Frédéric Dard - Foiridon à Morbac City

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Foiridon à Morbac City» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1993, ISBN: 1993, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Foiridon à Morbac City: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Foiridon à Morbac City»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le gonzier qui passe sa vie dans ses charentaises, à concocter d'illusoires tiercés et quintés plus, ne peut pas s'imaginer tous les amphigouris de ce monde.
Je te prends « la fête du banc », dans l'Utah, tu savais qu'elle existait, toi ?
Moi non plus.
Ben, elle existe, mon vieux, et j'ai failli m'y faire lyncher.
Béru, M. Félix, le Marquis ont eu des avaries de paf si terrifiantes que leur trompes de l'émisphère sud, mondialement réputées, filaient la gerbe aux coyotes.
Si t'as pas peur d'affronter le bizarre, lis ce book d'extrème urgence. Tu y rencontreras d'inoubliables personnages : Roy, dit « Petit Gibus », qui, à six ans, pilote une dépanneuse ; Ivy, la femme du pasteur qui raffole de la levrette ; Le cow-boy suisse qui tire plus vite que son ombre. Sans parler du shérif, un drôle de pourri qui m'a viandé de première !
Non, franchement, t'as pas le droit de passer à côté de cette histoire.
Si tu négligeais la lecture de
, tout le monde se foutrait de la gueule.
T'as pas besoin de ça !

Foiridon à Morbac City — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Foiridon à Morbac City», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Qui êtes-vous, garçon ?

— Le neveu de l’homme qui vient d’hériter cette maison.

— Le vieux dont me parlait toujours la pauvre Martine ?

Elle prononce « Mâârtiiine ».

— Vous la fréquentiez ?

— On ne peut pas appeler nos relations comme ça, mais enfin, oui, on se connaissait. Très bonne fille !

Elle me sourit avec un râtelier acheté d’occasion à une institutrice anglaise.

— Dites voir, Français, on va se payer une bonne petite partie de jambes en l’air, vous et moi. Un gars comme vous, je craque ; vous me donnerez ce que vous voudrez.

Une pareille propose, de but en blanc, me rend les couilles poreuses.

— Ça me serait impossible aujourd’hui, vu que j’ai déjà donné, et à quatre reprises, ce qui, même pour un Français constitue une honnête prestation. Par contre, ce qui me botterait, ce serait que vous me prépariez un bon café qu’on prendrait en bavardant ; je vous donnerais cinquante dollars.

Elle a un tressaillement d’aise dont je redoute qu’il lui provoque une crise cardiaque.

— Ça, c’est une foutue proposition, garçon. Après les pipes, le café c’est ma grande spécialité. Je vous demande dix minutes.

— O.K., je descends les bagages de tonton pendant ce temps.

Elle rentre dans sa masure en clopinant. Je balance un coup de périscope tout horizon. Nobody. La street est plus déserte qu’une rue de Tchernobilles après la déconne du réacteur.

Dix minutes plus tard, je me présente chez la mamie, après avoir sorti mes deux guignols et les avoir emballés dans la chambre de feue Martine Fouzitout.

— Vous avez le téléphone ? je demande à ma ravissante voisine.

— Vous rigolez, garçon ; c’est mon instrument de travail ! J’ai une liste de clients, des hommes seuls ou dont la femme est malade, auxquels je téléphone régulièrement. C’est moi qui les relance ; je leur raconte les trucs que je leur ferais s’ils venaient me voir. J’ai la voix radiogénique, si vous avez remarqué. Un sur dix s’amène après mon baratin ; les vicieux principalement, ceux qui aiment l’amour de caractère : le fouet, les chaînes, le godemiché, vous connaissez tout ça.

— Par ouï-dire, chère voisine, mon système glandulaire étant suffisamment performant pour que je puisse me passer de ces stimulants sexuels qui sont à l’amour ce qu’une bouteille d’eau de Javel est à un flacon de Château-Yquem.

Là-dessus, je vais au bigophone posé sur une pile de brochures licencieuses dont la couverture de celle du dessus représente un bel éphèbe blond, tout de cuir vêtu, en train de se faire lécher la ligne bleue des Vosges par un officier de la Police montée canadienne en uniforme de parade.

Je compose le numéro de mon « cousin » de l’ambassade de France, le gendre à Mathilde-la-Teigne.

— Des nouvelles, Lionel ? l’attaqué-je, bille en tronche.

— Elles viennent de tomber, cousin. Le matricule 6018 du F.B.I. a été tué la semaine dernière. Il ne s’appelait pas Witley Stiburne, mais Benjamin Stockfield.

Un hymne de grâce se met à musiquer dans mon âme si noble. Ainsi donc, Petit Gibus n’a pas crevé l’œil d’un agent spécial, mais celui d’un malfrat. Dieu en soit chaleureusement loué !

— Je m’appelle Cathy, m’apprend la vénérable pute en versant un café odorant dans ma tasse.

— Et moi Tony.

— Faudra quand même qu’un de ces jours vous m’asticotiez les miches, garçon, rêvasse-t-elle pendant que je souffle sur le breuvage brûlant. Ça fait au moins dix ans que je n’ai pas vidé les bourses d’un Frenchie ; ça me ferait rudement plaisir d’en ajouter un de plus à mon palmarès.

— Ça devrait se faire, promets-je témérairement en pensant le contraire de ce que j’énonce. Et si vous me causiez un peu de Martine, Cathy ? Mon oncle l’avait perdue de vue depuis mille ans et aimerait savoir un peu ce qu’elle a bricolé à Los Angeles pendant leurs années de séparation.

— Elle n’en foutait pas lourd, assure la copine de Mathusalem. Une fois par mois elle faisait un petit voyage de trois jours environ et le reste du temps, elle picolait ou s’envoyait en l’air avec des messieurs de passage ; mais je crois que c’était pour le plaisir car elle semblait ne manquer de rien. Son vice, si on peut appeler ça comme ça, c’était d’acheter des tableaux. Or les tableaux, c’est chérot, vous le savez. Elle prenait un pied terrible devant des dessins que j’aurais pas voulu pour accrocher dans les lavatories. Il lui arrivait de m’appeler pour me les montrer, tant elle avait besoin de partager son plaisir. Moi, pour lui être agréable, je lui disais que je les trouvais beaux.

Elle rit frêle.

— Quand on n’aime pas quelque chose, c’est pas une raison pour en dégoûter les autres, pas vrai ?

Je tente d’imaginer ce que fut la vie de Martine Fouzitout dans cette ville si étrangère à la France. Pourquoi cette maison de couleur criarde dans le quartier noir ? Pourquoi ces visites régulières au cow-boy suisse ? Et surtout, pourquoi soudain, après sa mort, cette horde de tueurs qui se mettent à s’intéresser aux gens qu’elle a connus, ainsi qu’à ceux (comme moi) qui se penchent sur son passé ? Peut-être que les deux loustics que je détiens de façon très arbitraire vont pouvoir me tuyauter ?

Je souris à mon hôtesse d’un instant.

« Cathy, songé-je, vous fouettez le rance, votre chair est ferme comme l’étoffe d’un drapeau mouillé, vous feriez dégueuler un rat en rut, et quand on vous contemple, on se persuade qu’une miction bien conduite est préférable à un coït avec vous. Néanmoins, vous me plaisez par votre gentille obstination galante. »

— A quoi pensez-vous ? me dit-elle.

— Cathy, lui dis-je, vous sentez toujours la femme en fleur, votre chair reste tentante, vous feriez bander Rudolf Valentino s’il revenait, et il faudrait être impuissant ou pédé pour ne pas vous sauter dessus au premier regard, néanmoins, je n’aime pas vos cachotteries.

Elle commençait, non pas à mouiller de mes louanges car à son âge on a le frifri à marée basse, mais à se pavaner du croupion ; ma dernière apostrophe la pétrifie.

— Pourquoi cette méchanceté, garçon ?

— Voyons, fais-je, j’implore de vous des détails sur la vie de ma compatriote, vous avez passé des années dans son voisinage, et tout ce que vous trouvez à m’apprendre c’est qu’elle buvait volontiers et se faisait tromboner parfois. Une fille aussi avisée que vous, à laquelle rien n’échappe !

— Mais je vous assure, Frenchie

Je vide ma tasse et dépose un billet de cinquante dollars sur la table.

— Bon, bon, n’en parlons plus, Cathy. Je suis déçu, mais ce n’est pas grave. J’avais cru qu’on allait former un couple, vous et moi, parce que le courant passait bien…

Elle s’enroue d’égosiller [22] Une phrase pareille, tu ne peux la trouver que dans un San-Antonio. Le Directeur Littéraire .

— Mais vous vous méprenez, garçon ! Loin de moi l’idée de vous cacher quoi que ce soit. Si je le fais, c’est parce que je ne vois pas ce que je pourrais vous dire, Chouchou.

Sa désolation me file des remords. Mais mon lutin intérieur me persuade d’insister ; probablement parce qu’il renifle les choses mieux que moi ?

— Cathy, ma belle, concentrez-vous. Au cours de ces années passées près de Mââârtiiiiiine, il a bien dû se produire quelque incident inhabituel qui vous aura paru anormal, puis que vous aurez oublié ; entrez en vous-même, chérie, étudiez le passé !

Elle réfléchit si fort que t’entends se craqueler sa cervelle. Puis elle radieusit ; une clarté de néon sort de sa vieillesse comme la lumière d’une cave.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Foiridon à Morbac City»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Foiridon à Morbac City» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Foiridon à Morbac City»

Обсуждение, отзывы о книге «Foiridon à Morbac City» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x