Frédéric Dard - Sauce tomate sur canapé

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Sauce tomate sur canapé: краткое содержание, описание и аннотация

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Ça commence comme ça : t'as un gars qui fait du patin à roulettes dans Paris.
Il arrive devant une terrasse de brasserie, s'arrête et flingue un consommateur.
N'après quoi, il file comme un dard.
Le consommateur avait un sac bourré d'osier à ses pieds. Mais personne ne s'en préoccupe.
Tu trouves pas ça blizzard, toi ?
Si, hein ?
Ben alors, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Lis ce book ! A moins que tu sois maso et rêves de mourir idiot !

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— Vous avez une idée sur la façon dont il s’y est pris pour « redresser la barre » ?

— Pas la moindre ; mais Roger était un type démerde.

Elle murmure, d’un ton changé :

— C’est inouï ce que vous m’avez fait jouir ; on se reverra ?

— Pourquoi pas.

— Je vous note mes coordonnées ?

— Ce serait bien, en effet, conviens-je en sachant déjà que je ne m’en servirai jamais.

Un instant plus tard, je retrouve Vendredi dans le salon d’attente.

— C’était bien ? me demande-t-il.

— Rapide et unilatéral, mais l’avenir reste ouvert à deux battants. De ton côté ?

— Une belle moisson de photos pornos ; j’attends que nous soyons dans la voiture pour te les montrer. C’était un viceloque, ton client, non ?

— Le cul constituait sa religion, en effet. Voire, quelque part, sa vraie famille. Cela dit, tout le monde semble porté sur le chibre, dans cette entreprise.

Les images sont vachettement hard, comme l’a précisé le Tout-Noir. Des dames en solo ou en groupe se mignardant la coquille Saint-Jacques. Des gros plans de son paf à lui qu’on est en train de fellationner d’importance. Une vieille blonde qui se livre à un numéro de gode à piles, en une posture assez difficile à prendre (et surtout à garder). Je note qu’aucun autre homme n’est impliqué dans ces élégantes démonstrations sexuelles. Les gerces lui suffisaient, au Marmelard.

— Où allons-nous ? questionne Jérémie.

— Dans le 16 e, cité du Professeur Christian-Rouvidant ; c’est là qu’habite la maîtresse en titre de mon copain défunt.

* * *

Somptueux immeuble tricoté dans des matériaux nobles, par un architecte qui a dû peu édifier de cités dortoirs.

Jardins suspendus, je te prie, belles terrasses de deux cents mètres carrés par appartement, tu mords le style ? Les crésus qui crèchent là prennent peu le R.E.R. et moins encore le métro !

Une soubrette que j’ai dû déjà apercevoir dans des comédies de boulevard répond à mon coup de sonnette. Plein de jolis petits nichons, de gentil cul, de fossettes et de coups d’œil salaces.

Je lui montre la photo plastifiée sur ma carte professionnelle, celle où je regarde la France au fond des yeux.

— J’aimerais voir Mme Ravachol.

Mais bien sûr ! Elle court la prévenir. Revient illico pour m’annoncer que c’est bon : Madame m’attend !

Je te décris pas le majestueux appartement marbreux, immense, au meublage tendance Poléon III et toutes les tentures fanfrelucheuses, très bordéliques, les tableaux impressionnistes bien décalqués et une chiée de bibelots tellement inutiles et pas beaux qu’on se demande pourquoi des gonziers ont décidé de les fabriquer un jour, même qu’ils se seraient fait chier comme des rats malades.

La Ravachol est là. Le contraire de l’épouse : la maîtresse. Se croit obligée de porter le deuil, de ne plus se farder et de chougner comme une Cosette qui a perdu l’argent pour le raja de son dabe.

Je la retapisse d’emblée. C’est la dame qui se travaillait l’entre-deux au vibromasseur à tête ronde sur l’une des photos dégauchies par mon pote Bamboula.

— Je devine la raison de votre visite, me dit-elle en se prostrant dans un fauteuil crapaud. Votre venue était inévitable.

— Absolument inévitable, madame, renchéris-je.

— Voulez-vous vous asseoir ? propose-t-elle.

— C’est fait, réponds-je en lui montrant que je suis plié en trois sur le siège voisin.

Elle semble tellement « ailleurs », la vieille chérie. Abîmée dans son profond chagrin.

— Il y a combien de temps que vous étiez l’amie de Marmelard ?

— Trois ans. Mais n’allez pas imaginer des choses scabreuses, il s’agissait d’une amitié purement platonique.

— Madame, là n’est pas la question.

— Peut-être, mais je ne voudrais pas qu’on se fasse des idées sur la qualité de nos relations.

Je tire le paquet de photographies licencieuses de ma fouille et en sélectionne deux : celle ou elle s’interprète « Clito en flammes » à la torpille vibreuse, et celle où elle pompe goulûment le panais du transporteur.

— Quelles idées me ferais-je, en ayant ces documents sous les yeux, madame Ravachol ?

Elle voit et pousse un grand cri :

— Mais quelle horreur ! Où avez-vous trouvé ça ?

— Dans les affaires de Roger.

— Ce sont des montages, n’est-ce pas ?

— Il n’y a qu’une chose de montée, et de bien montée là-dessus, c’est votre malheureux ami, madame. Mais ne vous alarmez pas : dans notre métier, on connaît la vie, ses nécessités et ses misères. Il n’y a aucun mal à se masturber avec un godemiché électrique, non plus qu’à sucer platoniquement un ami. Maintenant, parlons.

A ma botte, la Mado ! Elle cause pas : elle coasse ! Regard chien battu, tu vois ? Oreilles basses, poils du cul qui se défrisent : soumise à mort. Jérémie lui mettrait sa grosse chopine dans la bouche, elle la tétinerait sans protester malgré son vieux fond raciste.

Elle répond du tac au tac à mes questions. Oui, Marmelard l’entretenait sur un grand pied. C’est lui qui lui a offert l’appartement de star, la Porsche 928, le Sisley du salon, la croisière aux Caraïbes et ses toilettes haute couture.

S’il était riche ? Naturellement ! Comment aurait-il pu assurer une pareille munificence à sa maîtresse, sinon ?

— Je croyais que son entreprise marchait mal ? je remarque.

Elle sourit fièrement.

— Avant ma venue dans son existence. Mais il a trouvé en moi l’énergie qu’il lui fallait pour redémarrer très fort.

Sur la réplique, une ravissante jeune fille surgit et je te donne exactement deux dixièmes de seconde pour découvrir que c’est l’adolescente vergée par Marmelard. Ça y est ? Bravo ! T’es beaucoup moins con que les gens ne l’assurent.

Elle est acidulée, la chérubine ! Assez grande, roulée sur une cuisse de cigarière, deux seins de rêve, en pleine éclosion, un petit cul que t’aimerais faire monter en porte-clés pour pouvoir le caresser en conduisant. Regard trou-de-pine, bouche Béatrice Dalle, l’air pervers, de longs doigts de branleuse. Un lot à emporter !

— Je vous présente Marie-Catherine, ma fille, déclare Mado.

Et à sa greluse :

— Des messieurs de la police.

La môme nous défrime rapidos, s’attardant davantage sur Jérémie chez qui sa qualité de colored lui fait subodorer une belle queue.

Mado ajoute :

— Nous parlions de Roger.

— Je m’en doute, fait la grenouille d’une voix de petite fille qui détonne avec son assurance arrogante.

— Je lui racontais combien il se montrait généreux avec moi.

— Avec nous, rectifie la perfide.

— Oui : avec nous, car c’était un véritable père pour Marie-Catherine. N’est-ce, ma chérie ?

La gonzesse répond, sans broncher le moindre :

— Tout à fait.

Je me gondole comme de la tôle ondulée parce que, entre nous, des papas comme ça, on en trouve plein les cours d’assises ou les chambres de correctionnelle.

— Puis-je vous entretenir en particulier, mademoiselle ? demandé-je à Marie-Catherine.

— Je n’ai rien à cacher à maman, dit la donzelle, effrontée.

— J’en suis convaincu. Mais il est d’usage, dans notre métier, de recueillir les témoignages en privé.

— Alors, allons dans ma chambre.

On s’y rend, après que j’aie fait signe à Jéjé de tenir compagnie à Mme Mado.

L’endroit est délicieux. Lit d’acajou, à baldaquin tendu de mousseline blanche. Des trompe-l’œil aux murs recréant l’univers « Paul et Virginie ». Des meubles anglais délicats. Tout baigne dans une fraîcheur printanière.

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