Frédéric Dard - Plein les moustaches

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Plein les moustaches: краткое содержание, описание и аннотация

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La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps.
Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve.
Quelle équipée !
Quel écœurement aussi !
Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches.
Pourtant, le président s'est montré très coopératif.
Hélas, ça ne fait pas tout.
Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.

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M. le ministre-juge-arbitre est tête nue, ayant déposé son couvre-hure pour travailler dans l’église. Il fut enfant de chœur, jadis, Alexandre-Benoît, et connaît les usages. Il s’exprime sobrement, mais on sent percer l’emphase sous le verbe choisi. Tout jugement s’accompagne d’une certaine suffisance, car, apprécier les autres, c’est implicitement se valoriser.

Carson, tu penses, en constatant que nos ébats ont eu un spectateur, elle agonise de confusion et se blottit contre mon épaule en cachant son beau visage dans ses chères mains. Une fois le désir guéri, il ne subsiste plus que la honte d’y avoir cédé.

— Bon, c’est pas l’tout, décide l’Imposant, on pourrait p’t’être reviendre à nos moutons ?

— Vous avez descellé la dalle ?

Yes , monsieur.

— Alors ?

— Alors, viens !

Sa voix me rend perplexe. Les ambiguïtés du Mastar sont toujours pour moi une source d’inquiétude.

Je rengaine mon service campinge et le suis dans le saint lieu.

César Pinaud prie.

Agenouillé sur le prie-Dieu de Victorine Putet (c’est écrit sur une plaque de cuivre), la Guenille arque un peu plus son échine déjà voûtée pour implorer du ciel la remise à trente jours fin de mois de péchés tellement véniels qu’on n’en trouverait la signification que dans la grande édition en vingt volumes du Larousse.

Comme il est émouvant, auprès de la cabine blanche d’insonorisation, avec son regard de morve ardemment offert à une statue de saint Joseph qui lui ressemble comme un cousin germain.

Ses lèvres remuent et son râtelier grince à bruit ténu, pareil à celui d’une vieille enseigne bavaroise dans le vent.

Je passe devant lui sans endommager ses dévotions. Mes deux gentils et francs-maçons d’occasion ont écarté la cabine pour ôter la dalle. Une excavation de soixante sur quarante centimètres, en forme de cavité, voire simplement de trou, rompt l’harmonie du dallage.

Cela n’a certes pas la dimension d’une fosse, et pourtant cela impressionne, à cause du lieu et de l’obscurité.

Sa Majesté me présente une lampe torche style U.S. Army au faisceau puissant.

— Si m’sieur l’ingénieur voudra bien s’donner la peine d’regarder.

Je biche la loupiote et enfouis le rayon lumineux dans le trou (en anglais : in the hole ).

Putain d’elle, quelle secousse !

J’aurais mis ma main dans la gueule d’un crocodile en train de bâiller, en croyant la glisser dans la culotte de Lady Di, ma réaction ne serait pas plus vive. Tiens, à propos de crocodile, tu connais l’histoire du dompteur de caïmans ? T’as deux minutes ? Je peux ? Mon nez dix tueurs va encore rouscailler comme quoi je consomme trop de faf et déboise la Suède, mais hein ? On est en République. Bon, alors c’est un dompteur de crocos, ou d’alligators, je m’en fous, en représentation dans un cirque. Il exhibe un bestiau long de dix mètres avec une clape qui fouterait la colique à un char d’assaut (arrête ton charre, Dassault ! comme disait jadis M. Prouvost). Le dompteur est armé d’un terrible gourdoche. Il en file un coup sur la pipe du croco, lequel ouvre une gueule béante. Le dompteur s’agenouille et engage sa tronche entre les ratiches du saurien. Tu me suis toujours ? Le crocodile commence à fermer son clapoir. A la dernière seconde, le dompteur retire sa frite. Et olé ! Tonnerre d’applaudissements. Le gars déclare alors : « Et maintenant, encore plus fort ! » Il flanque un coup de gourdin sur la tête du caïman. Lequel se met à bâiller large. Misteur dompteur dégage de son beau bénouze chamarré un braque long commak et place sa belle chopine dans la bouche du monstre. Le crocodile ferme lentement sa gueule. L’auditoire retient son souffle. Au moment fatal, hop ! Une esquive, le dompteur récupère son zigomar de prolongement indemne. C’est le délire ! On l’ovationne… Je te fatigue pas ? Vrai ? D’ailleurs, ça va être tout de suite fini.

Après les applaudissements, le dompteur s’adresse au public.

« — Y aurait-il dans l’assistance, un monsieur qui oserait en faire autant ? » demande-t-il à la ronde.

Alors voilà une grande pédale fiévreuse qui se lève et qui annonce : « Moi ! ».

Elle ajoute :

« — Mais faudra pas me taper sur la tête ! »

Ça t’amuse pas ? T’as peut-être pas bien compris. Relis à tête reposée pendant que je vais écluser un baby scotch.

. . . . . . . .

Ça y est ?

T’aimes ?

Pas tellement ?

Alors, cours te faire dévaluer le zouki rue Saint-Martin, pauvre cloche !

J’aime bien, temps à autre, glisser une histoire drôle dans mes books , même si elle ne l’est pas. Ça fait plaisir à mon pote Lulu. L’autre jour, il me disait : « Pourquoi tu causes pas du nucléaire dans tes zœuvres ? Des rayons schmurtz dernier modèle, de la guerre des étoiles (à matelas), des microprofesseurs et tout ce bigntz archimoderne qui fait que demain c’est déjà aujourd’hui ? » « Parce que je m’en branle, lui ai-je répondu. Y a des gonziers qui connaissent le sujet, et moi, faudrait que je l’étudie avant d’en causer. Pourquoi veux-tu que je me fasse chier la bite à potasser ? J’ai eu déjà assez de mal avec mes examens, jadis ! Les contraintes du savoir, je supporte pas plus que celle des moniteurs de ski que tu douilles à prix d’or pour t’engueuler parce que tu fais une faute de cane. »

Il a admis, Lulu. Moi, mes lecteurs, je veux bien leur payer un abonnement à Science et Vie , histoire de leur compenser mon innucléairation, mais qu’ils me brisent pas les précieuses pour que je me déguise en Albert Ducrocq (qu’enjambe). Chacun sa tasse de beaujolais ! Pourtant, il a ajouté, Lulu : « Alors, tu devrais forcer sur les gaudrioles, histoires belges, juives ou de pédoques ; ça, au moins, c’est dans tes cordes (à nœuds) ».

J’ai admis. « D’accord, grand, je t’en filerai au moins une par quimbou ! Ce coup-ci, c’est le dompteur de crocodiles. Dans le prochain, je t’offrirai une bath histoire belge. Tu sais : celle des deux chasseurs. Y en a un qui aperçoit dans le ciel une aile delta. Vite, il épaule et tire.

« — Raté ! lui dit son pote, l’aigle continue de voler. »

« — N’empêche qu’il a lâché sa proie ! exulte le tireur. »

Oui, je te raconterai celle-là ; commence à la comprendre en attendant.

Attends, où en suis-je-t-il ? Qu’est-ce que je te disais d’intelligent avant de débloquer ?

Ah ! oui : le trou. Ma loupiote. Le faisceau de la lampe qui plonge dedans. Moi qui zieute et m’effare.

Au fond de la cavité, pas de documents, l’aminche.

Mais par contre tu sais quoi ?

Une tête humaine, mon pote.

Celle de Streiger.

CHAPITRE VIII

Tu sais, les tours de passe-passe (comme disent les dames putes) ? La boîte magique. T’en places une sur les épaules du partenaire. Ensuite on ferme la porte et on enfonce des poignards dans le coffret, latéralement, verticalement, par-devant, par-derrière (ce qui n’est pas désagréable non plus).

Et puis tu rouvres la lourde.

Stupeur ! T’aperçois plus que le vide avec les lames des coutelas entrecroisées. La tronche a disparu ! Pfuiiit !

A cet instant crucial, je ne peux m’empêcher d’évoquer ce numéro de music-hall.

A l’envers.

Y avait un trou sous une dalle scellée. On descelle cette dernière et on trouve la tronche du gars en compagnie duquel je dînais hier au soir.

Applaudissez, dames et sieurs. Applaudissez très fort la grande prouesse d’Antonio le grand, d’Antonio l’unique ! d’Antonio le foutu con, baisé jusqu’à la gorge par les petits malins du Shin Beth !

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