Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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On promet. C’est entendu, on viendra le faire déguiser en montgolfière, le gredin abject, seulement, auparavant, s’agit de l’alpaguer. Et si le papa Salcons voulait bien nous aider…

Lui, il est partant à bloc, seulement il voit mal de quelle manière il peut coopérer avec nous autres. Ce crime atroce, il l’a appris avec tout le village. N’a rien vu, rien entendu, les gars ! Il vit seul à réparer les péteuses et les vélos. Sa pauvre femme est morte depuis six ans et sa fille unique, l’Adélaïde, est plus ou moins dans la putasserie à Grenoble, collée bassement avec un bicot.

— Je viens vous consulter pour une autre affaire déjà ancienne, monsieur Salcons, et qui n’a pas laissé de trace. Vous rappelez-vous cet accident qu’a eu le brave Thomas, en 73 ? Son vélomoteur en miettes et lui des ecchymoses plein la figure ?

— Pour sûr ! Il a insisté mordicus pour que je répare son Solex. J’avais beau lui dire qu’il aurait intérêt à s’en racheter un neuf, déjà rincé comme il se trouvait avant l’accident. Bernique ! Thomas : une vraie bourrique, les gars ! Tu pouvais lui chanter la Marseillaise en breton, quand une idée le tenait il n’en démordait pas. Ça lui a coûté cinq cents francs, prix d’ami, qu’il n’a jamais fini de payer, ce sale rapiat qu’aurait mangé sa merde.

— Monsieur Salcons, Thomas vous a-t-il raconté ses tractations avec l’automobiliste qui l’avait renversé ?

— Oui, il m’a dit qu’ils s’étaient arrangés à l’amiable, les deux. Le gars en question, c’était un étranger ; alors les problèmes d’assurance risquaient de traîner. Il a préféré remettre de la main à la main un dédommagement à mon ami.

— Vous connaissez la somme ?

— Deux cent cinquante balles, a prétendu Dugadin. Je lui ai dit qu’il s’était laissé niquer comme un bleu, vu que jamais ça lui rembourserait sa pétrolette. Les écorchures au visage, ça guérit tout seul, mais pas les avaries d’un deux-roues. Voilà pourquoi je n’ai pas trop râlé pour le reliquat de facture impayée.

Vieux gredin d’oncle Tom ! C’est signé ! Y a fallu qu’il exploite son vieux pote de toujours.

Jérémie sifflote ironiquement, tout en me roulant des œillades larges comme le sigle du drapeau olympique.

Moi, tu vois, je te le serine à tout bout de champ, mais je sens quand quelque chose va se produire. Comme si mon subconscient avait déjà lu le message longtemps avant et que, poum ! les choses enregistrées par lui s’annoncent dans ma pensée quelques morceaux d’instant avant leur accomplissement. C’est comme un signal. Une sorte de pâleur intense à l’intérieur de moi, ponctuée d’un bruit silencieux. Un bruit dont je ne percevrais que les vibrations, sans l’entendre réellement. Mon cervelet se branche dans la prise Salcons.

— Oui ? je lui murmure intensément. Oui ?

Pour l’aider, qu’il déballe sans douleur. Et il y va recta, l’ancêtre, son subconscient assujetti à ma volonté.

— Quand il est venu chercher son Solex, il a poussé des cris à cause de ma note. Il m’a donné les deux cent cinquante francs en égosillant qu’il me faudrait attendre pour le solde. Juste il venait de payer l’impôt et il restait sec. Je ne l’ai pas trop cru ; Thomas, son bas de laine, je l’aurais bien changé contre le mien, sans savoir.

— Ensuite, monsieur Salcons ?

Je le presse, en prenant la voix du jeune et tendre confesseur qu’une pénitente salope vient perturber en plein sacerdoce avec ses jongleries d’alcôve.

— Pour lors, je lui dis comme ça : « Dommage que t’aies pas pris le nom de ton bonhomme, t’aurais pu lui écrire pour lui dire que les frais sont plus forts que ce qu’il t’a donné ; et même que tu as des conséquences physiques graves, tout ça ! » Ah ! mes gars, vous l’auriez vu s’allumer ; ce sacré Thomas ! Je venais de lui ouvrir des perspectives qu’il avait pas songées. « Mais c’est bien sûr ! qu’il ronchonnait. Ça, t’as raison, Léonce. » Et voilà qu’il ajoute : « Son nom, d’accord, je le sais pas, mais j’ai retenu le numéro de sa plaque minéralogique. Du temps qu’il me causait, ajoute Dugadin, je la regardais et me la récitais, et maintenant je la sais par cœur. Tu crois que même une plaque étrangère on peut retrouver le proprio de l’auto ? » « Naturellement, vieille noix. » « Pour commencer, il me fait, c’était une plaque blanche, avec les numéros en noir dessus. En haut, y avait des écussons, un à gauche, un à droite. Çui de gauche représentait le drapeau suisse, çui de droite était blanc et bleu. Le numéro, je te le marque… »

Le miraculeux Léonce Salcons me biche par une aile et m’entraîne dans le box « d’exposition ». Au mur est scellée une console supportant le téléphone et pourvue d’un tiroir.

— Figurez-vous que ce sagouin a écrit contre le mur, comme s’il s’était agi d’une inscription de pissotière. Tenez, on voit encore !

Quand je te le disais que je prévoyais quelque chose ! Il a reproduit de mémoire toute la plaque, tonton. Une plaque suisse du canton de Zurich. Mais une plaque pour étranger qui se finit par un gros « Z » avec l’année « 1973 » écrite en blanc dans un petit rectangle rouge placé verticalement avant le « Z ».

Cher Léonce Salcons ! Oh ! digne vieillard, orgueil de cette merveilleuse Savoie qu’on a eu bien raison d’annexer, merde ! « Leurs cœurs allant où coulaient leurs rivières », ces chéris !

— Pourquoi a-t-il reproduit la plaque sur votre mur, monsieur Salcon ?

— Vous pensez que je ne l’ai pas vu faire ! Juste le petit Coindet, le fils à Jules Coindet, de la Barbonnière, le grand boiteux qu’est marié à une Rivière de Bonprantoux, est venu chercher son vélo dont j’avais rebrasé la fourche. Le temps de rejoindre mon salopiot de Thomas, il m’avait fait ce cadeau au mur. « Faut pas te gêner ! je l’ai engueulé, ma parole tu m’écrirais aussi bien sur les fesses ! »

« Il s’est excusé, continue le vieux mécano. Et puis il m’a demandé que je veule bien faire les recherches pour lui, comme quoi les écritures, les coups de téléphone, tout ça, c’était pas sa partie. « Je te dédommagerai, Léonce. » Mon œil ! Les communications, elles ont été pour mes pieds. »

— Car vous avez fait les recherches qu’il réclamait ?

— Pas moi, l’Adélaïde, ma fille qui faisait serveuse dans un café de Montmélian à l’époque. Elle se trouvait ici avec deux jours de congé et, comme c’est une débrouillarde, je lui ai demandé de s’occuper de la petite affaire à Thomas. Ça m’a coûté un saladier en téléphone et ce vieux ladre n’a jamais voulu me rembourser sous prétexte que ça n’a rien donné.

— Votre fille avait obtenu les coordonnées du type à la voiture américaine ?

— Bien sûr. Démerdarde comme Adélaïde, vous pouvez courir ! Elle est même allée à bicyclette porter le renseignement à Dugadin. Pour tout remerciement, il lui a foutu la main aux fesses, ce vieux dégoûtant. Parce que, lui, tout ce qui bronchait, il sautait dessus ! Le bruit courait que sa chèvre passait à la casserole plus souvent que sa femme ! (Il rit.) Enfin, dit-il, mourir de cette façon, le Bon Dieu doit vous accorder la remise de vos péchés, tel que je Le connais.

— Elle vous les a montrés, à vous, les résultats de ses démarches, Adélaïde ?

— Pourquoi fiche ? C’était point mon affaire !

Il sort de sa poche le chiftir huileux auquel il essuie ses pattounes cambouiseuses et l’utilise cette fois pour torcher son front en sueur.

M. Blanc a naturellement noté le numéro de la plaque ornant le mur immaculé du marchand (et réparateur) de vélocipèdes. Il exulte intérieurement, le brave garçon. Me brandit dans le dos du gros vieux mec son énorme pouce de noirpiot surmembré.

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