Frédéric Dard - Sauce tomate sur canapé

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Sauce tomate sur canapé» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1994, ISBN: 1994, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Sauce tomate sur canapé: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Sauce tomate sur canapé»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ça commence comme ça : t'as un gars qui fait du patin à roulettes dans Paris.
Il arrive devant une terrasse de brasserie, s'arrête et flingue un consommateur.
N'après quoi, il file comme un dard.
Le consommateur avait un sac bourré d'osier à ses pieds. Mais personne ne s'en préoccupe.
Tu trouves pas ça blizzard, toi ?
Si, hein ?
Ben alors, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Lis ce book ! A moins que tu sois maso et rêves de mourir idiot !

Sauce tomate sur canapé — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Sauce tomate sur canapé», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« — Je sais.

« — Non, tu sais pas. T’es trop fougueux pour regarder un vieux nœud s’écrémer le pus avec un tesson de poterie. Tu me fais penser à un cheval d’Empire qui chargeait dans la mitraille, son con de hussard sur le dos. Un jour j’écrirai ta vie, Tonio. »

« — Pas la peine, une vie racontée n’est plus qu’un tissu de mensonges. Bon, tu l’as ragaillardi, et alors ? »

« — Quand j’ai eu fini de résumer l’histoire, du moins ce que j’en sais, il s’est mis à marcher dans son burlingue, soucieux comme un chef d’Etat qui se demande s’il va déclarer la guerre ou aller se coucher. A la fin, il s’est planté devant moi et il m’a dit :

« — Ton père, mon petit, est un chien fou. Au moment où il est sur le point de déterrer un os, il se met à en chercher un autre. »

« — Dis, il s’envole, le père Couillemolle ! »

« — Te fous pas de lui. Peut-être que ça t’arrivera un jour d’avoir ta grosse veine bleue entre les jambes ! »

« — Merci du présage. Et il voulait dire quoi, avec sa parabole de mes fesses, Chilou ? »

« — Ceci. Achille a déclaré : “Notre fringant Antoine a démontré que la voiture de la femme instigatrice du meurtre venait de Suisse. Bravo ! ” Cela établi, il fonce en Suisse, y joue les Eliot Ness ; puis, finalement, revient bredouille en disant “Non, erreur, les trois Audi décapotables qu’on a détectées, n’ont pas quitté Genève.” Eh bien moi, mon garçon, moi le vieux flic blanchi sous le harnois, je prétends que l’une des trois automobiles est venue à Paris et nous allons la chercher ! »

« — Si bien que ? »

« — Si bien qu’il a affrété un avion spécial pour nous faire conduire à Genève, p’pa. On s’y est mis dare-dare en cette fin d’après-midi. Au bout de quelques heures, nous sommes arrivés à nos fins. C’est pas géant, ça ? Du coup, Achille ne pense plus à son chipolata fané. La jouvence du lac Léman ! »

« — Qu’avez-vous trouvé ? »

« — Pépère ne veut pas que tu l’apprennes par téléphone. »

« — Alors tu ne vas rien me dire ? »

« — Que veux-tu : je suis présentement sous ses ordres. Toi, t’es Louis XIII et lui le cardinal de Richelieu. Trahir l’un équivaudrait à trahir les deux. Bouge pas de la maison, on arrive ! »

Là-dessus, ce saligaud a raccroché comme un malotru et il va prendre en arrivant une mornifle qui risque de le décoiffer, je te le garantis.

Du coup, j’ai décidé de les attendre parce que, moi aussi, j’ai des choses à leur apprendre, à ces deux nœuds !

* * *

En attendant « l’équipe de Suisse », je monte la regarder dormir. Je suis entré sans bruit dans la chambre obscure où une faible loupiote verte permet de se diriger la nuit.

Je l’ai installée, cette lampe, depuis la fois où m’man s’est foulé la cheville en gagnant les toilettes. L’ampoule de son chevet avait déclaré forfait quand elle avait voulu actionner le commutateur. Pour pallier ce genre d’incident, je lui ai placé une lumière permanente, qui ne l’empêche pas de roupiller, Féloche, mais lui permet de se diriger la nuit.

Et donc, présentement, c’est Mézigue-pâte qui profite de cette lueur verluisante.

Agenouillé au bord du lit, je la regarde. Ah ! l’ange serein ! Pureté des traits ! Légèreté du souffle ! Image fabuleuse d’une jeune fille endormie. Tout est grâce et beauté. Tout est calme comme ce jour qui se lève ailleurs que dans Paris et sa banlieue. Qui se lève dans les vergers, sur les collines, les jardins andalous. Se lève sur les crêtes enneigées de nos montagnes ; aux horizons tremblotants de nos mers, en cet instant calmées.

Ne peux résister davantage : lui caresse la main.

Elle se réveille.

Non, pas en sursaut, mais avec la douceur d’une barque s’échouant sur la plage en pente douce.

Elle n’a pas peur. Dans la pénombre, elle me sourit, cette fille qui sent le nid, le doux, la fleur buissonnière.

— Pardon de vous réveiller, chuchoté-je, c’est plus fort que moi.

Je me hisse un peu. Mes lèvres se promènent sur ses joues et sa bouche. Qu’elle entrouvre. Sa langue menue accueille la mienne. Alors j’enfouis mon visage au creux de son épaule. Ses cheveux me chatouillent le nez. Je mordille son oreille.

Elle s’est mise au lit en slip et soutien-gorge-chaude. Ma main gauche ne peut s’empêcher de prodiguer des caresses ténues. Les exquis petits seins immédiatement survoltés ! Je voudrais ramener cette main à des occupations matérielles, telles que : le rempaillage de siège, le terrassement, le lavage de carreaux, que sais-je.

Mais une main gauche san-antonienne qui se trouve à pas cinquante centimètres d’un slip féminin, essaie de l’arrêter, gros malin ! Tu vois : y aurait Mme Simone Vieille derrière moi, avec son tricot, je ne pourrais stopper la reptation de ma sinistre sous la délicieuse culotte humide. De quoi crier et même griller. Seigneur ! Son fin pubis moite, cette fabuleuse tirelire sur l’ouverture de laquelle mon médius de soudard s’attarde, qu’il inventorie, écarte légèrement, dans laquelle il n’ose accomplir son doigt de cour. Oh ! ce bonheur si grandiose, offert en ce matin des magiciens à un pauvre flic surmené !

Tant de simples félicités pour un seul homme ! C’est trop, Seigneur. Vous m’archicomblez. Que faudra-t-il que je fasse-t-il pour me « reconnaître » ? Le ménage à l’église de ma paroisse ? Que j’aille laver les pinceaux des clodos ? Que je leur distribue mes émoluments ? Que je me rende à Lourdes sur les genoux ? Faites-moi savoir, je suis à Votre sainte écoute avec des oreilles d’éléphant.

La voilà pleinement éveillée, à pousser des soupirs qui sont couinements de lapereaux, pêle-mêle dans le duvet maternel.

Je rabats le drap du dessus, la fais pirouetter de manière qu’elle soit installée au travers du lit. Je la tire par les jambes. Voilà son adorable fessier au ras du matelas. Je mordille sa frêle culotte, ou bien j’exhale un souffle de sèche-cheveux sur sa toison protégée.

Ses gémissements doux se changent en plainte mélodieuse. Oh ! que c’est bon ! Saveur à nulle autre pareille !

Au bout d’un peu, je risque un doigt (te dire lequel j’en suis infichu) pour écarter le cher slip innocent. Ma menteuse part du matelas et remonte lentement, creusée en tuile romaine. Sa lenteur ajoute à la jouissance indicible. Au début, terrorisée par ce qu’elle croit être une initiative contre nature, elle veut refouler ma tête, mais je suis têtu, justement, et son opposition reste dérisoire, en tout cas inefficace. Je poursuis mon aimable manège en ralentissant encore. Elle sanglote de bonheur. Cette découverte la confond, la fait fondre. Ainsi fond, fond, fond la petite marionnette. Ma manœuvre aboutit rapidement à une explosion de son être, comme on écrivait puis dans les livres libertins du cercle dernier.

Elle est à bout. Elle est tabou. Ne peut en supporter mèche sans risquer d’imploser du frifri. Alors je cesse presque, laissant simplement ma menteuse courir sur son erre. Le léger balayage final, l’ultime clapotis.

Voilà, elle émet son dernier grand soupir. Moi, je la replace dans une position longitudinale, remonte les couvertures. Il me semble que je l’aime.

Que je l’aime pour de bon et pour toujours (en tout cas à cet instant).

— Oh ! Oh ! hèle à la cantonade la voix de Toinet, depuis l’entrée.

Je dévale l’escadrin.

Il est là, enfrileusé dans son duffle-coat, les joues en pommes de Californie. Derrière lui, le Commandeur des croyants : Achille ! Pas le héros de l’ Iliade : notre héros Grande Maison. Achille Hachille, le Sublime. Pelisse d’opossum qui pue encore la naphtaline. Chapeau taupé à ruban, cache-nez de soie dont une partie descend jusqu’aux genoux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Sauce tomate sur canapé»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Sauce tomate sur canapé» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Sauce tomate sur canapé»

Обсуждение, отзывы о книге «Sauce tomate sur canapé» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x