’appel eut longuement carillonné.

— Ici le commissaire San-Antonio de la police parisienne, annoncé-je. Puis-je parler à mistress Sullivan ?

— Je crains que non, me dit le terlocuteur des hautes œuvres ; mistress Sullivan vient d’apprendre une terrible nouvelle et n’est pas en état de parler au téléphone.

— Vous parlez du décès de son époux ? enchaîné-je. C’est précisément à ce propos que je désire l’entretenir. J’étais en compagnie de Jacky lorsqu’il a été agressé et c’est moi qui l’ai conduit à la clinique de Marbella.

Je sens que ça change tout. Mon correspondant me propose de rester en ligne pendant qu’il va « voir ça » avec sa pauvre sœur.

Je l’obtiens une minute plus tard. Elle cause tout menu, tout blafard, la pauvre femme. Tu dirais une asthmatique au bout de son rouleau.

Je lui virgule les condoléances d’usage, assorties de bonnes paroles. Qu’après quoi, à sa demande, je lui narre ce que tu sais, alors pas la peine de te remettre le couvert puisque tu as déjà bouffé, hein ?

Quand j’ai achevé de lui faire cadeau de ce que je sais, j’attends qu’elle m’offre ce que je veux savoir.

— On m’a dit que Jacky avait ouvert une agence privée ?

— En effet.

— Il travaillait beaucoup ?

— Pas tellement, parce qu’il sélectionnait les affaires qu’on lui proposait. Les histoires d’adultères, les petits vols ne l’intéressaient pas. Il continuait de s’occuper pour le plaisir car nous avons de quoi vivre confortablement.

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