Frédéric Dard - Plein les moustaches

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Plein les moustaches: краткое содержание, описание и аннотация

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La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps.
Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve.
Quelle équipée !
Quel écœurement aussi !
Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches.
Pourtant, le président s'est montré très coopératif.
Hélas, ça ne fait pas tout.
Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.

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Poupée ! Ça la flèche à vif, la Carson. Tant mieux ! Je lui vide mon sac. Elle va tout se respirer dans la foulée, la chérie.

— Une mijaurée, ma gosse, c’est une fille qui se prend pour beaucoup plus qu’une merde alors qu’elle est beaucoup moins ! Une mijaurée, ça prend des airs, tout comme vous. Des grands ! Bien hautains ! Ça vous regarde pas, ça vous répond comme moi je pète lorsque je suis seul. Une mijaurée c’est une connasse !

« Sérieusement, vous croyez que c’est une manière de se comporter ? Que c’est ça collaborer avec quelqu’un ? S’enfermer dans une morgue, humilier par chaque syllabe prononcée, par chaque regard détourné ?

« Allez vous faire voir, ma poule ! Et vite, vite ! Vite ! Je vous beurre le trésor, vous et votre papa, et tout votre circus de Big Between pour série télévisée section petit “c” !

« Je crie pouce ! Je déserte ! Tu me plumes, môme ! Tu me cavales sur la prostate ! Tes grands airs, ta beauté fatale, j’en fais un paquet que je te colle dans le prose. Do you know , prose ? Oui ? Bravo ! Et fion ? Et trouduc ? Tu “knowes” aussi ? Eh bien ! c’est ta résidence d’été, gamine !

« Allez, ciao ! J’appelle mes potes et on les met ! Tu finiras toute seule puisque tu es tellement supérieure ! »

Je délourde de mon côté et m’apprête à me dévoiturer lorsque, d’un geste prompt, elle me chope par le revers du veston en criant :

— Non !

Surpris par son cri, je m’immobilise. Il y a alors un instant étrange d’intimidation mutuelle.

Oui, elle paraît gênée, effarouchée presque.

Et puis elle hisse sa bouche jusqu’à la mienne. Et c’est la pelle gloutonne. Ce qui te prouve qu’il n’a pas tort, le Gravos, de prôner la manière forte.

Instant fou ! D’une délicatesse sauvage. On s’entre-goinfre jusqu’à l’asphyxie. Madoué ! L’amour sauvage ! Elle se retenait, c’est pas possible autrement. La voilà qui coule sa main sur ma poitrine, faisant sauter un bouton de ma limouille au passage ! Elle foisonne dans mes poils. Elle est devenue dingue en plein, miss Mademoiselle. Tu sais qu’elle mange mes lèvres ? Je vais avoir quinze becs-de-lièvre (et un de gaz dans le futal) si elle arrête pas.

Elle continue, de plus en plus ardente ! Une chaudière incandescente qui explose ! Celle du Titanic , au moment que la glace l’avait rompue ? Une bouteille de Coca débouchée, en comparaison. Tu sais qu’elle sait mettre ses points de friction en exploitation, Carson ! Sa langue m’investit. Ses dents la suppléent pour faire de la dentelle avec ma bouche. Sa gauche me griffe le poitrail, sa dextre part à la recherche de Robinson Crusoe, le déniche, tout seul dans son île, qui faisait des signaux, le pauvre grand. Pas mèche de l’extrader, Malabar ! Elle l’estimait pas si colosse ! Ça lui fouette le zèle, lui catapulte le sensoriel. Viendra, viendra pas ! Elle va me le casser à obstiner en force. Faut que je lui prête main-forte pour dégager le Grand Ferré.

Carson pousse alors une grande clameur de triomphe. Elle est éblouie par le gabarit de M. Popaul. Elle lance un cri commanche commak : « Ahrwraouhaha ! »

Sa bouche quitte la mienne pour donner l’accolade à l’acolyte. La monstre bisouille de bienvenue (comme à Montparnasse). Ses pauvres mâchoires ! J’emballe dans la turgescence. Allons-y, casquette !

Elle pige qu’on va bricoler cent mille ans de la sorte. Vite vite, elle dégrafe son bénouze. Comme quoi, elles sont connes, je te jure de ne pas porter systématiquement une robe, au lieu de ces grimpants d’homme, bordel de merde ! C’est du sadisme, ou bien ? Le goût de l’obstacle ? Une manière de te taquiner le zobinche ? Tu parles si c’est commode, le décarpillage dans une tire ! On se cogne à tout : au tableau de bord, au volant, à l’appui-tronche, à la portière. Deux écureuils en rut dans la cage tournante ! La bagnole fait la chaloupe sur l’océan démonté. Enfin, voilà, mam’selle est dépralinée du valseur. Et maintenant, que vais-je faire ? Pas joyce d’embourber une furie dans une Fiat Regata !

On essaie d’abord dans le style Adam et Eve, papa-maman et les vaches seront bien gardées, mais on capote. Je manque de recul. Coûte que coûte rectifier le tir forain. S’adapter aux circonstances. Ah ! qui chantera assez fort, la faculté d’adaptation de l’homme aux pires circonstances ! Je lui abaisse sa vitre, lui conseille de s’accouder à la portière. Tu me suis ? T’aimerais mieux me précéder, hein, petit dégoûtant ?

Voilà, on va pouvoir construire en dur, comme M. Bouygues qui fait des maisons de maçon. Elle pose son pied gauche tout au loin, sous le tableau de bord. A toi de faire ton trou, mon Tonio ! Monsieur est servi ! Le songe d’une nuit d’été ! La lune dans le caniveau ! C’est multinational comme sensation. Esotérique, presque ; intrabilaire, même à la limite.

S’il y a des vieilles catholes aux fenêtres, pourvues de jumelles à infrarouge, va falloir les essorer à la peau de chanoine, espère !

On réalise une très formide prouesse. Et sans accessoires, je te fais remarquer ; uniquement en utilisant les moyens naturels ! Quel hommage rendu à notre Créateur, moi je prétends chaque fois. Sa satisfaction d’avoir fignolé des frifris et des zézettes et de les voir fonctionner aussi superbement ! Ça rejoint la prière quelque part, je le déclare en toute sincérité, car je hais le blasphème sous toutes ses formes. Et si d’autrouducuns et d’autrouducunes prennent ce que je viens de dire pour tel, c’est qu’ils ont la perversité à l’affût dans leurs glandes ; alors qu’ils se méfient !

Carson, c’est une furie du radada, mais silencieuse. Juste à la fin, pour l’apothéose : la gueulée éperdue du kamikazé. Et puis ses fesses s’affaissent et faut laisser l’effet se faire.

Somptueuse tringlée. Inoubliable. Et mon cœur chante car je me dis que ça n’est qu’un début, qu’une prise de contact, moins qu’un baiser.

Une promesse. L’annonce du printemps…

— Eh ben ! dites-moi, mes canards, c’est la toute grande régalade, à ce dont on dirait ! s’exclame l’organe mélécassiste de Bérurier, ministre.

Il est là, accoudé à ma propre portière, gaillard, la prunelle flamboyante de convoitise.

— Charmant coup de paf ! apprécie-t-il. Y a du style de part et d’aut’ ; un coup d’reins énergique chez Mam’zelle. Tézigue, toujours régal à toi-même : un 33 centimèt’ performant et une grande réserve d’pussance sous l’pied. Av’c ta pomme, ça fume sans êt’ du belge. Tel qu’on t’voit décarrer en trompe, on craint pour la distance, mais non, c’est du dix-huit carats taillé dans la masse, garanti longue durée.

« Un moment, j’ai pu craind’ qu’la petite, vu sa postance, allait chavirer su’ bâbord et t’faire déjanter, et puis ell’ a su conserver son assiette jusqu’à la ligne d’arrivée, bravo ! J’devrais vous noter pour l’Gault et Millau, j’vous cloquerais dix-huit et deux toques rouges étant donné la beauté du cadre. La frangine est carrossée d’première, le joufflu bien pommé, et qui s’permet d’avoir des fossettes. La cuisse superbe comme celle d’une estatue grecque. J’ai mal vu son p’tit diablotin à crinière, mais j’sus convaincul qu’y mérite une visite approfondie.

« Franch’ment, v’s’avez xécuté un sans fautes, mes p’tits loups. J’en causerai à mon collègue de l’Enseign’ment. J’verrais assez un vidéo zob av’c vous deux l’rôle principal. Tu projettes ça dans les grandes classes, les gamins sauraient au moins à quoi sert un chibre et une babasse, et ça leur s’rait profitab’ au lieu d’s’astiquer comme d’l’argenterie d’famille. »

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