Frédéric Dard - Papa, achète-moi une pute

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Papa, achète-moi une pute: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vais te dire une bonne chose : les gens qui ont un don, faut s'en gaffer pire que du fisc.
C'est bien joli, un don, mais ça peut avoir des conséquences.
Moi, le don de Bruno, merci bien !
J'ai failli y laisser mes os.
En tout cas, j'en sais des moins vergeots qui en sont clamsés sans avoir vu Venise.
Heureusement que les corbillards ne sont pas en grève, parce que alors, on allait se ruiner en déodorants.

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Il ne regarde pas le cliché.

— Pour cinq cents balles, tu espères faire de moi un mouchard, fiston ?

— Pas pour cinq cents francs, mais par amitié.

— Amitié ! Drôle de mot. Sais-tu de quoi tu parles ?

— Alors disons par sympathie.

Il soupire, se saisit de la photo et la tient éloignée de lui.

— Ça a besoin de lunettes, un clodo ? demandé-je.

— Non, car pour lire je me sers d’une lamelle de plastique qui fait loupe.

Il me rend le vilain portrait de la vilaine tante Maryse.

— Elle habite l’immeuble du prophète, déclare le « vieux dégueulasse ».

Bon, au poil, logique, tout s’enchaîne. Dans le fond, je pressentais bien un truc de ce tonneau.

— Vous avez encore un nom ? demandé-je à mon terlocuteur.

— Plusieurs, répond-il, car j’en change tous les jours. Aujourd’hui je m’appelle « Côtes-du-Rhône ».

— Et demain ?

— Probablement « Bitte Molle ».

Je lui tends la main.

— A demain, monsieur Bitte Molle.

IL EST DES PÉRIODES

OÙ LES ALOUETTES…

Il est des périodes où les alouettes te tombent rôties dans le bec. Dans le cas présent, je n’ai pas à courir sus à l’événement, c’est lui qui vient à moi.

Ce midi, nous avons des invités at home . Il est assez peu fréquent que nous recevions sur invitation ; généralement on fait des bouffes improvisées avec la vie trépidante que je mène à grandes guides. C’est le ragoût ou la blanquette réchauffée, avec, pour précéder, l’omelette aux truffes préparée en catastrophe (m’man conserve en des bocaux mystérieux, de ces champignons souterrains qui sont la gloire de la cuisine française).

Aujourd’hui, c’est l’annif’ de Toinet, aussi avons-nous décidé de mettre les pieds plats dans l’écran, comme j’aime à répéter ; d’autant qu’il tombe un mercredi, jour de relâche scolaire. Se trouvent conviés aux agapes, M. Blanc, Mme et leur tribu ainsi que la sœur de mon black collaborateur, l’excellente Cadillac V 12, dont il fut parlé dans l’une de mes livraisons antérieures. Cadillac V 12 travaille maintenant comme fille de salle dans un hôpital de la périphérie, ce qui est moins rémunérateur que fille de joie, mais plus honorable. Ma Félicie leur a manigancé un haricot de mouton qui ferait sécréter les papilles d’une pierre ponce, suivi de tartes à l’orange que si tu fais goûter ça à M. Lenôtre, aussi sec il se flingue avec l’une de ses broches, comme Vatel avec son épée.

La marmaille est en train de déguiser notre pavillon en Fort Chabrol quand un coup de sonnette retentit dans les coulisses du jardin. Maria va aux nouvelles et revient en précédant un gros type bas sur cannes et tellement ventripotent que les bords de son pardingue ne se sont plus rejoints depuis des années. L’arrivant est chauve du milieu, avec une couronne de cheveux noirs frisottés. Il a des bajoues, une moustache pour séducteur d’avant-guerre, le regard en coquilles d’escargot et un petit nez rond pas arrivé à terme. Il me dit confusément « quelque chose », sans pour autant que je le situasse. Il remonte l’allée cavalière du domaine en louchant sur l’agréable popotin de Maria, et on le sent prêt à avancer la main sur ces fascinantes et dansantes rondeurs, ce que je ne lui conseille pas, car mon ancillaire te lui tartinerait aussi sec la frite à l’onguent de phalanges ! Son pétrousquin, à l’Ibérique, est réservé à Sana. Tu connais les Espingottes ? Leur faroucherie en matière de fesse ? Le combien elles sont passionnées par un mec ?

Je passe pas ma vie à la calcer, Maria. Je parcimone même de la braguette d’en ce qui la concerne, pas que ça devienne une habitude et, partant, une corvée. Parfois, elle a droit à une troussée géante, la mignonne. Au super-gala des sens sur le grand air de Carmen . C’est l’embroquée souveraine quand nous sommes seuls à la maison. Le big lâcher de levrettes ! La harde épique ! C’est pas le genre de moukère qu’il convient de fignoler viceloque. Elle a le gabarit quatre roues motrices, ma soubrette. Lui faut l’emplâtrage véhément. Tu la verges d’importance, sans pleurer l’huile de couilles. Le côté casse-cabane ! On a brisé déjà une chaise Napoléon III et un mignon guéridon en bois fruitier, sans parler du sommier de son pucier qui prend de la gîte depuis notre dernière collée. La sabrée Reichshoffen, si tu vois ce que je veux en venir ? La señorita , elle est nulle au scrabble, mais au radada c’est une solide affaire. Tiens, puisqu’on parle de scrabble, je vais t’indiquer au passage, un blaze de rêve quand tu joues avec adjonction des noms propres M. Zworykin. Si t’arrives à le placer dans la partie, tu fais un monstre carton, surtout si ça triple ! Retiens bien : Zworykin, comme tu le sais déjà ce gonzier a inventé l’iconoscope (faut dire qu’il était d’origine russe).

Et bon, je te reprends l’arrivée du gros vilain sur les talons (plats) de Maria. Son lardeuss poil de chameau est constellé d’auréoles. Le bouton du haut de son futal a choisi la liberté et ses chaussettes à losanges jaunes et bleus tire-bouchonnent sur ses mocassins éculés de frais.

Pile qu’il rentre, y a Ramadédeux, la fille aînée des Blanc (ainsi prénommée parce que sa chère maman s’appelle Ramadé), qui tire un penalty avec une boîte de conserve vide retrouvée dans la poubelle sous l’évier. Maria a la présence d’esprit de se pencher et c’est le visiteur qui la morfle pleine poire. Voilà son petit bout de nez rond entaillé. Il pisse le sang au milieu de notre vestibule, sans piger ce qui vient de se produire. Félicie cavale à fond de train jusqu’à son armoire à médicaments. Elle détient une véritable pharmacie, ma vieille. Chez nous, tu peux souffrir de n’importe quoi, elle est cap’ de te soigner. Un vrai dispensaire ! Bien entendu, les chiares se marrent. Jérémie houspille la fautive, mais pour la forme, car il a toutes les indulgences pour ses rejetons, le grand primate.

Ramadé, plus motivée puisqu’elle vit davantage au contact de sa lignée, distribue des mornifles en gueulant dans leur dialecte du fleuve Sénégal. Tout ça fait très folklo. Le gros gus perd pied au milieu de cette peuplade surexcitée. M’man le fait asseoir et se met à lui étancher le raisin. Au bout de chiche, le voilà barbouillé de mercurochrome dans la région nasale (ce qui n’ajoute rien à son charme), et pourvu d’un fort sparadrap qui escamote entièrement son faible appendice. S’il est vrai que le sexe soit en rapport de taille avec le pif, il doit pas trimballer grand-chose dans son kangourou le quidam. Ça se situe dans le calibre gnocchi, son bistougnet. Même poché à l’eau bouillante, t’arrives pas à le faire gonfler valablement ! Quand il déballe l’outil, la première fois, y en a pas de seconde ! Sa partenaire se slipe à tout-va dans l’escadrin de l’hôtel en clamant comme quoi elle fait pas collection de cure-dents !

Tu l’entendrais maugréer sous son pansement, le calvitié ! Il a le renaud méchant ! Il annonce qu’il va déposer une plainte : dommages intérêts, coups et blessures, la lyre… Ma Féloche s’escrime à lui expliquer que des enfants, c’est des enfants. Ramadédeux ne l’a pas fait exprès de lui calamiter le tarbouif ! C’est une malencontruosité. S’il tient à consulter, elle peut faire venir notre médecin de famille, l’un des rares toubibs qui acceptent encore de se déplacer, car, de nos jours, faut porter ses agonies dans les cabinets médicaux, pas surmener nos praticiens. Mais le vilain teigneux refuse. Il réserve les suites, ou je ne sais quoi ! N’en plus, risque d’odieux sarcasmes relatifs à la couleur de la garnemente qui lui a infligé cette blessure. Que pas étonnant d’être attaqué par des gens de cette espèce. Pauvre France, si en butte ! Pillée, démantelée, dépecée par des vautours de toutes sortes, en tout cas pas blancs de plumes.

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