Frédéric Dard - Le cri du morpion

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« A ses débuts, il avait été accompagnant pubien à Lord d'un clochard de la place Maubert. »
Ainsi commence la biographie de ce minuscule et très épisodique personnage qui se nomme Arsène et qui est morpion de service dans ce livre.
Je ne pensais pas, en carambolant la jolie Marie-Maud, que ce facétieux animal allait m'emmener non pas en java mais à Java.
Qu'à cause de lui, j'allais devoir mettre en l'air une quantité de gens peu honorables au demeurant et assister au sacre tragique de Bézaphon II, le sultan de Kelbo Salo !
Comme quoi, il ne faut jamais qu'un morpion sorte de sa réserve.
Si par hasard tu en as un qui la ramène, envoie-le se gratter. SAN-ANTONIO

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Brièvement, je t’indique que je lui termine la « tulipe batave » en la ponctuant d’un trémolo fantasque sur l’ergot de concentration. Puis, c’est l’inévitable « trois et un quatre », exercice d’une grande précision nécessitant un rigoureux polissage des ongles, car trois doigts dans la moniche et un dans l’œil de bronze, ça ne pardonne pas si tu as les griffes trop longues ou qui accrochent.

Oserai-je préciser que, parallèlement à cette activité, elle a droit à un mordillage de cuisse et à un titillage langoureux des embouts caoutchoutés. Tu l’avais déduit de toi-même, ô mon lecteur complice, si délibérément aimé de moi que je ne lui cèle rien de mes secrets, fussent-ils d’alcôves. L’adorable, l’exquise dame, conçoit de ces voluptés un plaisir qu’elle me sonorise admirablement. Une femme qui vocalise la jouissance fait passer Mozart pour un con. Quel chant plus doux, plus beau, plus mélodieux que ces râles émaillés de cris, que ces plaintes ponctuées d’appels, que cette mélopée interrompue par d’inoubliables rugissements ? Ah ! donzelles, mes chères chéries, comme je vous aime ! Vous êtes les seuls véritables instruments de musique de ce monde.

Après le « trois et un quatre », elle est apte au forage grec. Surtout, gamin, si tu entends le pratiquer, n’oublie jamais d’opérer quelques aller et retour à la papa préalables, histoire de te lubrifier le pollux. Et n’engage celui-ci qu’avec une extrême courtoisie, sans cesser de te prodiguer totalement, afin de maintenir l’effervescence. Pour qu’un feu prenne, on doit lui souffler dessus. Alors, souffle ! Souffle sur la femme que tu honores et qui se consent. Quand le feu a bien pris, qu’il est vif et crépitant, parachève, mon fils ! Et surtout parle ! L’usage de la parole ne nous a été consenti que pour ces instants-là. Nous aurions pu nous en passer, sinon. Les seuls mots vraiment utiles sont ceux qui transcendent l’extase. Ceux qui ne sont plus répétables et qu’il convient d’oublier sitôt leur mission remplie.

Là, c’est de la folie, Ninette ! Elle entonne ma gloire éternelle, celle de mes aïeux. Comme quoi y en a qu’un au monde et elle l’a dans le brasero. Le combien elle est l’élue pour morfler un chibre pareil, si noble, vigoureux, intelligent et tout ! De la bête de race inoubliable. Pour concours international. Premier aux imposés, premier aux figures chibres ! Dur et flexible à la fois. Durandal et roseau pensant. Nerveux comme un étalon arabe. Tou-jours piaffant. Feu des quatre fers et foutre des deux roustons.

Le temps, ensuite, d’un passage sous l’onde tiède cadumisée, et voilà ma Jehanne d’Arc de braguette repartie pour une nouvelle épopée sur l’avers. Là, ça déglingue, espère ! Tu lâches tout le quadrige, les rênes te servant de fouet. Hue, dia ! Hop ! Cette chevauchée, ma doué ! Les Comanches ? Des petits va-de-la-gueule peinturlurés. Les Cosaques ? Des jouvencelles de manège ! Même le prince Charles, quand il joue au polo, monté sur Di, sa jument poulinière, il ressemble à un postillon de Longjumeau, le grand fané, comparé à Messire Moi-même.

Lorsque j’abandonne ma cavalière après cette fantasia héroïque, elle est crouni complet ! Notre attachée au culturel, tu pourrais pas lui tirer la moindre fable de La Fontaine, le plus fastoche alexandrin d’Hugo « Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » Refermée comme une huître farouche, la voici. Soûlée de paf, de sensations fortes. Après une ramonée pareille, elle doit se gaffer de pas paumer ses légumes en marchant. C’était un séisme, quoi ! Typhon sur le clito ! La matrice en portefeuille ! Les cuisses en parenthèses. La toison défrisée. Le pubis déboîté. Le bas-ventre en flammes. Va lui falloir huit jours pour récupérer son sensoriel et la panoplie de ménage qui va avec. Durant ce laps, elle ne pourra guère être baisée que par un tube de vaseline, et encore sans le contenant ! Elle chuchote, en état second, voire tertiaire, que je suis un assassin de frifri, un chatticide, un dévasteur de cramouille ! Que je lui ai mis le sac à sac. Que j’y ai arraché les trompes, disloqué l’obturateur au point qu’elle a maintenant le pot plus grand qu’une porte de grange ! Un soudard vandale à se pisser contre ! Un nergumène du zob ! Mon braque, c’est un pic pneumatique ! Fait pour dépaver les rues ! Entreprendre une gonzesse avec un tel outil, c’est faire d’elle une épave du frigounet. Tu la froisses papier-cul, la pauvrette ! Lui cigognes le soubassement pis qu’une secousse sismique ! Elle conclut en affirmant que c’était fabuleusement bon tout de même et, pour tout dire, royal.

Je nous sers deux scotches. Pas réparateurs le moindre. L’alcool ne répare jamais rien, mais faut bien se donner l’air de héros de cinoche. Toujours, si t’as remarqué, après la louche grand style, ces monsieur-dame éclusent un whisky.

— Henriette de France, lui dis-je en caressant son pied de mon pied, il serait temps que tu t’expliques à propos de mon ami Jérémie.

— Il revient de loin !

— Je m’en doute, Metz-Angkor ?

Elle m’en raconte une vachement raide, je te prie. Du jamais vu ! Faut être négro pour vivre une semoulée pareille !

Gure-toi que, dans la noye, tandis qu’il en concassait, mon pote, deux mecs se sont introduits dans sa turne, masqués. L’ont réveillé en sursaut. L’un d’eux le menaçait d’une pétoire énorme. Il lui tenait le canon braqué dans les narines. « Si tu cries, ta tête explose ! ». Alors, M. Blanc la cadenasse, c’est humain. Le deuxième mec sort d’une sacoche un étrange appareil qui ressemble à une pompe à vélo, en moins long et en beaucoup plus large. Le type lui a déclaré qu’il lui appliquait ça sur le cœur, que c’était un piston à air comprimé terminé par une lancette empoisonnée. Qu’il allait crever instantanément et très proprement. Bon, il pose l’engin contre le thorax de Jérémie. Celui-ci exécute alors un saut de carpe fantastique. Mais, en même temps, le coup part et mon pote retombe, foudroyé. Les deux mecs se sont tirés, certains que leur victime avait trépassé.

En réalité, il s’est produit ceci : l’agresseur a tiré à travers le pyjama. Or, M. Blanc porte sur sa poitrine une amulette qui lui a été remise par le père de Ramadé, sa très chère épouse, lequel, je le rappelle à ceux qui ont de la paille d’emballage en guise de cerveau, est sorcier sur les rives du fleuve Sénégal. L’amulette en question est confectionnée en peau de porc-épic d’une résistance à toute épreuve. La lancette à air comprimé l’a frappée sans la percer, mais l’a enfoncée dans la chair du négus, à cinq centimètres du cœur, à droite en entrant. Le poison (du cul-rare) s’est écoulé à l’intérieur de la poche ainsi formée. C’est la violence de l’impact qui a fait perdre connaissance à mon vaillant. Il est resté plusieurs heures dans une espèce de k.-o. voisin du coma et n’a repris connaissance qu’à l’hôpital d’infortune de Denpasar où, en l’auscultant, un médecin a découvert l’amulette enfouie dans la chair et l’en a retirée proprement. Grâce à Dieu et à son amulette, M. Blanc est sauf ! Henriette lui a fait quitter l’hosto pour le confier à des Français amis qui tiennent un commerce d’exportation d’art local dans l’île.

Admirable fille !

Dis, elle mérite l’hyper-coup de rapière que je lui ai administré, non ?

De savoir mon camarade sain et sauf me plonge dans une euphorie infinie.

La môme me caresse encore les testicules, mais en camarade, comme Prost caresse le capot de sa guinde quand il vient de remporter une course.

— Je vais devoir vaquer à ma mission, s’excuse-t-elle. Je me demande comment je vais pouvoir clamer les louanges de notre pays dans l’état de délabrement où tu m’as mise, voyou chéri !

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